La techno, une classe culturelle ? – New York Times

Farhad Manjoo pour le New York Times s’est rendu au fameux festival SXSW. Là-bas, cette année, tout le monde semblait porter des vêtements de Ministry of Supply, une entreprise qui fait des vêtements de ville pour hommes avec des performances de vêtements de sports, tout le monde mâchait des GoCubes, ces nouveaux chewing-gum à la caféine,… Pour Manjoo, ce ne sont pas là des choix accidentels de produits : “ils sont les signifiants d’une nouvelle classe culturelle influente”. Pour lui, SXSW montre surtout comment la technologie s’échappe du matériel et du logiciel et combien elle se transforme en une culture et un style de vie.

Si on s’ennuie un peu dans les conférences tech qui peinent à faire à sens à l’ère de la collaboration en ligne instantanée, elles semblent prendre un nouveau sens par l’affirmation d’un style de vie, d’une culture, qui se dissémine au-delà des applications, au profit de nouveaux produits, conçus, informés, développés par les théories et les pratiques qui ont présidé au développement des entreprises de technologie, explique-t-il. Comme c’est le cas des GoCubes, développés par Michael Brandt et Geoffrey Woo de Nootrobox, des informaticiens de formation, qui ont appliqué des techniques d’ingénierie pour mettre au point leur pâte à mâcher et leurs compléments alimentaires, en y appliquant des techniques d’ingénierie.

Sur The Verge, Casey Newton part d’un constat assez proche en pointant du doigt qu’il n’y a pas eu d’annonce de grands projets en rupture à SXSW cette année. Si les avancées en matière d’intelligence artificielle autour de la victoire d’AlphaGo de Google, des véhicules autonomes, des techniques pour limiter le harcèlement en ligne… ont bien été évoqué, leurs perspectives d’accomplissement semblent encore lointaines, laissant le grand festival des nouvelles technologie un peu orphelin en terme d’annonces, mais pas en interventions intéressantes, comme le montre la couverture du Monde.fr sur le sujet

Pour le journaliste Eric Scherer, si cette édition a été plus pauvre en annonces, elle ne l’a pas été en réflexions explique-t-il en tentant de faire un vaste panoramas des questions qu’il a vu aborder, tellement vaste qu’il est difficile à résumer. Alors allez le lire !

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