Qu’est-ce que le web 2.0 ?

Web 2.0. Voila le terme à la mode, la promesse d’un nouveau web, d’une révolution comme d’une nouvelle version de l’internet. Phénomène réel reposant sur un changement technologique et une rupture d’échelle liée la croissance du nombre d’utilisateurs ou récupération marketing de technologies anciennes rafraichies par un nouvel engouement public, comme le regrettent François Briatte, François Hodierne ou Olivier Meunier ? Le web 2.0 préfigure-t-il seulement une bulle 2.0 ?

Difficile de comprendre également quel est ce web 2.0 dont tout le monde parle, tant les définitions semblent s’opposer. Comme le souligne l’animateur d’Homo-Numéricus : « On voit bien qu’il s’agit d’un même phénomène, mais aux multiples dimensions. Certains insistent sur la dimension technique, d’autre sur les pratiques éditoriales, d’autre encore sur la dimension sociologique. » D’un côté, il est vu comme le basculement des techniques vers des services, de l’autre il représente un nouveau réseau d’interaction sociale. Dans les deux cas pourtant, il replace l’utilisateur et ses relations avec les autres, plutôt qu’avec des contenus ou des machines, au centre de l’internet. Le web 2.0 est résolument relationnel.

L’éditeur Tim O’reilly rappelle certainement le mieux d’où vient la formule : à son origine, le terme « web 2.0 » capturait le sentiment commun selon lequel il se passait quelque chose de qualitativement différent sur le web d’aujourd’hui. Pour lui, comme pour l’ancien rédacteur en chef de Wired, Kevin Kelly, la clef du succès dans cette nouvelle étape de l’évolution du web réside dans l’intelligence collective. « Le web 2.0 repose sur un ensemble de modèles de conception : des systèmes architecturaux plus intelligents qui permettent aux gens de les utiliser, des modèles d’affaires légers qui rendent possible la syndication et la coopération des données et des services… Le web 2.0 c’est le moment où les gens réalisent que ce n’est pas le logiciel qui fait le web, mais les services ! »

Vu par les techniciens de l’internet, le « nouveau » web a pour objectif de rendre les sites web compréhensibles par des machines via un ensemble de technologies (pour résumer, celles du « web sémantique ») qui permettent d’agréger ou de partager des services et des contenus, de refondre les interfaces, etc. Vu par les designers, le web 2.0 parle de l’amélioration de l’expérience utilisateur. Ainsi, pour Frédéric Cavazza, spécialiste d’utilisabilité et d’ergonomie, le web 2.0 combine, d’un côté, une amélioration des interfaces utilisateurs et de l’autre, des architectures plus flexibles, des protocoles de communication plus ouverts (web services), une interopérabilité plus poussée… Le web 2.0 repose sur une multitude de petites améliorations technologiques (la révolution AJAX, comme disait récemment encore Wired), ergonomiques (interfaces riches), sémantiques (micro-formats)… qui donnent des résultats d’une grande souplesse d’utilisation comme NetVibes par exemple, un agrégateur en ligne utilisant ces techniques.

A qui s’adresse en définitive le Web 2.0, se demande alors le consultant en « usabilité » Peter Merholz ? Aux ordinateurs, comme le clame Jeff Bezos d’Amazon, ou bien aux utilisateurs auxquels il confère un pouvoir nouveau ? Joshua Porter se range résolument du côté des utilisateurs : technologiquement, rien d’essentiel n’a changé sur l’internet depuis 10 ans. L’essence du « nouveau web » réside dans ce qu’en font aujourd’hui les gens. Pour lui, le web 2.0 c’est le partage de l’information, fondé sur des bases de données ouvertes qui permettent à d’autres utilisateurs de les employer.

Dannah Boyd, sociologue et chercheuse chez Yahoo !, s’intéresse moins à la distinction machines/humains qu’à la « glocalisation » : la glocalisation c’est quand un produit global est également adapté aux particularités locales, quand il restitue à la globalisation sa dimension sociale. En mettant en avant, par exemple, les Folksonomies qui permettent d’ajouter des mots clefs à des contenus, ou le rôle du remix, elle s’intéresse aux « nouvelles structures de réseau qui émergent des structures globales et locales ». Le web 2.0 donne aux gens la possibilité de trouver, organiser, partager et créer de l’information d’une manière à la fois personnelle et globalement accessible. Il est alors entendu comme une « variation structurale dans l’écoulement de l’information ».

