La montée de la consommation collaborative

whats_mine_is_yours_cover« La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs », explique le site éponyme lancé par Rachel Botsman et Roo Rogers, les auteurs de What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative). Ceux-ci affirment d’ailleurs que cette pratique est en passe de devenir un « mouvement ». Un mouvement qui va des places de marchés mondiales comme eBay ou Craiglist à des secteurs de niches comme le prêt entre particuliers (Zopa) ou les plates-formes de partage de voitures (Zipcar). Un mouvement dont les formes évoluent rapidement, comme le montre le secteur automobile par exemple, où nous sommes passés de la vente de voitures par les constructeurs au partage de voitures (Zipcar, StreetCar, GoGet… et Autolib bientôt à Paris) au covoiturage (Nuride qui est plutôt un système de compensation pour inciter les gens à prendre d’autres types de transports, Zimride, Goloco ou Covoiturage en France) à la location de voiture en P2P (DriveMyCar, GetAround, RelayRides, WhipCar). Dans la monnaie, nous sommes passés des banques établies, à des systèmes de prêts entre particuliers (Zopa, Peepex…), puis à des monnaies alternatives (Superfluid ou Batercard…).

« La consommation collaborative modifie les façons de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également comment nous consommons », affirment ses défenseurs. De nombreuses nouvelles places de marchés voient ainsi le jour en ligne : que ce soit les systèmes qui transforment les produits en service (on paye pour utiliser un produit sans avoir besoin de l’acheter), les marchés de redistribution (qui organisent la redistribution de produits utilisés ou achetés quand ils ne sont pas ou plus utilisés) et les styles de vie collaboratifs (des gens avec des intérêts similaires s’assemblent pour partager bien, temps, espace, compétences, monnaie, comme dans le cas des achats groupés sur l’internet via les ventes privées, ou du développement des espaces de Coworking comme les Cantines en France). La liste des sites web permettant ce type d’échanges gagne toutes les thématiques : de l’échange de maison (HomeExchange) à la location de chambre ou de canapés chez le particulier (Airbnb et Couchsurfing) ou de parking en ville (ParkAtMyHouse), voire de jardins (Urban Garden Share ou Landshare)… au prêt de matériel électroménager (Zilok), à celui des produits culturels (Swap), ou de fringues (thredUP), ou à l’échange de la production du jardin (LePotiron)… jusqu’au partage de compétence (Teach Street ou Brooklyn Skill Share) et bien sûr au don d’objets usagers (Kashless, FreeCycle et autres Ressourceries…).


Vidéo : la vidéo promotionnelle du livre de Rachel Botsman et Roo Rogers.

Les fans du partage ont déjà leur magazine : Shareable.net. D’un coup, L’âge de l’accès que décrivait brillamment Jeremy Rifkins dans son livre semble être en passe de s’être réalisé… mais pas de manière uniforme. Les visions et les modèles économiques qui président à la « consommation collaborative » n’ont pas tous la même orientation politique, ne partagent pas toute la même vision de l’économie et du fonctionnement de nos sociétés, tant s’en faut. Certains donnent clairement lieu à des modèles d’affaires qui n’ont rien d’altruiste (Groupon a généré 500 millions de dollars de revenus cette année), alors que d’autres proposent ouvertement un autre modèle de société et d’échange.

La consommation collaborative : notre mode d’échange par défaut

Pour Rachel Botsman et Roo Rogers ces systèmes ont « tendance à devenir, par défaut, la façon dont les gens échangent que ce soit des biens, des lieux, des compétences, de la monnaie ou des services ». Et des sites de ce type apparaissent chaque jour, tout autour du monde. Mode ou phénomène de niche qui devient phénomène de masse ? Difficile à dire parce qu’il n’est pas évident d’arriver à mesurer ce phénomène.

C’est pourtant ce que veut proposer le site Collaborative Consumption, tenter de donner une mesure au phénomène, tout en recensant les outils et en centralisant la discussion sur cette évolution, pointe Bruce Sterling sur Wired.

Jenna Wortham pour le New York Times a ainsi loué un Roomba, ce robot aspirateur, pour 24 heures via la plate-forme SnapGoods. Une plate-forme parmi de nombreuses autres comme NeighborGoods ou ShareSomeSugar. Il existe bien d’autres services de ce type, allant des services d’achats groupés comme Groupon ou Vente privée, aux sites de voyages entre pairs comme Airbnb, aux sites d’échanges de maisons comme Home Exchange, voir même aux sites d’investissements collaboratifs comme My Major Company ou Kickstarter.

kickstarter

Il y a plusieurs formes de consommation collaborative : les formes où l’on achète en commun, de manière groupée, un bien ou un service pour obtenir le plus souvent un prix ; et les formes où les gens se prêtent, se donnent ou s’échangent des biens et services plutôt que de les acheter, estime Jenna Wortham.

