A lire ailleurs du 12 au 18 juillet 2013

. WikiHouse ou la démocratisation de la production architecturale
Pour Brian Proffitt, faire que nos objets parlent le même langage demeure un gros problème et ce alors que les producteurs d’objets utilisent une profusion de protocoles incompatibles. Imaginons pourtant que ce problème soit résolu. Alors de quoi nos objets parleront-ils ? Et Proffitt de prendre l’exemple d’un salon avec trois objets connectés : une lampe connectée, des rideaux et un thermostat. Mais comment les rideaux (qui savent seulement s’ils sont ouverts ou fermés) pourront savoir que la température de la pièce est importante pour qu’ils s’adaptent ? Pour des ingénieurs de Bing, le thermostat devrait pouvoir être capable de chercher pourquoi le salon est si chaud à certains moments de la journée. S’adapter au changement de température n’est qu’une façon de faire. Peut-être faut-il que les objets de demain puissent trouver des solutions au-delà de leur paramètres ?

. Six outils pour faire vivre les biens communs – Reporterre
Comment convaincre de l’importance des biens communs ?

. La logique de Google : pourquoi Google fait-il les choses comme il les fait – Guardian.co.uk
Michael Mace, auteur de « Cartographier le futur », un livre sur comment créer de meilleurs stratégies d’affaire, s’intéresse à Google et sa logique d’affaire. Pour lui, Google suit une stratégie très différente de la plupart des entreprises. Pour lui, c’est en partie lier à la culture d’entreprise. Les logiciels web changent en continue et vous ne pouvez pas faire de planification à long terme. Au contraire, il faut de la flexibilité pour évoluer vite. La conception agile est batie dans la fibre et la psyché de Google. Google pense en terme de simulus et de réponse. Google est entièrement contrôlée par des ingénieurs plutôt que par des gens de la finance et des écoles de commerce. Ils parlent le langage de la science plutôt que celui des affaires. Ils encouragent une place de marché darwinienne des idées. Les ingénieurs ne fonctionnent pas à l’intuition, mais aux hypothèses et aux tests. Et c’est sur les résultats des tests que vous agissez. L’originalité de Google c’est des cycle de planification courts, agile, itératifs et la combinaison avec la méthode scientifique. Ainsi Google n’hésite pas à tuer publiquement des produits, même appréciés du public. Tout projet est une expérimentation. Autre différence, Google n’est pas une société publique. 56 % de ses parts sont encore détenues par ses deux cofondateurs et qui ne sont pas tenus par leurs rapports aux actionnaires. Depuis 2011, Page réorganise la société et accélère la mise à mort de projets et il se définit avant tout comme un visionnaire. Acheter Motorala était pour lui prendre une assurance contre un gadget surprise pouvant provenir d’un concurrent (Apple). Mais Google a des faiblesse. Le développement itératif marche très bien si la société à un objectif à long terme clair. Ce qui signifie que la société questionne régulièrement et revoit ses objectifs. Autre défaut, la faiblesse de sa communication externe. Autre défaut encore, l’absence de design dans le management de produit…

. Des interfaces en réalité augmenté pour rendre les objets réels plus intelligents – IQ par Intel
Le projet Smarter Objects du MIT – http://fluid.media.mit.edu/projects/smarter-objects – propose d’utiliser la réalité augmentée pour programmer des objets réels. Quand vous pointez la caméra de votre tablette ou smartphone sur des objets, vous avez accès à une interface logicielle qui permet de les programmer ou de les faire interagir.

. La bataille des standards nuit-elle à l’adoption de l’internet des objets – Terminaux Alternatifs.fr
Si l’internet des objets ne décolle toujours pas, c’est la faute du manque d’interopérabilité des standards, estime Fred Cavazza.

. Les big data sont le meilleur et le pire ennemi de votre marque -FredCavazza.net
Avec le Big Data, n’essaye-t-on pas, comme trop souvent, de substituer d’anciennes pratiques aux nouvelles, s’interroge Fred Cavazza. Qui met en garde contre l’abus de corrélations confiés à des technologies que vous ne maîtrisez pas.

. Comment les magasins réels trackent-ils vos téléphones – NYTimes.com
Les magasins physiques cherchent à avoir plus d’information sur leurs clients, d’où le développement de procédés de surveillance pour toujours mieux adapter le marketing en magasin.

. Disruptions : Hollywood ou Silicon Valley : où est l’argent ? – NYTimes.com
L’industrie cinématographique et ses blockbuster ressemble à celle de la Silicon Valley. Les deux deviennent imprévisibles et instables et ne sont plus le moyen idéal pour faire de l’argent. Hollywood comme la Silicon Valley existent par leurs rares grands succès, sinon, les autres investissements moyens ont tendance à perdre de l’argent.