Pour Ian Davis, enfin, le web 2.0 est une attitude, une philosophie d’ouverture sociale dont le but est d’abandonner le contrôle individuel sur les choses au profit de la participation du plus grand nombre.

Pour tous, le web 2.0 est une plate-forme d’innovation qui fait en quelque sorte du web un système d’exploitation. Richard Marcus, de Web 2.0 Explorer, met tout le monde d’accord : que ce soit celles des techniciens, des sociologues, des web designers, des philosophes, des éducateurs, des businessmen… toutes les définitions du web 2.0 comptent, comme le souligne aussi Richard MacManus qui en a répertorié beaucoup.

« Le web 2.0 est social, est ouvert (ou il le devrait), il vous laisse le contrôle de vos données, il mélange le global au local. Le web 2.0 correspond à de nouvelles interfaces – de nouvelles manières de rechercher et d’accéder au contenu. Le web 2.0 est une plateforme – et pas seulement pour que les développeurs créent des applications comme Gmail ou Flickr. Le web 2.0 est une plateforme prête à recevoir les éducateurs, les médias, la politique, les communautés, pour pratiquement chacun en fait !
[…] Le web 2.0 c’est tout cela et ne laissez personne vous dire que c’est l’une ou l’autre de ces définitions. Le web 2.0 parle des personnes, quand le web descend à eux. »

Dans son excellent article « Web 2.0 : la puissance derrière le battage médiatique » (« Web 2.0 : The Power Behind the Hype »), le webdesigner Jared M. Spool va dans le même sens : le web 2.0 n’est pas une chose, mais une collection d’approches, qui toutes convergent sur un monde de nouveaux développements. Ces approches, y compris les API, RSS, Folksonomies, Réseaux sociaux…, proposent soudainement aux créateurs d’applications une nouvelle manière d’approcher des problèmes complexes avec des résultats étonnemment efficaces.

Le web 2.0 n’est pas une révolution technique accessible aux seuls développeurs. Il repose sur des outils simples d’utilisation centrés sur l’utilisateur. J’ajouterais même, sur l’utilisateur en réseau. Car cet individu n’est pas atomisé, mais bien relié aux communautés qui sont les siennes.

La souplesse du concept englobe un peu toutes les innovations actuelles du web en en régénérant l’attrait. Un peu comme les modernes chassent les modernes. Un peu comme l’internet nouvelle nouvelle génération chasse l’internet nouvelle génération, lui-même chassant l’internet… Tout en permettant à tous de coexister.

Dans ce nouveau départ, dans cette nouvelle vague de réappropriation du web, ne faut-il pas voir tout simplement que l’internet devient enfin un horizon où projeter ses attentes. Que le web devient non plus une aventure technologique, mais bien une aventure humaine.

Hubert Guillaud

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0 commentaires

  1. mwwé. un nouveau nom (ou version?) parce que le plus grand nombre commence à comprendre comment utiliser l’existant? ça fait un peu « le retour du web ».
    avec ces co***ries j’attends qu’un de mes utilisateurs viennent me voir pour me demander comment accéder au web2.0 … comme s’ils n’avaient pas déjà assez de mal comme ça. bon ok chuis un peu mauvaise langue, c’est vrai quil y a eu des progrès de faits. mais rien qui justifie cette appellation. du blabla pour rien, ce n’est qu’un petit bout de chemin parcouru. si on écoute les marketeux on se retrouvera avec le retour de la revanche du web12 de l’espace avant 2010. et qu’est-ce qu’ils vont trouver comme nom quand le système solaire sera en réseau?

  2. Web 2.0, où comment essayer de faire rentrer la techno par la fenêtre alors que l’on découvrait enfin les joies de vrais débats sur une approche centrée sur l’usager et les phénomènes d’intelligence collective.
    Merci Hubert d’avoir fait synthèse du brouhaha de ces dernières heures dans la blogosphère et de recentrer le débat.
    Maintenant, ce qui me semble intéressant, c’est moins de phosphorer sur des lendemains merveilleux. Après tout, chacun a le droit de participer au débat globlal et aux courants (y compris technos) que recouvrent Web 2.0. Non, ce qui est plus intéressant, ce sont les considérations stratégique que cela pose au niveau des projets, avec une remise en cause des systèmes d’informations globalisés et nivellant l’individu, tels les ENT. L’article de Pierre Mounier dans Homo-numéricus est à ce titre très pertinent. https://www.internetactu.net/index.php?p=6143

  3. Petite correction : l’auteur de Read/Write Web est le néo-zélandais Richard MacManus. Et il prépare un livre sur le sujet àsortir chez O’Reilly.

