A lire ailleurs du 15 au 28 mars 2013

. La maison intelligente : le prochain cauchemar de notre vie privée – ReadWrite
La maison hyperconnectée intelligente de demain promet de changer la façon dont nous vivons : consommation énergétique plus efficace, appareils connectés qui communiques entre eux et se pilotent à distance ou de manière autonome, sécurité domestique… L’information disponible dans une maison intelligente peut être vraiment extrêmement détaillée, estime l’EFF. A l’heure de la maison intelligente, un téléphone volé, c’est aussi la télécommande domestique volée. La réflexion à se faire quand on observe ces services est de se dire si je peux avoir accès à ces informations, d’autres aussi peuvent y avoir accès.

. CeltiPharm veut déchiffrer les ordonnances transmises à la Sécu – Numerama
Spécialisée dans la collecte et l’analyse de données de santé, la société CeltiPharm mène auprès du ministère de la Santé une opération de lobbying pour pouvoir recueillir et déchiffrer des données très précises sur le contenu, la destination et l’origine des ordonnances médicales. Présentée comme un projet de veille et de protection sanitaire, une telle collecte aurait aussi un intérêt certain pour les laboratoires pharmaceutiques, clients de CeltiPharm. »

. « Les Autruches » partent en guerre contre « la jungle administrative » – Challenges
Les Autruches – http://lesautruches.fr – un collectif contre la lourdeur administrative ambitieux : faire que la France ait la plus légère empreinte administrative d’Europe !

. Google Keep : ce service devrait être disponible jusqu’en 2017 – Guardian
Charles Arthur a analysé les services et API offerts par Google pour regarder leur durée de vie moyenne : 1459 jours, soit presque 4 ans. Et les services les plus récents ont tendance à être fermés plus rapidement que les services les plus anciens…

. Internet nous rend-t-il heureux ? – Crouzet
La voiture a rendu heureux nos grands-parents et nos parents en apportant un souffle de liberté, jusqu’à ce que nous soyons rattrapés par la pollution et la saturation. L’internet a éveillé en nous une espérance extraordinaire. Par sa dimension sociale, il nous a fait croire que nous allions changer le monde. Aujourd’hui, on se réveille avec la gueule de bois. Le web ne nous a pas permis de régler ou d’inventer de nouveaux champs existentiels. Nous demeurons englués dans une invariable misère matérialiste. La pilule a plus changé la vie de la génération de nos parents qu’internet la nôtre.

. Quel avenir pour le quantifiedself ? – Guardian.co.uk
Pour Chris Hollindale, cofondateur de Hasty – http://invite.gethasty.com – une application de mesure de soi, l’avenir du QuantifiedSelf ne repose pas tant dans les gadgets que les outils. Il y a besoin d’outils de collaborations entre les applications, afin de permettre de croiser les données : celles provenant de son capteur de sommeil et celles provenant du suivi de son alimentation par exemple. Bref, de tableaux de bords simples pour l’utilisateur, comme le propose TicTrac – http://www.tictrac.com. Il y a besoin d’applications de santé en temps réel, qui tracent la mesure de votre santé de manière dynamique, plutôt que d’en proposer des instantanés, comme le propose 23andMe. Le secteur a aussi besoin de développer des mécaniques de jeu pour que les applications de santé demeurent amusantes et attractives, à l’image de ZombiesRun, le jeu qui vous incite à courir : http://www.guardian.co.uk/technology/2012/mar/25/zombies-run-naomi-alderman-app. Le secteur n’a toujours pas trouvé l’application tueuse pour suivre sa consommation de nourriture. Enfin, la promesse vient également des GoogleGlass qui pourraient permettre de suivre et tracer de nouvelles données : comme nos interactions sociales…