Pour Ron Williams, cofondateur de SnapGoods, ce phénomène est lié à ce qu’il appelle « l’économie de l’accès » qu’évoquait Jeremy Rifkins. « Il y a une sensibilisation croissante au fait que vous n’êtes pas toujours heureux d’hyperconsommer. La notion de propriété et la barrière entre vous et ce dont vous avez besoin est dépassée. » La crise est également passée par là et le fait de pouvoir tester un produit avant de l’acheter réfrène (à moins qu’elle ne l’encourage) l’hyperconsommation dans laquelle notre société a depuis longtemps basculé, comme le souligne Gilles Lipovetsky dans son essai sur la société d’hyperconsommation.

Pour autant, ces places de marchés ne devraient pas renverser le modèle traditionnel avant longtemps, estiment les spécialistes. « Ce n’est pas la fin de notre vieille façon de consommer. Mais petit à petit, l’échange entre pairs pourrait bien devenir la façon par défaut dont nous échangeons », estime Rachel Botsman.

Passer du produit au sens de la communauté

En attendant, les gens louent un nécessaire de camping pour un voyage, plutôt que de l’acheter, passent la nuit chez d’autres habitants plutôt qu’à l’hôtel… Pour les gens qui louent leur matériel, c’est une façon de se faire un peu d’argent, voire de rentabiliser leur achat. Ce n’est pas pour les économies qu’ils permettent de réaliser que ces services devraient gagner en popularité, mais parce qu’ils renforcent le sens de la communauté. « Ces services transforment un bien de consommation en un moyen de rencontrer ses voisins », estime un utilisateur actif. « Nous surfons sur le désir d’avoir toujours de réelles connexions avec la communauté », estime Paul Zak, directeur du Centre pour les études en neuroéconomie de la Claremont Graduate University. L’interaction sociale réduit l’émission d’hormones de stress, même en ligne, estime le chercheur qui a montré que poster un message sur Twitter déclenchait une libération d’ocytocine, un neurotransmetteur de satisfaction. Selon lui, le commerce en ligne est appelé à se déplacer au-delà des transactions pour développer l’interaction et les contacts sociaux, comme nous le faisons déjà dans les magasins réels. « Le web ramène le business à l’individu à mesure que les sociétés de commerce en ligne deviennent plus petites, plus spécialisées, de niches. Paradoxalement, le web nous ramène à un modèle d’affaires centré sur l’humain. »

Voilà longtemps que les places de marchés comme eBay utilisent la notation et les critiques des consommateurs pour créer un sentiment de confiance entre les participants et éliminer les participants non fiables, en plus de protections techniques. Cette nouvelle vague de systèmes de pairs à pairs utilise également les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter pour susciter de la confiance. « Cette nouvelle économie va être entièrement basée sur la réputation, qui fait partie d’un nouveau tournant culturel : votre comportement dans une communauté affecte ce que vous pouvez faire ou ce à quoi vous pouvez accéder dans une autre », estime Rachel Botsman. Pas sûr que la réputation soit aussi poreuse d’une communauté l’autre, ni que l’utilisation des sites sociaux comme systèmes d’identification suffise à transformer la relation d’échange. Comme le montre le succès du BonCoin, il n’y a pas nécessairement besoin de ce type de fonctionnalités pour développer les échanges.

À lire aussi sur internetactu.net

0 commentaires

  1. Excellent article, très complet!
    J’ai lancé un blog il y a peu sur la consommation collaborative, phénomène qui je le crois, va profondément révolutionner nos habitudes quotidiennes :
    http://consommationcollaborative.com. Malheureusement, le temps me manque un peu pour écrire de façon un peu plus suivie.
    Les rédacteurs intéressés sont les bienvenus!

  2. Bel article très complet sur la #collcons comme l’appellent les twittereurs !
    Un nouveau site à ajouter à votre liste :

    http://www.voiturelib.com : un service de location de voitures entre particuliers

    Voiturelib permet de trouver une voiture à louer 2 fois moins cher que dans les enseignes classiques, ou de mettre sa propre voiture au travail pendant qu’on ne s’en sert pas.

