Quand les murs auront des capteurs

Une étiquette RFiD n’est rien sans son lecteur qui, lui-même et tout comme les lecteurs biométriques ou de cartes à puce, ne sert généralement que s’il est relié à un ordinateur, lui-même relié à un système d’information. On voit aujourd’hui apparaître des systèmes hybrides combinant RFiD, biométrie, cartes à puce, systèmes de péage ou de droits d’accès, etc.

On trouve une illustration de ce type de système hybride dans le RFiD Journal avec le projet Hammer (pour « Hand-held Apparatus for Mobile Mapping and Expedited Reporting« , que l’on pourrait traduire par dispositif portable de cartographie et d’enquête mobile).

Initié par un archéologue de l’armée américaine, il combine, PDA, GPS, scanner de codes barre, caméra, lecteur d’étiquettes RFiD dans le but de faciliter l’analyse de sites archéologiques, mais aussi de détecter les traces et signes d’érosion ou de détérioration d’une zone. Le projet pourrait à terme intéresser ingénieurs, militaires, services d’urgence ainsi que les services de préservation de l’environnement, de gestion des espaces publics, etc.

HAMMER (Hand-held Apparatus for Mobile Mapping and Expedited Reporting )

De son côté, Roland Piquepaille fait état de deux projets visant à se protéger des tremblements de terre. Le premier, de l’université de Washington à St Louis, utiliserait un réseau de capteurs sans fils dans des bâtiments afin de les rendre plus résistants aux séismes. En fonction du degré d’oscillation, le système adapterait la pression des amortisseurs de choc intégrés à la structure du bâtiment. Ceux-ci sont remplis d’un fluide qui contient des particules d’acier en suspension, et qui se solidifie sous l’effet de l’électricité envoyée par le système de détection.

Le second projet (en VF), dont nous vous parlions déjà , combine RFiD et capteurs sans fils afin de mesurer les vibrations et différences de température, d’humidité et de teneur en certains gaz, de sorte à pouvoir prévenir les habitants pour qu’ils puissent s’enfuir à temps.

Ce réseau de capteurs, qui serait d’autant plus puissant qu’il équiperait également les bâtiments environnants, faciliterait de plus l' »autopsie » des bâtiments en cas d’effondrement, et donc la détection des points défaillants, mais aussi celle d’éventuels survivants, note pour sa part Nanowerk.

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