. La collision des big data et de la vie privée requiert une nouvelle politique – GigaOm
Pour David Meyer, nous avons besoin d’une meilleure réglementation. L’anonymisation ne suffira pas, comme le montre une récente étude portant sur une base de 1,5 millions d’utilisateurs d’un opérateur téléphonique. Il suffit de 4 points de données dans le temps et les lieux, pour identifier les utilisateurs avec 95 % de fiabilité. Nos appareils mobiles peuvent permettre de nous suivre, mêmes éteints. Votre Fitbit peut permettre de vous identifier à votre démarche… La vente des données aux annonceurs afin de financer l’accès gratuit ne justifie par la création d’une telle société de surveillance, s’alarme David Meyer. Fitbit a pour but de vous aider à garder la forme, le fait qu’il puisse vous identifier est une incidence. Nous avons besoin d’une nouvelle politique pour les données. Nous n’allons pas arrêter demain de les collecter, mais nous avons besoin de directives pour protéger les gens. Faut-il imaginer des restrictions sur l’utilisation des données plutôt que sur leur collecte, comme l’a proposé un rapport récent du Forum économique mondial – http://www.nytimes.com/2013/03/24/technology/big-data-and-a-renewed-debate-over-privacy.html?smid=tw-share&_r=0 ? Le risque est que nous soyons contraint d’attendre une catastrophe pour passer aux actes.

. Photo by nbcnews • Instagram
La place Saint-Pierre de Rome en 2005 et en 2013. Un brasier d’écrans se sont éclairés.

. Devons-nous interdire les Google Glass en conduisant ? – Time
Matt Peckham remarque que la législation de la Virginie occidentale a interdit de conduire avec des lunettes de réalité augmenté. Mais nous sommes-nous demandé si la réalité augmentée avait les mêmes effets sur l’attention et la conduite que consulter son téléphone ? Est-ce que l’information visuelle dispensée va interférer sur notre capacité visuelle à lire la route ? Est-ce la même chose que de la projeter sur le pare-brise par exemple ? Ajouter quelque chose à notre champ de vision veut-il dire que cela va être une source de distraction ou de concentration ? Comment faire de l’information augmentée sûre ? Comment savoir que ce que nous lirons depuis nos lunettes sera adapté à la conduite ?

. Comment l’internet nous rend pauvre – Quartz
Tout le monde sait comment les robots remplacent les humains dans les usines… Mais les travailleurs de la connaissance eux, sont de plus en plus remplacés par des logiciels. Entre 2000 et 2010, 1,1 millions d’emplois de secrétaires ont été éliminés, remplacées par des services internet. Les 2/3 de 7,6 millions d’emplois de la connaissance ont été victimes de la technologie, rapporte Martin Goos de l’université de Louvain. Pour Brynjolfsson, la technologie ne cesse de favoriser les travailleurs les plus qualifiés par rapport aux moins instruits. Pour Mark Anderseen, la diffusion des ordinateurs va ranger les emplois en 2 catégories : les gens qui disent à l’ordinateur quoi faire et ceux à qui les ordinateurs vont dire quoi faire, comme les manutentionnaires dans les entrepôts d’Amazon. Dans le domaine juridique, nombre de juristes ont été remplacés par des logiciels. Toutes les entreprises sont désormais impactées par la technologie, estime Chistopher Mims

. La prospective : une pratique à redécouvrir – Millenaire3
Intéressant dossier de Millenaire3 sur la prospective : à quoi ça sert ? Comment la faire ? …

. Click, Print, Gun – Motherboard
MotherBoard revient sur Cody Wilson, un étudiant qui a imprimé une arme à feu avec une imprimante 3D dans un intéressant reportage vidéo, qui met en perspective cette transformation.

. Réinventer son modèle économique : 4 exemples venus de la presse américaine – InaGlobal.fr
InaGlobal revient sur un rapport – http://www.journalism.org/sites/journalism.org/files/NEWSPAPERREVENUEIDEAS.pdf – du Pew Research Center sur la diversification des sources de revenus de 4 titres de la presse locale américaine : développer des agences de webmarketing, une meilleure couverture de certains sujets par rapport à d’autres, une reconstruction de la régie publicitaire, la mise en place de paywall et le développement de contenus amateurs.

. « Nous n’avons plus besoin de bâtiments numériques mais de bâtiments obéissants » – L’Atelier
Pour Jérôme Degrysse, directeur stratégie de Schneider Electric, le numérique n’est qu’un outil dans la gestion des bâtiments intelligents. Il reste à en inventer le modèle social pour les utilisateurs.

