Nanotopie : utopie ou dystopie ?

Les étudiants du Royal College of Art de Londres travaillent sur de nombreuses thématiques. L’une d’entre elles, intitulée Nanotopie, a pour but d’interroger artistes et designers sur les impacts sociaux, culturels et éthiques des nanotechnologies.

Guerrilla Fab

Chris Hand, avec Guerilla Fab, imagine ainsi un futur où des activistes imprimeront des cellules photovoltaïques avec de simples imprimantes pour contourner les monopoles des fournisseurs d’énergies.

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Jessica Charlesworth, avec l’impressionnant Nanonoia, imagine que les nanocapteurs savent reconnaître les virus et les bactéries présents dans nos environnements. Intégrés à nos systèmes immunitaires, ils réagissent comme un sixième sens et nous indiquent, à même la peau, ce a quoi nous sommes confrontés.

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Alice Wang, avec Nanoweapons touche aussi fort et évoque les souffrances silencieuses de personnes empoisonnées par des nanoparticules utilisées comme des armes, qui dégradent et affectent les corps.

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Michael Burton, avec Nanotopie, décrit un avenir où les plus démunis utiliseront leurs corps comme ferme ou usine pour produire des organes, du sang, des cheveux…

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Dans un tout autre genre, Christopher Woebken évoque de nouvelles interfaces, organiques et évolutives, nous permettant, comme du sable, de façonner et recomposer les objets qui nous entourent.

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Susanna Hertrich, avec Homedustry imagine un monde où tout un chacun pourra exécuter des processus industriels complexes depuis chez soi, comme le recyclage de l’eau. Dans les années 50, n’imaginait-on pas déjà que nous saurions générer notre propre énergie nucléaire à domicile, comme on imagine pouvoir recycler l’eau avec des nanofiltres demain ?

Via We Make Money Not Art.

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