Plantes connectées et robots fleurs

Midori-San, la plante connectéeSi une plante pouvait parler, que dirait-elle ? Pour répondre à cette question, la société japonaise Kayac a développé, avec l’aide du professeur Stoshi Kuribayashi du laboratoire Hiroya Tanaka de l’université de Keio, une interface botanique qui permet à une plante de communiquer. Cette plante grasse, baptisée Midori-San, blogue depuis un café de Kamakura. La plante utilise ses capteurs naturels pour communiquer : un capteur mesure le courant bioélectrique qui coure à la surface des feuilles. Ce courant fluctue en fonction du moindre changement dans l’environnement immédiat de la plante, telle que la température, l’humidité, les vibrations, les ondes électromagnétiques (lui permettant par exemple de détecter une proximité humaine). Un algorithme traduit ces données en mots qui servent à alimenter le blog de la plante qui donne ainsi des informations sur les conditions de luminosité, la température ambiante, le niveau d’humidité… Les internautes peuvent allumer à distance une lampe située juste au-dessus de la plante et donner un peu de lumière supplémentaire à Midori-san. Dès qu’elle est activée, le système prend une photo de la plante et la publie en remerciant la personne qui a l’a allumé. La plante est capable, chaque jour, de mesurer la quantité de lumière reçue via les internautes et de l’exprimer sous forme émotionnelle. Derrière le jeu et la performance technique, ses auteurs espèrent également délivrer un message écologique simple. Pas sûr que l’allumage à répétition de la lampe et l’énergie dépensée pour la connexion des utilisateurs s’y conforment, mais bon… on aura au moins trouvé un bel exemple d’internet des objets. Via Pink Tentacle.

la fleur robot de Park Jong-OhS’il est trop difficile de nourrir de vraies plantes, peut-être peut-on imaginer de nouvelles espèces qui demanderaient d’autres types d’attention ? C’est l’idée qui a animé des chercheurs Coréens du laboratoire de robotique de l’université de Chonnam, explique le Chosun Ilbo, en développant une plante robotique. La plante (qui mesure 1,30 mètre et 0,4 mètre de diamètre) a des fonctions de production d’oxygène, d’arôme, d’humidification et de mouvement. La plante interagit avec les gens qui l’approchent, se penchant vers eux et ouvrant ses fleurs. La plante sait même danser quand elle écoute de la musique. Pour son concepteur, Park Jong-Oh, il serait ainsi possible de construire un réseau domestique en forme de jardin robotique.

Ce n’est pas la première fleur robot qui ait été construite, l’université Carnegie Mellon s’y étant essayé dans le passé, rappelle Roland Piquepaille.

Si aucune de ces deux solutions ne vous satisfait, vous pouvez toujours demander à un robot de promener vos fleurs pour qu’elles soient toujours au soleil, comme l’imagine le collectif de designer de PlayCoallition. Via Gizmodo.

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0 commentaires

  1. Je veux travailler sur les biocapteurs de l’artemisia.

    Cordialement

  2. Je suis trés intéressée par l’étude des bio-capteurs de la plante artemisia

    Cordialement