. Presse écrite et télévision : le format long en voie d’extinction ? – InaGlobal
« De récentes études sur les médias américains confirment que le format long est à la peine dans l’audiovisuel comme à l’écrit. Est-il en voie d’extinction ou de mutation ? »

. Pourquoi le capital-risque français prend de moins en moins de… risques – La tribune.fr
« Sur les 351 millions d’euros investis par le capital-risque français, au second semestre 2012, 5 % seulement ont été consacrés à du financement d’amorçage, la majorité des capital-risqueurs préférant les sociétés les plus matures, selon l’indicateur Chausson Finance.  »

. Est-ce que Kickstarter a atteint un pic ? – Slashdot
David Strom pour Slashdot se demande si Kickstarter a atteint un pic… Le nombre de projets stars semble se réduire. La concurrence s’est réveillée (IndieGoGo, CircleUp, BountySource…). La majorité des 50 000 projets qui n’ont pas obtenus leurs financements sur Kickstart ont reçu moins de 20 % de leurs objectifs. Pour Jeanne Pi, qui a étudié Kickstarter – http://www.appsblogger.com/behind-kickstarter-crowdfunding-stats/ – les projets qui réussissent le font avec une marge plus faible qu’avant, alors que ceux qui échouent échouent plus lourdement qu’avant. Malgré l’arrivée de sites compagnons comme Kicktraq (http://www.kicktraq.com qui permet de tracer la progression des fonds) ou Kicksmarter (http://kicksmarter.me qui permet d’analyser votre réseau social pour mettre en avant les gens qui devraient être les plus réceptifs à votre projet). Autre problème, le retard de bien des projets ou les projets peu sérieux. Enfin, Kickstarter ne facilite pas beaucoup la gestion et l’envoie des récompenses (tee-shirts et autres gadgets), contrairement à CrowdSupply : http://www.crowdsupply.com A mesure que le site se développe, les questions juridiques se multiplient. Enfin, une autre menace pointe : que le financement participatif passe des objets au financement d’entreprises en tant que telles, comme http://crowdcheck.com.

. Le curieux culte du thermostat connecté – Nick Hunn
Nick Hunn, le responsable technique d’Onzo, une start-up énergétique, ne comprend pas le succès du thermostat Nest. Un thermostat programmable de base ne coût que 20 $ quand le Nest se vend 250. Le problème, c’est que ce n’est que du matériel, sans modèle de service. Cette nouvelle génération de thermostat a un talon d’achille, souligne encore le PDG : qui soutiendra le service web qui l’accompagne dans la durée ? Pour 10 ou 20 ans ? C’est d’ailleurs un problème à venir pour les appareils connectés : qui va faire fonctionner les serveurs dédiés dans la durée ? Ce n’est pas un problème pour les produits de consommation rapide qu’on remplace régulièrement… Mais qu’en sera-t-il des produits d’infrastructure connectés de nos maisons, comme les thermostats intelligents ?

. Partagez vos clés WiFi avec vos amis | Korben
Instabridge – http://www.instabridge.com – est un service permettant de partager sa connexion Wi-Fi avec ses amis sans avoir à leur donner votre mot de passe.

. Le robot laveur de vitre – WasherDryerInfo
Et voici Winbot de la société Ecovacs – http://www.ecovacs.com/bot/Winbot-Winbot%207%20Series.html -, le robot laveur de vitre ou le roomba vertical !

. La Geek Squad du maire de New York – NYTimes.com
Le département de la protection de l’environnement de la ville de New York a cherché à savoir quels restaurants déversaient de l’huile de cuisson dans les égouts de la ville, bouchant les canalisations. La réponse archaïque aurait été d’envoyer des inspecteurs dans les restaurants pour enquêter. Mais le bureau de la planification politique et stratégique a utilisé les données d’un service qui certifie que les restaurants transportent leurs graisses avec la localisation des problèmes remontant des égoûts. Au final, l’équipe a identifié 95 % des restaurants fautifs sans avoir à se déplacer. Et ce n’est pas la seule réussite de la Geek Squad de New York, doté d’un budget d’un million de dollars par an et menée par Michael Flowers : parvenir à avoir une compréhension « moléculaire » de la ville.