  4. Et si finalement le web 2.0 n’était que le web qui a été « vendu » dans les années 2000 aux financiers , Mon point de vue : le web est tout juste en train de devenir vraiment accessible au plus grand nombre, la technique n’est pas l’essentiel, par contre les entreprise doivent se concentrer sur l’accompagnement de la « révolution des usages ».
    En commençant par…l’usage efficace de la messagerie électronique 😉
    Plus ici http://oliviermarx.blogs.com/

  5. Pour moi le web 2.0 ne sera que quand le dernier Internet Explorer Mac OS 9 aura cessé d’essayer le lire une page web 😉

    Plus sérieusement, ce sont pour moi vraiment la prise en compte et le besoins ressenti par tous les acteurs pour une normalisation qui defini le mieux le web 2.0.

    Le marché étant à point en terme de nombre d’utilisateur de nombreuses personnes ont essayé de trouver une rigueur et un professionnalisme en entamant une demarche qualité, tant les concepteurs de navigateur, que les concepteurs de sites et d’application on line.

    Le web 2.0 se battit sur des normes vieilles de 5 ans ….

    Mais c’est toujours ca, j’ai aussi l’impression que pendant longtemps le flash à fait rever et que maintenant il fait peur, les concepteurs de sites lui trouvant plus d’inconvenients que d’avantage sur de gros projets.

    Le web 2.0 est donc le web d’hiers tel que ses concepteurs l’avaient imaginé. Une nouvelle periode ou le probleme ne sera pas comment on echange mais bien qu’est ce qu’on echange et surtout à quel prix. Une periode de raison et de croissances des services jusqu’ a la prochaine revolution du web Mobile dans 2 ans ou moins.

  6. Je pense aussi que le web 2.0 prend tout son corps dans la dimension sociale qu’il donne au web tel qu’on le connait. Je lis l’actu web 2.0 régulièrement et j’y consacre même mon second blog.

    N’hésitez pas à suivre la révolution du web 2.0 sur le blog :
    http://www.webdeux.info

  7. La tribu des hamsters et les utilisateurs 2.0

    Dans Alice au pays des merveilles, la reine rouge dit à Alice : « Ici, il faut courir aussi vite que tu peux pour rester à la même place. Si tu veux te déplacer, tu dois courir au moins deux fois plus vite. » Le concept émergent de « web 2.0 » incarne aujourd’hui le principe de cette course perpétuelle : pour rompre avec l’immobilité du paysage, il propose en effet une version d’évaluation (beta) d’un « système d’embraillage technico-social » susceptible d’accélérer la transition vers une utilisation pleine et entière du potentiel d’innovation porté par Internet. Au sein de la tribu des hamsters, le débat s’organise pour déterminer l’origine, enrichir et fixer le périmètre de ce nouveau système évolutionnaire. Certains hamsters en deviennent les porte-parole légitimes et produisent des points de vue parfois divergents. Il en résulte une surcharge symbolique difficile à décrypter, même si tous s’accordent sur l’idée de la forte valeur performative du concept et de ses dérivés. Toutefois, l’entreprise de ré-enchantement du web initiée par la tribu des hamsters ne sera sans doute pas suffisante : le passage effectif du web 1.0 au web 2.0 suppose autre chose qu’une prophétie auto-réalisatrice. Il nécessite que d’autres fassent confiance, acceptent et apprennent à utiliser la roue mise au point par les hamsters. La promesse d’évolution que porte le web 2.0 est une promesse de co-évolution …

  8. Juste un commentaire à propos de cette phrase :
    >> « Joshua Porter se range résolument du côté des utilisateurs : technologiquement, rien d’essentiel n’a changé sur l’internet depuis 10 ans.  »

    Il me semble pourtant qu’une chose fondamentale a changée : le XML. C’est-à-dire la structuration sémantique de l’information. Sans ce changement, pas de Google Maps, pas de Delicious, pas de Flickr, pas de Web 2.0 en somme.

    Voir cet article et le schéma du web 2.0 qui l’accompagne :
    http://www.paragramme.net/journal/web-2.0

  9. je veux en savoir plus sur internet vous pourrez m’envoyer toutes les recherches par email.

