Quel est l’impact de l’exercice physique sur le cerveau ? Pour qui pense que la science possède là-dessus des réponses définitives, voici deux infos tout à fait récentes et… contradictoires ! La première nous est donnée par un post du Deric’s Mindblog (publié le 24 octobre 2016), qui nous résume un travail effectué par une équipe de l’université de Jyvaskyla en Finlande (présenté plus longuement dans un article de blog du New York Times, datant de février, donc un peu plus ancien, mais assez récent tout de même), qui ont effectué des recherches sur les rats, pour lesquels ils ont inventé des activités correspondant aux exercices suivants : la musculation (soulever des poids), l’entraînement de haute intensité (qui consiste à alterner des moments d’efforts intenses et des périodes de récupération) ou les exercices « cardio » comme le jogging ou le vélo. Pour ces chercheurs, le cardio sort vainqueur du comparatif, en encourageant la création d’un plus grand nombre de neurones dans l’hippocampe et stimulant l’apprentissage. L’exercice à haute intensité vient derrière, quant à soulever des poids, ça ne sert à rien.

Tout cela est bel et beau, mais que penser alors de cet article publié dans Big Think le 30 octobre (4 jours après le post du Deric’s Mindblog, donc), qui fait référence aux travaux d’une équipe, australienne cette fois, qui a effectué des tests sur des patients atteints de « déficience cognitive légère » (souvent prélude à la maladie d’Alzheimer) et a découvert que soulever des poids était particulièrement bon pour le cerveau et protégeait contre la démence sénile ? Pour Yogi Mavros, qui a mené la recherche, « Nous avons découvert dans cette étude que l’amélioration de la fonction cognitive [des sujets] était liée à leurs gains de force musculaire. Plus les gens étaient forts, plus les bénéfices pour le cerveau étaient importants ».

Alors que faut il en déduire ? Faites votre choix !… En attendant qu’une équipe découvre que regarder la télé est de très loin le meilleur entraînement cérébral possible !