. Ce que vous n’avez pas posté, Facebook peut quand même le savoir – NYTimes.com
Facebook a annoncé des partenariats avec quatre grandes entreprises américaines de collectes de données pour proposer des publicités plus pertinentes encore aux annonceurs et à ses utilisateurs dont Acxiom, Datalogix, Epsilon et BlueKai. Le but par exemple, connecter les données d’achat de votre carte de fidélité en supermarché avec l’espace publicitaire de Facebook…

. Prenez en main le trafic automobile avec le compteur de véhicules à faire soi-même – FastCoExist
Le TrafficCom – http://trafficcom.org – est un compteur de véhicule qui ne coûte que 139 $. La première version disponible via Kickstarter, a été acheté par des particuliers comme par des fonctionnaires de grandes villes américaines. Non seulement l’outil est peu cher, mais il permet de publier les données de manière transparente en ligne. Sinon, on pourra bientôt le faire en mesurant le bruit des voitures : http://www.atelier.net/trends/articles/flux-de-circulation-predits-grace-mesure-bruit-vehicules

. Aimer les frites ne veut pas dire que vous êtes intelligent : lorsque les données simples ne suffisent pas – GigaOm
Une étude récente montrait qu’aimer les fritiques sur Facebook était corrélée avec une grande intelligence. Mais la corrélation ne fait pas démonstration, rappelle Derrick Harris pour GigaOm. Peut-on prendre des décisions graves d’impact – sur la santé des personnes, sur leur capacités financières – en nous fondant sur des corrélations simples ? Le darwinisme des données que dénonçait Om Malik ne cesse de s’étendre : http://gigaom.com/2013/03/17/uber-data-darwinism-and-the-future-of-work/ . Mais les corrélations ne sont pas bonnes, on ne construira pas un bon produit.

. Xavier Niel crée une école pour développeurs en « peer-to-peer learning » – JDN
Xavier Niel lance 42 – http://www.42.fr – une école gratuite et innovante avec un cursus de 3 ans pour comprendre l’informatique et entrepreneuriat.

. Simpler lève 1,2 milions de dollars pour simplifier l’embauche – TechCrunch
Simpler – http://www.simpler.co/ – est un nouveau service qui vise à simplifier la paperasserie à l’embauche aux Etats-Unis. A quand un service équivalent en France ?

. Nous nous opposons aux DRM – Defective by Design
La Free Software Foundation lance une campagne pour s’opposer à l’intégration des DRM dans le protocole HTML 5.

. La photo-souvenir, monument de l’histoire privée | L’Atelier des icônes
André Gunthert livre un vibrante défense de la photo-souvenir (et notamment de la photo au musée). Après avoir rappelé l’indigence dans laquelle elle a longtemps été tenue par les chercheurs, il souligne que le geste documentaire du visiteur n’est jamais irréfléchi, il marque le plus souvent le point culminant de son intérêt. Plus qu’un écran face à l’oeuvre, la photo est une marque d’attention. L’enregistrement visuel est aussi un moyen de gestion de sa visite, un moyen de mobiliser une ressource documentaire personnelle, un outil d’appropriation. Son appropriation personnelle s’inscrit également culturellement dans l’expérience touristique, une expérience éminemment collective. Enfin, elle fournit un témoignage de présence, un enregistrement symbolique, qui permet de restituer un effet de présence à la manière d’une relique. La photographie est devenue l’outil indispensable de l’inscription et du partage de l’histoire privée. Voir la photo au musée comme une nuisance est donc un parfait contresens. « Refuser aux visiteurs d’aimer les oeuvres à leur manière est un acte d’une grande brutalité et un insupportable paradoxe au regard de la destination du projet muséal ou des missions de service public. »

. Ouvert et fermé, par Evgeny Morozov – Framablog
L’ouverture est devenue un terme dangereusement vague, avec beaucoup de sex-appeal mais peu de contenu un tant soit peu analytique, explique Evgeny Morozov. Certifiées « ouvertes »», les idées les plus odieuses et suspectes deviennent soudain acceptables. Même l’Église de Scientologie vante son « engagement envers la communication ouverte ».

L’ouverture est aujourd’hui un culte puissant, une religion avec ses propres dogmes, estime le philosophe. La fascination pour l’ouverture provient principalement du succès des logiciels open source, rappelle Morozov, du code informatique publiquement accessible auquel tout le monde peut contribuer. Mais désormais ce principe est en train d’être appliqué à tout, de la politique à la philanthropie. Allons-nous vers un OpenWashing ?

