« Le niveau de complexité atteint par l’informatique a engendré une crise qu’il n’est plus possible de surmonter qu’en réalisant un immense travail collectif de recherche », a déclaré Paul Horn, responsable des laboratoires de recherche d’IBM. Alors qu’IBM s’apprête à investir des millions de dollars dans les centres de recherche universitaires afin d’explorer la seule issue possible face au problème de la complexité croissante – le calcul autonomique (Autonomic Computing) -, la nécessité de disposer de systèmes capables de répondre dans la foulée aux changements de l’environnement se fait plus pressante. Le calcul autonomique est une métaphore biologique qui devrait, comme dans le corps humain, permettre à chacun de prendre des décisions et de faire des efforts sans s’encombrer du calcul du rythme cardiaque ou de la quantité d’adrénaline nécessaire à son fonctionnement. IBM a déjà engagé la recherche dans le domaine des algorithmes adaptatifs et des serveurs auto-guérissants.
L’info : S&T Presse USA – BE ETATS-UNIS, numéro 155, 17 octobre 2001, Mission Scientifique et Technologique – Ambassade de France à Washington – ADIT (http://www.adit.fr) – Abonnement gratuit par mel : be.usa@adit.fr et http://news.cnet.com/news/0-1277-210-7506099-1.html
Le projet eLiza d’IBM : http://www-1.ibm.com/servers/eserver/introducing/eliza/ et http://www.fing.org/index.php?num=1224,2