Le site Big Think nous informe d’une étude tendant à démontrer que la possession d’une bonne mémoire de travail serait une bonne protection contre la dépression. Rappelons que la mémoire de travail est la capacité de garder à l’esprit une information et à l’utiliser dans les minutes qui suivent : par exemple se souvenir d’un numéro de téléphone ou d’un digicode qu’on vient de vous donner. C’est un concept assez proche d’un autre concept des sciences cognitives, la mémoire à court terme, mais, comme nous le rappelle la Wikipédia, cette dernière concerne exclusivement le souvenir, tandis que la mémoire de travail implique à la fois celui-ci et la manipulation de l’information. En général, notre mémoire de travail est susceptible de retenir environ 4 items simultanément.

Mais, nous explique encore l’article, ceux qui sont dotés d’une bonne compétence en la matière seraient capables d’éliminer plus aisément les pensées négatives. Dans son étude le docteur Tracy Alloway (en compagnie d’un de ses étudiants, John Horton) a testé 2000 volontaires entre 16 et 79 ans. Pour mesurer leur mémoire de travail, elle les a exposés à différentes formes s’affichant rapidement sur une grille de 4×4 cases, en commençant par un simple cercle puis en multipliant peu à peu les images. Plus le sujet était capable de se rappeler ce qu’il avait vu, meilleure était sa mémoire de travail. Alloway a également soumis les participants à un questionnaire censé mettre en lumière leur propension au pessimisme et à la dépression. La chercheuse aurait donc trouvé une corrélation entre la puissance de la mémoire de travail et la capacité à avoir une attitude optimiste et dynamique devant les circonstances.

Pour devenir plus optimiste, peut-on alors augmenter sa mémoire de travail ? Big Think pointe vers un article de Psychology Today indiquant des techniques pour y parvenir. A noter que l’auteur de l’article y affirme notamment que l’une des meilleures méthodes est l’usage du n-back, dont nous avons déjà plusieurs fois parlé dans nos colonnes.