L’ouverture ne questionne pas authenticité des initiatives ouvertes, rappelle Morozov. La société ouverte de Karl Popper, apothéose des valeurs politiques libérales, n’est pas la même que celle de l’open source. Le gouvernement ouvert (qui autrefois était réservé à une discussion sur la responsabilité) décrit désormais à quel point il est facile d’accéder, manipuler et remixer l’information provenant des gouvernements. « Ici, l’ouverture ne mesure par si de telles données augmentent la responsabilité, mais seulement combien d’applications peuvent se baser dessus. » Dans les Mooc, le terme ouvert signifie seulement que les cours sont disponibles en ligne gratuitement, pas de les réutiliser, modifier ni les adapter…

Voir également : https://www.internetactu.net/2011/10/11/louverture-est-elle-morte

. Airbnb ne partage pas – SF Bay Guardian
Steven Jones pour le San Francisco Bay Guardian révèle que Airbnb et ses utilisateurs ne payent pas la taxe de séjour hôtelier en vigueur dans la ville (comme dans la plupart des autres villes du monde). On parle d’un impayé de 1,8 million de dollars : http://www.sfbg.com/politics/2013/03/22/does-mayor-lee-support-airbnb-dodging-its-18-million-tax-debt-sf

. De l’Obfuscation de la culture – Final Boss Form
La plupart des communautés protègent leurs culture par l’obfuscation, c’est-à-dire cachent ou rendent difficile d’interprétation leur mode de communication. Sur Tumblr et d’autres plateformes certains s’amusent à es pa cer les mots pour les rendre plus difficilement indexables par les moteurs de recherche. Les utilisateurs de Weibo, le Twitter chinois, cache leurs messages politiques dans des images attachés à des Tweets anodins… Le général Pretraeus a été pris en train de communiquer avec quelqu’un en utilisant les brouillons d’un compte commun sur Gmail pour éviter de s’envoyer des e-mails traçables… Et de rappeler un très bon article sur le sujet signé Finn Brunton et Helen Nissenbaum, qui invitaient la communauté des chercheurs à regarder ce sujet : http://firstmonday.org/htbin/cgiwrap/bin/ojs/index.php/fm/article/view/3493/2955

. Les appareils photo connectés sont de vraies passoires – 01net
« Pas de chiffrement, parfois même pas d’authentification,… la sécurité réseaux des appareils photo est déplorable. De simples attaques permettent d’intercepter les clichés, voire même de prendre des photos à distance. »

. Obsolescence programmée – Bientôt un délit ? – UFC Que Choisir
Un projet de loi pour mettre en place le délit d’obsolescence programmé devrait permettre des actions de groupe en justice, étendre la garantie légale de 2 à 5 ans, et la garantie de conformité de 6 mois à 2 ans, l’accès aux pièces détachées garanties 10 ans et avec délai de livraison associé, et le renforcement de l’information du consommateur sont au programme.

. tre la protection de vos données ? – La Quadrature du Net
La commission des affaires juridiques vient de rendre son avis sur la nouvelle législation relative à la protection des données personnelles proposée par la Commission européenne. Un avis qui affaiblit une fois encore la protection des données. « Facebook, Google et les autres géants du Net ne doivent pas avoir un accès « Open Bar » à nos données personnelles », estime Jeremy Zimmermann.

. De la difficulté à porter plainte dans le cyber | SecurityVibes Magazine
Pas si simple de déposer plainte au commissariat local pour une usurpation d’identité en ligne. A quand un service dédié et accessible aux particuliers ?

. Le futur est plus proche que le passé – Passeur de sciences
Pourquoi le futur nous semble-t-il toujours plus proche que le passé ?

. Si c’est gratuit, c’est vous le produit ! – Là-bas si j’y suis > France Inter
Là-bas si j’y suis s’intéresse aux Big Data et nous amène chez les géants de la publicité ciblée, Acxiom et Criteo.

. Le MIT distingue dix talents français – Le Figaro Étudiant
10 innovateurs français de moins de 35 ans.

. Désolé Google, tu peux le garder pour toi – GigaOm
Om Malik revient sur le lancement de Keep par Google, un concurrent à Evernote, mais explique qu’il ne l’utilisera pas. Pourquoi ? Parce que Google ferme Google Reader. « Il est désormais difficile de faire confiance à Google pour garder une application en vie ». Que va-t-il se passer si demain Google décide de supprimer une application alors que nous, utilisateurs, l’avons investi ? Désormais, les utilisateurs vont vouloir savoir pourquoi les produits que lance Google sont stratégiques et pourquoi ils ne le sont pas. Bref, mieux vaut faire confiance à une petite structure qui va valoriser et améliorer son produit, qu’à une grande, où le produit n’est qu’un produit parmi d’autres, destructible aux premiers aléas.