    Nous avons lancé le service en mai 2010 et ça décolle fort ! Le principe est généralement le même que pour les autres sites que vous mentionnez : partager les ressources existantes pour en optimiser l’utilisation, plutôt que de produire toujours plus.

  3. Merci encore et félicitations à toute l’équipe d’internet actu pour ces articles riches qui expliquent admirablement les tendances émergentes en cours !

  4. L’autopartage existe dejà en France : Autolib à Lyon, de nombreuses coopératives et entreprises se regroupant dans le réseau France autopartage. D’ailleurs, ces initaitives diverses d’autopartage illustrent bien la diversité des modèles économiques. On trouve des entreprises privées (Caisse commune à Paris, mais les grands loueurs de voiture s’y mettent (Hertz, Avis) et même les constructeurs : Peugeot) mais aussi des associations et des sociétés d’économies mixtes, avec des valeurs très diverses (engagement écolo, transformation de la mobilité urbaine)…

  5. Merci pour ce super article !
    On peut rajouter le projet super-marmite qui vient de voir le jour en France, et qui permet à chacun de revendre des parts de plats préparés chez soi aux personnes de son entourage… en quelques semaines d’existence, on trouve déjà de bonnes adresses où aller acheter du couscous ou des cookies chez l’habitant : super-marmite.com

    Et puis, dans les concepts intéressants de mutualisation/consommation collaborative, il y a ce magasin de vente de vêtements en lignes, shop-and-club.com, qui en proposant une adhésion à son site marchand, promet de ne plus faire de marges à la revente d’habits et donc de réduire de 40% le prix des vêtements. Malheureusement, le site vient d’arrêter d’afficher tous les coûts d’achats des vêtements (coût de la matière première, coût au producteur, coût du transport, etc… ) alors que dans ses débuts, il y avait une totale transparence qui permettait à nous, consommateurs et adhérents, de savoir si le produit était écologique, responsable, et de bonne qualité… Mais il ne faut pas douter que cela viendra à nouveau, et que bientôt, nous aurons accès à toute l’information sur le processus de fabrication des produits et ses coûts. Et le jour où l’on connaîtra, ne serait-ce que le coût de la publicité par produit, on changera notre manière de consommer. Idem si l’on réussit à partager les arnaques sur les produits, comme sur tous ces aliments qui coûtent deux fois plus chers juste parce que l’emballage est réalisé par une marque alors que le produit sort de la même usine…

    Si l’on déroule le fil, le développement de cette consommation collaborative pourrait, à terme, limiter la publicité telle qu’on la connait (imposée et coûteuse) favoriser une consommation plus équitable et plus locale, et de meilleure qualité.

    Ce qui est intéressant, c’est qu’au niveau des modèles d’affaires, il tendent vers une réduction des coûts pour le consommateur, d’abord parce qu’il y a mutualisation des frais, mais aussi en raison de la diversité des modèles d’affaires possibles une fois que l’on atteint une forte réputation sur le web. Un exemple :. Ulule, un site de soutien par le micro-financement aux projets dans le même modèle que Kickstarter est le tout premier à proposer un service gratuit, sans marge… Son modèle d’affaire repose sur la réputation de ses API que la société propose d’installer chez tous ceux qui souhaitent développer des sites de financement en ligne…

  6. Article effectivement très intéressant. Je pense que cela contribue à créer Web 4.0. En effet si le consommateurs commencent à se grouper ils deviennent ainsi des lobbies actifs faisant changer les comportements des constructeurs, manufacturiers pour qu’ils cessent d’inclure des produits nocifs ou détruisant la planète.

    Pour cela nous devons créer un consu pedia dans lequel tout un chacun pourra documenter les produits et services qui lui paraissent en accord avec ses « valeurs ». Une sorte de notation vis à vis des valeurs. Ces valeurs peuvent être multiples consommation locale, durable, mais aussi Hallal, kascher, sans allergènes, et d’autres. Basé sur un scoring adapté à chacun chaque produit pourra être validé pour vous au moment de votre achat sur votre portable.

    Le site s’appelle customersvalues.ning.com et nous sommes en train de créer l’association. Venez nous rejoindre vos idées seront les bienvenues.

  7. Excellent article, très intéressant et très complet.
    Cependant un autre site est à noter dans votre liste:

    http://www.wallbooking.com : un site d’échange de logement dédié principalement aux étudiants.

