Y’a-t-il une killer app de la fibre ? – New York Times

Conor Dougherty pour le New York Times s’est rendu dans deux villes du Missouri et du Kansas où Google a déployé son programme de fibre optique pour voir ce que les gens faisaient d’un tel débit… Et bien, rien d’exceptionnel pour l’instant. Si on y trouve quelques projets (comme une maison modèle pour démontrer les vertus de l’internet des objets ou un service qui va permettre aux gens de transformer leurs ordinateurs en serveurs, ou encore une entreprise qui relie via la fibre des bornes d’incendie, des ascenseurs ou des caméras de surveillance…), la fibre pour l’instant se contente de doper les usages que l’on connait aujourd’hui : les utilisateurs passent plus de temps à faire des recherches sur le net, à regarder des vidéos… Google envisagerait d’utiliser ces réseaux locaux pour tester de nouveaux services, comme la publicité télévisée ciblée.  Une étude a montré qu’un tiers des ménages à faible revenu avaient opté pour ce service contre trois quart des ménages les plus riches (le service coûte entre 70 et 120$ par mois, sans compter l’installation). Le principal avantage visible, pour l’instant, c’est d’avoir dopé le nombre de startups locales.  

Sur Slate.fr, Claire Levenson revient sur un autre exemple américain, celui de la ville de Chattanooga, dans le Tennessee qui elle a développé son propre réseau très haut débit municipal. On y voit également affluer des startups… à une différence près : la promesse que l’internet à très haut débit, restera neutre, et ne favorisera pas les services de Google sur ceux de ses concurrents. 

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