Les femmes et les jeux

Joueuses de Matrix 3 Pas facile à naviguer, mais passionante, l’enquête de Raya, une journaliste canadienne et joueuse invétérée, sur les femmes qui jouent aux jeux massivement multijoueurs. A l’été 2004, Raya a ainsi soumis un questionnaire à 110 joueuses, dont elle livre progressivement les résultats.

Quelques enseignements : une grosse moitié des joueuses a été initiée par son conjoint ou, moins fréquemment, ses enfants. Les joueuses apprécient particulièrement le côté social de ces jeux, s’y font des amis – et enregistrent comme ailleurs leur part de déceptions, voire de trahisons. Enfin, dans un univers essentiellement masculin, être femme semble être à la fois un handicap – à la fois parce que les contraintes domestiques les empêchent d’y consacrer autant de temps que les hommes, et parce que les joueurs ne s’attendent pas à ce qu’une joueuse soit du même niveau qu’eux – et un avantage : d’une part, la séduction sur les jeux en réseau se traduit par une moindre agressivité, voire par des cadeaux (un objet, une arme, une aide face à un monstre particulièrement…) qui permettent aux joueuses qui les acceptent de progresser plus vite, mais en exaspèrent aussi certaines ; d’autre part, les femmes semblent plus efficaces lorsqu’il s’agit d’organiser un groupe, une guilde, ou de résoudre des querelles entre joueurs.

L’enquête n’a pas (encore ?) de « vrai » sommaire. On trouvera ici la liste des articles, numérotés.

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