    Wallbooking permet aux étudiants du monde entier d’échanger leur logement avec d’autres étudiants, que ce soit pour les vacances, les week-ends mais aussi les stages à l’étranger, notamment lors de programme d’échange erasmus.

    Le principe de notre site s’inscrit également dans le cadre de la consommation collaborative, et plus particulièrement chez les jeunes.

    Le site est ouvert depuis mi 2010 et commence déjà à compter pas mal de membres!

  8. @tout ceux qui ont profité du référencement de cet article pour venir évoquer leur propre service, d’une manière bassement mercantile, je ne tire pas mon chapeau. J’aurais préféré de beaucoup que vous nous donniez votre sentiment sur ce mouvement, les limites que vous y voyez ou que l’on vous oppose souvent. Il est bien évidemment impossible d’évoquer tous les services existants… ce n’était d’ailleurs pas le but de cet article, qui avait plutôt vocation de montrer l’éventail des possibles dans le domaine en esquissant une rapide typologie.

    Pour ceux que le sujet intéresse, signalons un autre article intéressant :
    « A quoi bon posséder des biens, les stocker, les entretenir, les protéger des voleurs, lorsqu’on dispose d’une offre illimitée de produits et de services accessibles en quelques clics ou moyennant la signature d’un contrat de location ?

    Si cette tendance ne se limite pas au numérique, c’est sur Internet que la révolution est le plus avancée », explique Ramón Muñoz pour El Pais traduit par Courrier international. Pour Muñoz, l’explication de cette tendance, à voire la propriété comme un fardeau, s’explique par sa complexité (Spotify est plus simple à utiliser que d’avoir à gérer ses morceaux sur son ordinateur) et bien sûr par la crise qui conduit beaucoup d’entre nous vers la location plutôt que vers la propriété.

  9. C’est bizarre que le journaliste du Monde mentionne plein de sites américains et pas le site français qui incarne le mieux la consommation collaborative : je suis membre de ce site depuis 2005

    consoglobe.com propose en effet toutes les facettes dont on parle ici : les infos pour la pédagogie des consomamteurs entre eux, plusieurs services de consommation alternative. (http://www.consoglobe.com)

    c’est je crois le seul site qui propose tous les services entre particuliers que sont la location, le don, le troc, l’occasion,le shopping humanitaire, les tests consommateurs,, etc…

    ce journaliste n’a pas cherché bien loin (voir france info : http://www.france-info.com/chroniques-bien-choisir-2010-07-02-la-consommation-non-marchande-458991-81-207.html)

    et

  10. @Jimmy : je ne suis pas journaliste au Monde, contrairement aux apparences. Et ce n’est pas parce que vous mêmes êtes membre d’un site depuis très longtemps ou qu’on en parle dans les médias, qu’il est réellement au centre du monde et des usages. Attention à l’éthnocentrisme de pratique ;-).

  11. Cher rédacteur,

    Alors que votre article reprend clairement un maximum de références outre-atlantique, si le sujet nous intéresse et nous attire, ce sont les exemples français qui vont nous intéresser de façon plus pertinente. Cela ne retire en rien la qualité de votre article, mais pour aller plus loin, ce sont bien les français que nous voudrions connaître..

    Dans ce sens, et sans vouloir faire magazine / catalogue / référencement, c’est important pour moi, et pour tous les utilisateurs que vous souhaiterez sensibiliser à la consommation collaborative, si jamais vous en êtes convaincus, j’ai envie et besoin de connaître les initiatives françaises.

    Merci donc d’essayer de ne pas les envoyer au coin directement.

    « J’aurais préféré de beaucoup que vous nous donniez votre sentiment sur ce mouvement, les limites que vous y voyez ou que l’on vous oppose souvent. »

    C’est pour cela que vous êtes journaliste et qu’ils sont spécialistes, pour attendre vos questions quand vous faites des dossiers spécialisés sur leur sujet.
    Comme je n’aime pas faire de remarques sans faire de proposition, je vous propose que nous collaborions à un article sur les français qui font ça, en leur demandant les clés et les limites, et de faire un aperçu des initiatives de l’hexagone, qu’en dites-vous?

  12. @Zoupic : Je ne suis convaincu de rien pour ma part. Je rends compte en donnant mon avis. Je ne cherche pas nécessairement à sensibiliser à ce sujet, mais à le faire connaître. Sur le fond, je suis un peu partagé, comme je tente de le dire dans l’article, parce qu’on trouve plusieurs philosophies derrière le même mouvement.

