Interdire les sacs plastiques pour sauver la planète – Classe Eco

Sur son blog, l’économiste Alexandre Delaigue revient sur le projet d’interdiction des sacs plastiques jetables lancé par le ministère de l’Ecologie. Mais que sait-on de la mesure d’impact environnemental réelle d’une telle mesure et comment mesure-t-on celle des alternatives, questionne l’économiste.

Il évoque le livre du journaliste Prashant Vaze – il aurait pu également évoquer ceux de Fred Pearce ou Colin Beavan qui font un peu les mêmes constats, comme nombre des témoignages de ceux qui ont voulu vivre selon des principes écologiques – qui a tenté pendant un an de vivre en minimisant son empreinte environnementale et a montré que cette tentative était souvent contre-intuitive : l’achat local ayant parfois un bilan carbone bien plus mauvais qu’un produit importé, l’utilisation d’un lave-vaisselle pouvant être plus économe que faire sa vaisselle à la main, etc.

Certes, les mesures écologistes ne peuvent se résumer à leur seul bilan carbone, comme le souligne un commentateur énervé. Mais ce que pointe finalement assez bien l’article iconoclaste d’Alexandre Delaigue, c’est la difficulté que nous avons à comparer et évaluer l’impact écologique de chacun de nos choix. De nombreux facteurs entrent en compte dans l’évaluation d’une solution et de ses concurrentes et les débats et disputes entre experts évaluant l’impact de chacune, participent à rendre les solutions écologiques encore plus floues. Evaluer l’impact d’une mesure – comme tente de s’y initier l’initiative participative du MIT, ClimateCollab – n’est finalement pas si simple.

A partir de quand le bilan carbone d’un bus est-il meilleur que celui d’une voiture ? Et s’il n’a pas assez de passager la meilleure mesure est-elle de le supprimer ?…

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