  10. Pour conclure, je dirais que mon précédent commentaire (le premier de la liste) résume bien l’ensemble de ce débat stérile.
    les marketeux sont joyeux d’avoir de quoi vendre et les developpeurs, (les vrais, ceux qui font, et pas comme Mc Cain) sont tristes car rien n’a vraiment changé. Bon si oui le xml le xhr, le xul, le svg tout ca mais concretement un lien reste un lien…

  11. web 2.0 voilà un terme qui embrouille mais qui correspond malgré tout à une nouvelle façon de d’utiliser le web. avant d’être une technologie c’est la problématique du rapprochement du web de la vie réelle, comment reproduire sur le net la façon dont les humains interagissent et communique dans la vie réelle.

  12. Bonjour,
    Je suis une animatrice d’une cyberbase en Nouvelle Calédonie et je voudrais avoir des infos sur le Web 2.
    Merci.

  13. le web social !? ha ha ha !
    quand le web sera capable de donner de l’eau à ceux qui meurent de soif….
    alors là seulement peut-être…

  14. Le Web 2.0 a profondément modifié le rapport qu’entretiennent les individus aux applications qu’ils consommaient jusqu’à maintenant. Ainsi, l’application ne s’achète plus comme un produit à installer sur son poste de travail, mais devient un véritable service en location mensuelle à haute valeur ajoutée présentant une souplesse beaucoup plus grande.

    Démonstration sur la dernière version de IE7 :

    Technologies utilisées : XHTML – Javascript – CSS2 – VML – HTML+TIME + PHP MYSQL sur serveur LINUX Apache
    en mode ASP on line

    Voici un lien de test de PAGEDITOR PRO éditeur WYSIWYG on line :

    http://www.pageditorpro.com/demo/pageditor/index.php?file=inc_25.htm

    Plus d’informations sur :

    http://www.mediasites.fr

    Conclusion :

    Les services en ligne tendent à remplacer les applications logicielles traditionnelles. C’est par exemple le cas avec PAGEDITOR PRO, un outil de mise en page

    en ligne (PAO) qui permet, avec les mêmes privilèges et avec une grande souplesse d’utilisation, d’accéder à la mise à jour de son site web depuis n’importe quel ordinateur connecté à l’Internet. Le service est déporté du poste de l’utilisateur vers un stockage en ligne, accessible depuis le navigateur Web IE6 –

    IE7 de MS.

    Patrick GUINBERTEAU

  15. Web 2.0 : Tellement marketing, une définition tellement vague genre le Web 2.0 c’est le réseau et le local… Non vraiment laissons le Web se développer et arrêtons de vouloir mettre un nom à un nouveau mode d’utilisation du Web dans un but purement marketing et économique…

  16. hé oui, bienvenue dans un nouveau monde où enfin la technologie (qui existe depuis un certains temps) devient compréhensible par tous, enfin presque. de mon point de vue 2.0 n’est que l’avancement d’un situation, ou bien la compréhension des utilisateurs de l’utilité d’internet. rien de plus.

    en fait la vrai definition du 2.0 est uniquement valable pour les utilisateurs, hé oui les internets users se sont enfin upgrader afin de comprendre et d’utiliser. oui oui, maintenant vous pouvez centraliser vos informations sur une seule page, cool (mouais).

    coming soon, web 2.5, qui apportera comme amelioration le café servi en page de demarrage, mdr.

    menfin

  17. Bonjour,

    Ce qui passe complétement à l’as dans cet article,
    qui est pourtant l’essentiel,
    est le bayeur de fond de ces nouveaux usages.

    Le bayeur de fond reste le commerce d’espace publicitaire.
    Tout comme pour tous les autres médias classiques.

    Il faut surtout penser dans ce Web 2.0 à la signification qu’il donne à tous les contenus, du moment où aucun n’existe en dehors d’une valeur commerciale.

    Cordialement,

    Emmanuel.

  18. Pour ma part, je définierai le web 2.0 comme une évolution simultanée des façons d’utiliser internet et des technologies de programmation de l’Internet. En effet, d’un coté, des internautes de plus en plus nombreux à être à l’aise avec Internet qui en demandent toujours plus, et de l’autre, la propagation d’une méthode de programmation permettant de communiquer plus rapidement et plus indépendamment (AJAX and Co : requetes asynchrone + utilisation intensive du XML avec notamment RSS).

    Il en résulte de nouveaux services facilitant l’intéraction, la communication et l’échange de données et donc une nouvelle facon d’utiliser le web : ainsi, les concepts de communauté, d’échange et de personnalisation n’ont jamais été aussi réprésentés sur Internet

    Avec le web 2.0, les widgets se multiplient comme des petits pains : j’en attrape quelques uns sur mon blog!