Une visite aux usines Arduino – Domus
Courte visite aux usines Arduino italiennes qui fabriquent quelques 5000 cartes par jour.

. Web-social : Indignez-vous ! Ca ne gêne personne… : Reflets
Partager son mécontentement sur FaceBook est l’équivalent de défendre les petits paysans bio en allant bouffer au Mac Do tous les jours. « Retweeter, partager, ne sont pas des activités militantes. Le temps passé à scruter son écran pour y chercher l’état du monde et le renvoyer aux autres devient, à terme, un temps mort. Une sorte de paralysie collective qui amuse beaucoup les élites dirigeantes, particulièrement les oligarques qui fournissent les accès au réseau ou la plupart des services en ligne les plus utilisés. Plus la population s’indigne sur Internet, moins elle a de chances d’aller s’énerver dans la rue. Plus elle passe de temps à se bouffer la gueule par claviers interposés ou se faire croire qu’elle participe à la « grande révolution du numérique » sur les web app, plus elle déserte la place publique et le champ des rapports de force politiques et sociaux réels. Ces rapports de force réels qui ont une chance de faire bouger les lignes et qui inquiètent les oligarques.

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.

On ne change pas sa société sans sortir dehors.

On n’obtient pas la liberté sans prendre de risques et sans efforts. »

. Je veux accoucher d’un requin – VICE France
L’artiste japonaise Ai Hasegawa – http://aihasegawa.info – veut porter un animal plutôt qu’un bébé humain. Une façon d’interroger notre rapport aux autres espèces et à leur disparition.

. Critiquer (vraiment) Facebook – Libération
Pour le sociologue Dominique Cardon, Facebook est le miroir de nos ambivalences.Nous nous défions des risques relatifs à la capture de nos données personnelles et nous continuons à les exposer sans grands scrupules. Nous adressons les critiques des réseaux sociaux aux autres (perte de temps, bavardage, addiction…) alors que nous sommes nous mêmes aliénés. Les discours critiques, nourris, contre les réseaux sociaux, sont sans conséquence : nous ne nous en désabonnons pas. Ce qui nous pousse vers Facebook est aussi ce qui nous fait nous en méfier. « notre vie sociale est complexe, nos identités sont multiples, nos trajectoires de vie sont heurtées, la recherche d’efficacité s’est introduite dans notre carnet d’adresse, les liens forts nous ennuient alors que les liens faibles nous excitent, nous avons le désir d’exprimer ce qui fait notre singularité et de la faire reconnaître à un public de plus en plus large… Facebook nous met face à la réalité, interdépendante, multiple, mobile de notre vie sociale alors que nous rêvons d’une vie relationnelle stable, ancrée et profonde. »

« Le développement de l’imaginaire individualiste dans nos sociétés valorise l’idée que l’autonomie des individus passe par l’émancipation de toutes contraintes pesant sur nos choix, nos décisions et nos comportements. Que notre vie sociale, notre identité et notre sociabilité, puisse être soumises à des contraintes techniques, sociales ou relationnelles est toujours perçu comme une altération de notre individualité.

A idéaliser le fait que nos choix d’individus devraient être des décisions purement internes aux personnes et qu’elles ne doivent rien à leur environnement externe, nous entretenons une illusion permanente, et constamment déçue, sur la réalité de notre vie sociale. L’exacerbation de cette tension dans l’imaginaire libéral de l’individualisme contemporain est justement ce à quoi confronte l’expérience à la fois enthousiaste et malheureuse de Facebook. »

. Rendre l’auto-hébergement facile et sans douleur – Stéphane Bortzmeyer
Pourquoi les gens utilisent massivement des solutions d’hébergements dans les nuages ? Parce que l’alternative c’est l’auto-hébergement et que celui-ci nécessite des compétences techniques qui demeurent assez inaccessibles au commun des mortelles. C’est plus compliqué que d’installer un navigateur web et les configurer et les gérer peut-être très chronophage. Ce qu’il manque pour développer l’auto-hébergement, estime Stéphane Bortzmeyer, c’est un paquetage tout fait, qui s’installe rapidement et facilement. Et Bortzmeyer de dresser la liste de ce que pourrait comprendre ce package et de référencer des projets existants…

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