KashKlash, ce qu’il y a après le cash !

Le logo de KlashKlashA la conférence Lift, le collectif KashKlash tenait réunion. KashKlash est un forum, un espace d’échange d’idées sur la valeur et la nature des échanges. Ce collectif informel, animé par l’auteur de science-fiction Bruce Sterling, le chercheur Nicolas Nova, le hackeur Joshua Klein, la chercheuse en science du management Irene Cassarino, le consultant Mark Vanderbeeken d’Experientia, le touche à tout Vinay Gupta et Heather Moore du User Experience Group de Vodafone – entre autres -, a cherché à s’interroger pour savoir si la nature de nos “nouveaux échanges” (photos, musiques, écrits, vidéos, données, informations…) peut être rentable ? Si l’échange non financier peut devenir une réelle alternative ?

Klash Klash à Lift

Tous nos échanges ne se fondent pas sur l’argent ni sur la valeur monétaire de ce que nous échangeons, expliquent les auteurs du forum. En échange d’une photo qu’on offre à la communauté Flickr, nous n’attendons pas nécessairement de l’argent en retour, mais plutôt un sentiment d’appartenance à une communauté, une visibilité, le plaisir de faire plaisir à ceux avec qui on l’a partage… Ce type d’échanges non monétaires n’a rien de nouveau, mais la question est de savoir si nos outils numériques peuvent favoriser leur renouveau ? La monnaie physique a produit un certain degré d’anonymat qui permet aux individus et aux groupes de dissocier ce qu’ils produisent et ce qu’ils consomment. Mais n’avons-nous pas perdu quelque chose en brouillant l’association traditionnelle qu’il y avait entre les deux ? Est-ce que plusieurs formes de “monnaies” peuvent coexister ? Est-ce qu’avec le numérique de nouveaux types de compensation (temps, compétences, services, sentiment d’appartenance, visibilité, reconnaissance publique, identité…) non monétaires peuvent voir le jour à l’image de Twollars, cette monnaie sociale et symbolique pour mesurer l’énergie de la générosité sociale qui se déverse sur Twitter ?

Qu’est-ce qui pourrait remplacer l’argent tel qu’il existe aujourd’hui ? C’est avec une certaine provocation que les invités de ce forum se sont amusés à relater des expériences, à imaginer des scénarios, à disséquer des exemples, à dessiner des tendances, à questionner nos habitudes. Régine Debatty de We Make Money Not Art, par exemple, rapporte le fonctionnement de Platoniq, un groupe barcelonais qui explore les formes alternatives de partage d’information, de connaissances et de culture, auteurs notamment de Burn Station une plateforme de partage de musique sous licence Copyleft et de la Banque de connaissances communes qui explore de nouvelles formes de production, d’apprentissage et de participation citoyenne.

Mais le plus intéressant repose certainement dans la façon dont ces penseurs imaginent l’avenir de nos échanges. Pour Joshua Klein, d’ici 2015, les devises sociales devraient se démultiplier. Ce qui n’est pas sans poser problème d’ailleurs : comment gérerons-nous (ou ne gérerons-nous pas ?) ces multiples monnaies dont la valeur, dans bien des cas, ne sera pas régulée ? Pourrons-nous échanger nos points de fidélité avec d’autres ? Allons-nous vers une monnaie unique et universelle, ou au contraire, comme l’explique le professeur d’économie politique Benjamin Cohen de l’université de Californie dans son livre Future of Money, vers des systèmes monétaires de plus en plus complexes ?