    Pour ma part, faire une liste des français qui font cela ne m’intéresse pas beaucoup (dans cet article, les exemples venaient de partout et il y en a de partout : faire une liste reviendrait à dresser un catalogue à la Prévert sans grand intérêt, autre que sa poésie), par contre j’ai envie de mieux comprendre pourquoi ils le font et les limites qu’ils rencontrent. Et pour faire cela, tout est toujours possible. 😉

  13. Très bon article!
    Je suis personnellement assez peu fan du terme « consommation collaborative » car il s’agit d’usage et non de « consommation » (qui est, au sens propre du terme, une destruction)
    Je lui préfère de beaucoup « économie du partage »

  14. Je souhaiterais apporter un petit complément d’information. La consommation collaborative favorise l’économie de fonctionnalité, et est donc en faveur des ménages, ça, vous l’avez bien mis en exergue.

    En revanche, elle permet également d’agir en faveur de l’environnement (réduction de la production de déchets, des émissions de CO² due à la surconsommation, etc.), ce qui est très loin d’être négligeable.

  15. Si jai opté pour le prêt entre particulier cest sur conseil de cadre dans le milieu financier. Beaucoup de ménage et entreprise se voit refuser des prêts par des banques pour diverses raisons alors essayant de palier un tant soit peu a cela ceci savère un secteur a profits.
    Prêt compris entre 5000? et 1000.000?
    Le taux est de 3% l’an je précise et la durée maximale est de 15 ans .
    Il n’y a aucun frais de dossier ni frais de notaire Pour votre prêt cela est possible dans une période maximum de 48 heures et s’agissant d’un prêt entre particulier, le délai du prêt ne peut excéder 15 ans .Veuillez bien m’annoncer la durée comptez de votre prêt si vous étés intéressé?
    ou laisser moi message par mail. poncelet-sebastin@hotmail.fr

  16. La consommation collaborative est une réelle alternative au coût élevé de la vie courante. De plus, la rencontre avec l’autre est un plus qui créé du lien social, et on en a vraiment besoin, surtout de nos jours.

    Le covoiturage, le cohébergement, le colunching, le coworking sont autant de façon de rencontrer d’autres personnes tout en réalisant des économies.

    Et comme vous le dites, en utilisant cette consommation collaborative, on fait aussi de l’écologie, surtout pour le covoiturage.

    Le cohébergement peut aussi joué un rôle écologique, en évitant la surconsommation généré par certains hôtels http://www.hrimag.com/La-surconsommation-clouee-au.

    En somme, c’est à nous d »être responsable, et utilisé la consommation collaborative est une façon de l’être.

  17. Bonsoir
    Je n’ai pas d’autres moyens d’entrer en contact avec vous c’est pour cela que je vous envoie ce mail en espérant qu’il aboutira à une relation d’affaire. Je vous fais par la même occasion toutes mes excuses concernant les désagréments que ce mail pourrait vous causer. Je voudrais porter à votre attention que je peux vous faire un prêt particulier allant de:
    5.000€ jusqu’à 1.000.000€ remboursable sur 10 ans (à discuter) à 4% d’intérêt l’an. Je dispose d’un compte où je verse mes indemnités de mission et mon salaire en particulier. J’entends faire tourner le dit compte.
    Vous avez besoin de faire un prêt, veuillez noter les domaines dans lesquels je peux vous aider:
    * Financer
    * Prêts immobiliers
    * Prêts à l’investissement
    * Prêt automobile
    * Dette de consolidation
    * Marge de crédit
    * Deuxième hypothèques
    * Rachat de crédit
    * Prêts personnels
    Vous êtes fiché interdit bancaire et vous n’avez pas la faveur des banques, ou mieux vous avez un projet et besoin de financement, un mauvais dossier de crédit ou besoin d’argent pour payer des factures, fonds à investir sur les entreprises.
    Alors si vous avez besoin de prêt n’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus sur mes conditions. Veuillez me contacter directement par émail
    poncelet.sebastien@yahoo.fr

    Merci à vous lire

  18. Bonsoir
    Je n’ai pas d’autres moyens d’entrer en contact avec vous c’est pour cela que je vous envoie ce mail en espérant qu’il aboutira à une relation d’affaire. Je vous fais par la même occasion toutes mes excuses concernant les désagréments que ce mail pourrait vous causer. Je voudrais porter à votre attention que je peux vous faire un prêt particulier allant de:
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