Aujourd’hui, c’est Vendredi

La Une du premier numéro de VendrediAujourd’hui sort en kiosque le premier numéro de Vendredi, un nouvel hebdomadaire qui entend recenser chaque semaine « les meilleures informations du net ». Dans cette aventure menée par Jacques Rosselin, le fondateur de l’excellent Courrier International, et Philippe Cohen, qui s’est longtemps occupé de Marianne2.fr, s’est également embarqué notre collaborateur et ami Jean-Marc Manach, qui depuis 2005 partageait l’aventure InternetActu en nous offrant son regard critique sur l’évolution de l’internet comme nous le rappellent ses formidables papiers.

Grâce à nos archives, nous gardons un peu de Jean-Marc avec nous, et nous lui souhaitons bonne chance, à lui et à toute l’équipe de Vendredi. Allez trouver en kiosque ce premier numéro, qui, avec son format long comme une home page de blog, vous fera découvrir la qualité et l’impertinence du web d’aujourd’hui. En ces temps de crise, proposer un titre qui vient en concurrence frontale avec des contenus gratuits est plutôt audacieux. Mais il suffit d’une bonne sélection, éclectique et curieuse, pour, vous le verrez, redécouvrir le web.

PS : Ah oui, j’espère que ceci n’explique pas cela, mais nous sommes plutôt contents que l’équipe de Vendredi ait choisi InternetActu dans ses sources de référence. Espérons que ce soit plus pour nos qualités que par amitié.

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0 commentaires

  1. Comment peux-tu ainsi remettre en cause mon intégrité professionnelle ?-)

    Ca n’a rien à voir avec de l’amitié, non plus que du copinage : de fait, il est difficile de trouver du contenu pertinent au sujet du Net, sur le Net, en français…

    La majeure partie des blogs et des billets parlent de technique, de gadgets, de logiciels, trop peu parlent des usages et de l’impact du Net sur la vie des gens.

    Et merci pour les compliments… que je te renvoie, et pas qu' »amicalement ».

  2. @ jmn « difficile de trouver du contenu pertinent au sujet du Net, sur le Net, en français » …

    Oui mais avoue que ce n’est pas très compliqué de traduire en français des contenus anglophones, ça l’est beaucoup plus de faire connaître dans le monde le peu de « contenus pertinents » que l’on trouve sur la toile française.

    A ce propos, je resignale une idée pas très compliquée ni très chère à mettre en oeuvre que j’avais proposée à Hubert il y a quelques années: doubler systématiquement tous les articles d’IA en anglais avec une page html « leurre » où serait copiée/collée la traduction automatique par Google de l’article en question. Ces traductions approximatives seraient indexées par les moteurs de recherches et figureraient en bonne place à côté de leurs équivalent anglais. Il suffirait de réaliser un petit script sur le serveur d’IA qui détecte d’où vient le clic. S’il vient d’un moteur de recherche, il suffirait de rerouter vers la page de « vraie page » de traduction automatique comportant le lien vers l’article en français, et non pas vers le « leurre » indexé par le moteur. Ainsi le contenu francophone serait diffusé à peu de frais. Si IA peut être critiqué parce qu’il ne traduit pas, au moins avec la solution que je propose, ne sera t’il pas accusé de mal traduire.

    Bref, c’est comme au judo, il faut utiliser les forces de l’adversaire!

    Exemple sur cet article: http://tinyurl.com/5zkbp6

  3. BOF… voilà ce qui me vient à l’esprit à la lecture de ce premier numéro de Vendredi. Je n’ai pas sursauté, je n’ai pas ri, je ne me suis pas emballé… je ne dois pas faire partie de la cible. Et tout de même 1,50 € le numéro ! Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère…

    Je continuerai donc à lire Le Canard Enchainé, Bakchich, Rue89, Libération, rezo, etc. et une sélection de quelques blogs au gré de mes e-pérégrinations 😉

  4. bravo, je l’ai acheté. vendredi c’est le papier de l’internet, mais aussi l’internet du papier. On peut contrairement a l’internet le lire dans les endroits les plus improbables… Dans l’avion, sur le mont blanc, dans le train, aux toilettes ;=)))

    Merci et bonnes chances – jlF

  5. Petite question impertinente…

    A part pour se faire de l’argent (est-ce vraiment possible dans le papier), quel est l’intérêt de ce Vendredi ?