A une époque où nous allons vers une monnaie virtuelle, le coût marginal d’introduire de nouvelles monnaies se rapproche de zéro, explique le consultant et éditorialiste David Birch, organisateur du Digital Money Forum britannique, d’où la probabilité qu’elles se démultiplient. Dans un scénario post-monétaire, quels autres types de biens et de services pourrions-nous échanger ? Comment persuader les gens de rejoindre votre économie alternative ? Comment expliquer ses bénéfices aux autres ? …

“Et si l’identité était plus importante que l’économie ?”, postule et conclut Vinay Gupta en développant le concept de CheapID. CheapID est une carte d’identité qui sépare les informations biographiques des informations biométriques afin de garantir l’anonymat de chacun. Les Etats Nations contrôlent les données biographiques des citoyens, alors qu’un organisme international contrôle les informations biométriques sans que les deux ne soient corrélés. Si un gouvernement souhaite accéder aux informations biométriques d’un individu, il doit faire une requête auprès de l’organisme international dans des formes établies garanties par un traité international.

Le collectif a profité de la conférence Lift pour lancer un jeu – un support d’animation d’atelier pour explorer les méthodes alternatives d’échanges (vidéo) -, et un livret (.pdf) qui reprend les meilleures interventions du forum.

D’autres idées ? Fouillez sur KashKlash !

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0 commentaires

  1. On ne comprend pas grand chose, ni à l’article, qui n’y peut rien, mais surtout au concept KashKlash, mélange de découverte de la vie sur Terre (l’homme dispose d’autres capitaux que monétaires, wouaou), de futurologie sans intérêt (les 3/4 des posts commençant par « Imagine you’re waking up in 2015 », « money has disappeared ») et d’une confusion permanente sur les termes utilisés (« massively multiplayer economies », « rapid fluidity will exceed human capacity for mass manipulation and exploitation »).

    ???

  2. KashKlash excellente evolution de la conception, compréhension, inspiration, pour une integration humaine dans la nouvelle assemblee de
    nomades que nous devenons.
    l’economie virtuelle accentue et precipite vers une nouvelle forme d’echanges, toujours dans l’harmonie et le bien être universel.
    puisque le cash fait defaut et qu’on se dirige inevitablement vers un clash,
    autant le preparer en douceur avec une psychologie de mutation vers
    l’immaterialité des echanges, entre riches surendettés, et « pauvres » sous endettés.
    puisque au bout du compte toutes les ardoises reviendront aux Etats
    a travers les nationalisations a venir, des banques ,stés d’assuranes, ayant été surtoxiqués par des produits financiers sombres, une reconversion en points sera attribué d’ office a chaque nouvelle naissance, et ainsi mettre
    en route un systeme de points cumulés ou bonus et points consommés,
    ou échangés.
    éponger cet ancien système pour adherer a un nouveau twollars ou twokontent
    dont la nouvelle parité sera
    basé sur un coefficient intellectuel, manuel,physique ou autres…
    il conviendra de reflechir collectivement a ce debat d idées pour mettre
    au point un nouveau systeme compte tenu de l avancée technologique
    des nouveaux outils de communications, d informations, dans un contexte de mobilité, simultanément en temps réel, dans les 5 continents maintenant dans l espace aussi avec le nombre de satelittes, laboratoires
    spaciaux qui gradiront en nombre , en taille et dimension.
    les devises sociales seront aussi des points d échanges que les nouvelles
    banques virtuelles informatiques distribueront moyennant non pas une parité mais un historique depuis la naissance qui evoluera et augmentera
    le volume de points.
    un test dans une ile inhabitee comme Juan de Nova , Bassas de India
    ou Europa dans la zone de l Ocean Indien, permettrait de realiser une
    premiere experience. La decouverte d un nouveau monde apres l’ère argent qui aura durée 2 millénaires environ.
    la fin de l age de fer ou kaliyuga et l’entrée dans l ère de verité ou satiyuga
    permet d envisager cette mutation qui sera certainement salutaire, bienvenue dans la marée humaine a croissance démographique regulière,
    progressive.Le manque de ressources pour s’alimenter sera l autre
    importante équation a resoudre au cours de ce millénaire.
    nous aboutirons alors au KASHKONTENT dans un monde de paix

  3. Quel charabia ! On dirait quelque chose entre un poème surréaliste et un prédicateur de rue. A quoi vous roulez ?