Les petits arrangements du capital-risque – Fusion

Le journaliste Kevin Rose de Fusion pointe du doigt les petits arrangement du capital-risque américain. Les grandes sociétés du secteur investissent massivement dans des start-ups dirigées par des associés et partenaires. Une pratique d’initiés assez courante semble-t-il, mais qui pose tout de même quelques questions éthiques, estime Rose, qui rapporte s’être fait copieusement insulté sur Twitter par des capitaux-risqueurs en discutant de ce sujet. Le problème est que les startupeurs éconduits par ces grandes sociétés du capital-risque peuvent légitimement se poser des questions sur les raisons qui les ont écartés des mises de fonds : leur projet était-il mauvais ou l’un des associé a-t-il l’objectif de lancer une société concurrente ? Le capital-risque n’est pas sans conflits d’intérêts. Mais les entrepreneurs doit-ils apprendre à se soucier des investisseurs potentiels qu’ils rencontrent de peur qu’ils récupèrent leurs idées pour les utiliser à des fins personnelles ? Bien sûr, le capital-risque n’est pas censé être juste, rappelle le journaliste. Il cherche juste les entreprises pouvant avoir les meilleurs rendements.

Si l’industrie de la technologie est aussi importante pour l’avenir de l’Amérique que le pense la Silicon Valley, peut-être devrait-elle réfléchir à assurer une distribution plus méritocratique de ses financements, estime Rose. Et Rose d’inviter le capital-risque à réfléchir à introduire un peu d’éthique et à instituer des règles plus claires autour de ces questions de conflits d’intérêts. Comme, à minima, ne pas investir de l’argent dans des startups dans lesquelles nos associés occupent des postes de cadres supérieurs. Rose en exprime quelques autres… Sans grande conviction d’être écouté.   

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