. Pourquoi les citoyens développeurs sont-ils l’avenir de la programmation – ReadWrite
Google ne recrute plus seulement des diplômés, mais désormais des gens compétents. Le Gartner parle d’ailleurs de citoyen développeurs, pour définir un utilisateur qui créé de nouvelles applications en utilisant les développements et environnements des autres. En 2014, le Gartner estimait que 25 % des applications de nouvelles affaires seraient développées par des citoyens développeurs. L’éducation traditionnelle dans le domaine du développement et de la programmation est déjà en passe d’être débordée par une multitude d’offres qui cherchent à s’adresser au plus large public possible.

. De Kickstarer au Bestsellers – ReadWrite.com
Comment un prototype de jeu lancé sur Kickstarter est devenu l’un des jeux récents les plus vendus ?

. Big Data bullshit – Christian Fauré
La causalité ne s’oppose pas à la corrélation, rappelle Christian Fauré. Les Big Data affirment plutôt l’importance du schème probabiliste bayésien qui travaille à partir d’échantillons. « Les Big Data ne sont pas des corpus immenses et stables mais des flux sans cesse mis à jours et évolutifs ». L’utilisation du schème probabiliste bayésien suppose une conception à rebours de la catégorie de causalité, en allant non plus des causes aux effets, mais des effets pour remonter aux causes, comme le fait Sherlock Holmes. Mais il y a longtemps que nos existences relèvent de probabilités davantage que de certitudes…

. La NSA attaquée en justice par l’EFF, Greenpeace et d’autres ONG – Numerama
« Aux USA, dix-neuf ONG se sont alliées pour combattre en justice le programme de surveillance et de collecte de la NSA. Les plaignants veulent prouver l’inconstitutionnalité du dispositif et brandissent en particulier le premier amendement de la constitution américaine. »

. Points : les panneaux de signalisation de la ville du futur s’appuieront sur les réseaux sociaux – L’Atelier
Des panneaux d’indication qui changent d’orientation, qui peuvent répondre aux requêtes des personnes via un panneau tactile ou qui peuvent déterminer et indiquer seuls (via les données extraites de réseaux sociaux, de flux d’information) des événements… Tel est le concept mis au point par la société américaine Breakfast – http://www.breakfastny.com. Des panneaux de signalisation intelligents, capables de s’adapter aux gens comme aux marques…

. La face cachée de la Silicon Valley – leJDD.fr
La Silicon Valley n’est pas toujours l’Eldorado rêvé. Un article qui remet les pendules à l’heure sur le rêve américain.

. Affaire Prism : il faut accélérer notre adaptation au numérique – LeMonde.fr
Pour Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Cnil, l’affaire Prism montre combien la maîtrise et l’utilisation des données personnelles des individus sont au coeur des enjeux stratégiques des Etats et entreprises. « L’univers numérique est aujourd’hui le continuum de notre univers physique et la protection des données personnelles et des libertés individuelles doit y régner, ici, comme ailleurs ». Pour la présidente de la Cnil, à l’ère de la transparence, nous devons renforcer le contrôle par des autorités indépendantes, les entreprises doivent intégrer cette exigence dans l’utilisation des données personnelles de leurs clients permettant de construire une offre de services durable et robuste. Enfin, l’Europe doit formuler des réponses politiques extraterritoriales.

. Désolé, mais l’internet ne change pas qui vous êtes vraiment – il ne fait que le révéler – GigaOM
Pour Alexis Madrigal – http://www.theatlantic.com/technology/archive/2013/07/camp-grounded-digital-detox-and-the-age-of-techno-anxiety/277600/ – nous rêvons que la vie moderne nous permette des relations plus modernes et honnêtes avec les autres. En fait, l’internet et les réseaux sociaux ne sont pas la source de nos problèmes. Le monde en ligne n’est pas plus non réel ou inauthentique que le monde offline. Nous déconnecter ne nous transformera pas non plus en personnes meilleures, au mieux, cela ne nous permettra que de mieux révéler ce que nous sommes vraiment.

. L’âge numérique des transports – Deloitte University Press
Deloitte publie un rapport sur l’importance de l’information pour révolutionner nos modes de transports.

. Partageons le code source de nos tiers-lieux – Deskmag
« Pour Yoann Duriaux, « les tiers-lieux sont des médicaments indispensables pour les territoires », explique le cosignataire du manifeste des Tiers Lieux.

. « Pirate box » : un réseau alternatif à Internet voit le jour à Clermont-Ferrand – La Montagne
Un réseau de pirate box voit le jour à Clermont Ferrand avec 6 premières Share Box : https://www.facebook.com/pages/The-Share-Box/520401951307342?fref=ts

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