    Pourquoi faire une revue de presse du web hors du web ?
    Le journalisme de lien sans les liens, et sans le journalisme (disons que du choix d’articles c’est à la limite du journalisme), c’est risqué quand même…

    Bon courage et bonne route quand même !

  6. J’espère que ce canard sera distribué ici (ile de la Reunion) vu la qualité des
    personnes réunies…

    @JMM : Ce sera un plaisir de te lire.. sur papier
    @Toute la FING : Mes amitiés..
    @CI : pff j’ai loupé un numéro en septembre 🙁

    Mickaël
    http://www.alchime.net

  7. @Yarqaba : l’intérêt ? aucun pour ceux qui peuvent se permettre de scanner +- 600 flux RSS et qui passent donc leur vie sur netvibes/google reader & Cie, mais je ne connais personne qui trouve le temps de lire autant de flux.

    L’intérêt (bis) ? permettre donc à ceux qui, internautes ou non, ont envie de savoir ce qui se dit, ici ou là, sur l’internet : nous ne prétendons pas à l’exhaustivité, nous cherchons juste à aider ceux qui se demandent ce que l’internet peut apporter au débat démocratique.

    Du journalisme sans lien…? Nous cherchons un moyen de pouvoir renvoyer, sur papier, les lecteurs aux billets cités, mais c’est encore compliqué : les tinyurl-like sont impubliables tel quels, sur un journal papier en tout cas, et les QR Code 2D ne sont lisibles que via des portables…

    … »et sans le journalisme » ? La majeure partie des rédactions vivent au rythme des dépêches AFP, Reuters, AP & Cie; Vendredi, a contrario, se nourrit de « la meilleure rédaction du monde » : l’internet, et sa capacité à réagir à (ou émettre) quelque information que ce soit, ce qui nous permet, a contrario, de pouvoir « choisir » des articles hors la doxa journalistique…

    Accessoirement, Vendredi a été créé par Jacques Rosselin (fondateur du Courrier international), Philippe Labarde (ex-ponte du Monde et de la Tribune, entre autres), et Philippe Cohen (ex-rédac’ chef de Marianne2.fr) : on fait pire, en matière de journalisme…

    Et c’est dailleurs précisément parce que j’avais affaire à des journalistes émérites que j’ai décidé de quitter InternetActu.net & Cie pour me lancer dans l’aventure de Vendredi.

    Oui, c’est risqué, mais il ne se crée un hebdo que tous les 10 ans, en France, et il aurait été dommage de ne pas y participer, d’autant que ce « journalisme de liens », dont parle beaucoup Narvic (entre autres), est encore à inventer, et que Vendredi peut y contribuer…

  8. Après avoir lu deux numéros, j’ai pu me faire une opinion.

    Une agréable impression d’indécence! Vendredi soulève les jupes du Net et en montre le meilleur. Une bonne leçon pour les politiques et les journalistes qui penseraient encore qu’on n’y trouve que du graveleux. Et bien pas du tout, Vendredi prouve qu’au delà de l’impertinence, le Net est un lieu de pensée critique, de dialogue, et d’élaboration.

  9. Résumer « +- 600 flux RSS » sur une feuille de choux n’est ce pas réducteur ? A quoi bon observer l’horizon par le trou de la serrure quand on a la fenêtre ouverte à côté ? Quant à soulever les jupes du Net, ça ne ferait même pas rougir un séminariste ! Il reste l’argument des « huiles » fondatrices. J’aurai préféré apprendre que l’initiative venait de quelques bidouilleurs installés dans un garage pas chauffé ! Bon je plaisante mais ce Vendredi ne m’a pas convaincu et je doute qu’il fasse long feu… Bonne chance tout de même.