  19. salut tout le monde nous sommes un groupe d’étudiant qui avons travaillé sur le web 2.0 et toutes ces formes. les vraies définitions ne sont pas vraiment claires, c’est pour cette raison que je vous invite à réagir sur notre blog créé à cet effet dans lequel nous avons quelques informations……voici le lien

    http://www.at-ethno.com/le_web2_vu_de_clermont_fe/

    je vous attends nombreux
    merci d’avance

  20. Le Web 2.0 n’existe pas. C’est un discours creux typiquement marketing et commercial. C’est juste pour vendre comme nouveau ce qui existe déjà…

  21. Je suis entrain de bricoler une technique
    dans le Web -1.0 !
    C’est pour un Web sémantique !

    Le Web 2.0 c’est plus actif !
    on est en 2007 et on a une preuve entre nos yeux !!!

  22. Coup de coeur du Web 2.0 fraîchement arrivé dans la vague, c’est le fameux RiZE-it.com … Bref, des news quotidiennes en « jeu vidéo ».. Incroyable!

  23. je suis contre le web 2.0 comme quelqu’un l’a dit au début c’est de la merde

  24. personellement je dirais que le web 2.0 c’est trois grands axes :
    – les « nouvelles » technologies et methodologies ( usage d’ajax, de .net… et organisation differente des pages ( CSS2/3+xml oblige)
    – nouvelle clientel : les internautes sont devenus des consom-acteurs au lieu d’etre juste consommateurs, a l’image de youtube,del.icio.us,facebook…, c’est « de vous et pour vous »
    – une nouvelle image des sites, plus orienté vers le contenu riche, place au blogs riches en textes, en commentaires, en liens entrants/sortant, au contenu dynamique, au mises a jour reguliere… tout ce que google aime , sans parler des nouveaux critere pour dire qu’un site est reussi : lisibilité,accessibilité,clarté,ergonomie,conformité au 3wc,tout ça bride enormement le coté graphique… par contre le haut debit a relancé les videos en ligne …
    je finirais par dire : bulle 2.0 ou web 2.0 ?! ça reste une evolution, pas une revolution
    (rapelez vous, les blogs actuels c’etait les livres d’or y’a une 10aine d’années, avec autant de commentaires 🙂 (idem pour ajax/applications java, jugées a l’epoque ourmandes … )

  25. C’est dur de dire ce qu’est le web 2.0, quand on vient just de découvrire internet! pour moi le web est toujours en 1.0! sinon en terme de site web, web 1.0 ou 2.0 ca ne change rien pour moi, j’ai beaucoup de site encore dans mes favoris qui datent! tel que http://www.tv-du-monde.com ou Google.fr !

  26. C’est sympa de relire cet article, presque 3 ans après. C’était tout de même bien analysé, chapeau !

    Et la dernière phrase [i] »Dans ce nouveau départ, dans cette nouvelle vague de réappropriation du web, ne faut-il pas voir tout simplement que l’internet devient enfin un horizon où projeter ses attentes. Que le web devient non plus une aventure technologique, mais bien une aventure humaine. »[/i]

    C’est tellement vrai, et tellement difficile à faire comprendre…

  27. Une vue systèmique de ce que l’on peut appeler web 2.0.

    Le web 1.0 a modifié nos pratiques de distribution et de commercialisation, le Web 2.0 le fait de notre facon de réaliser un produit ou un service (Le Web 3.0 le fera evidemment de notre facon de les concevoir).

  28. je recherche un hubert guillot originaire du pays d’Arles et étant allé au lycée St Exupéry –
    pao@paindesucre.com – merci – jennifer Evans

  29. Alors j’ai essayé de comprendre ayant entendu cette expression mais j’ai eu beau lire jusqu’au bout l’article, je n’ai pas compris ce que cela changera concrètement pr un utilisateur classique du web soit ni un geek, ni un informaticien, ni un fan du html … qqn peut m’éclairer ?

  30. Le web 2.0 a enrichi et a rendu la navigation plus attractive et plus plaisante. Mais sa limite demeure la compréhension des moteurs de recherche qui malgré les efforts de Google et ses poursuivants reste difficile à rendre « appréciable » de ceux-ci. Ce qui a rendu le travail du référencement de plus en plus périlleux à force que les sites nouvelle génération sortent les uns derrière les autres. La solution selon moi : utiliser ces technologies à petit dose tout comme le Flash.