La carte fait le territoire
« La carte est le territoire, non parce qu’elle en serait devenue le reflet fidèle et exhaustif, mais parce qu’elle le produit, parce qu’elle le remplace à l’occasion, parce qu’elle interagit sans cesse avec lui. »
« La carte est le territoire, non parce qu’elle en serait devenue le reflet fidèle et exhaustif, mais parce qu’elle le produit, parce qu’elle le remplace à l’occasion, parce qu’elle interagit sans cesse avec lui. »
Les territoires électroniques qui fonctionnent ne reposent pas sur des outils mais sur un ou quelques animateurs qui cristallisent autour d’eux la conversation et les échanges en ligne. Une activité qui, si elle fait le sel de l’internet, n’est mise en valeur nulle part. Quand remettrons-nous l’animation dans le process de développement des TIC ?
Jusqu’où la Science-fiction peut-elle nourrir l’imaginaire scientifique et les choix politiques ? 1984, de Georges Orwell, a-t’il plus fait pour la lutte contre le totalitarisme ou bien, a contrario, a-t’il précisément donné des idées à ceux qui font le pari des technologies sécuritaires, au nom de la défense de la démocratie ?
Après la mode de l’externalisation (outsourcing), voici venu le temps du crowdsourcing. Le principe de fonctionnement de ces nouvelles entreprises est simple : utiliser le temps disponible des gens pour créer du contenu, résoudre des problèmes, voire même faire de la R&D, en transformant radicalement le management et l’économie du monde du travail. Un seuil qui pourrait déstabiliser l’équilibre des marchés existants…
En recoupant les sources, on finit pourtant par comprendre que Quaero n’est pas le « Google européen » que certains annonçaient, mais un ensemble de projets de R&D centrés autour de la gestion et de la recherche avancée de contenus multimédias et multilingues. C’est intéressant et rassurant. Mais pourquoi faut-il fouiller si loin pour dénicher cette information ?
Pour la 4e année consécutive, la Fing s’apprête à tenir son Université de printemps à Aix en Provence, les 7, 8 et 9 juin. La thématique de ce printemps 2006, l’Entrenet, prolonge les précédentes et couronne le chemin des trois premières éditions.
Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés. Le 27 mars dernier, la FING, Syntec Informatique et France Télécom présentaient leur Livre Blanc Machine To Machine (M2M) : enjeux et perspectives, et Internet Actu n’en a pas encore parlé… Pour réparer cet oubli, nous vous proposons une réflexion sur les enjeux à venir du M2M.
Les services publics en ligne doivent-ils être le levier pour stimuler les usages de l’internet ? Doivent-ils être rendus obligatoires ? La contrainte est-elle nécessaire et si oui, à quelles fins ? Et surtout, est-elle légitime ?
« En voulant répondre par un arsenal de solutions techniques à des questions de société, les scientifiques qui formulent ces propositions et les politiques qui les reprennent à leur compte semblent manifester à l’égard des sciences et techniques une confiance qui mérite d’être mise en question, au-delà du « fichage des bébés ». »
Très intéressant reportage d’Emmanuelle Richard pour Libération sur les enquêtes conduites en ligne par des détectives privés pour le compte de quelques sociétés américaines désireuses d’en savoir plus sur les vies des candidats à l’embauche : « Les cadres ont vite constaté que la jeune génération parade volontiers sur des blogs, ces (…)
« La crise des caricatures danoises aura eu au moins une vertu dans la blogosphère : celle de faire comprendre le caractère impératif d’une certaine transparence de la part des blogueurs. Compte tenu du sujet, beaucoup se sont sentis forcés, en prenant position, de dévoiler des choses qu’ils n’avaient pas jugé nécessaires de rendre publiques jusque là. »
Un appareil photo jetable pour détruire les puces RFID, des stylos lasers pour aveugler les caméras de vidéosurveillance, de la pâte à modeler pour flouer les contrôleurs biométriques, le dossier brouillon d’un webmail pour déjouer l’interception des communications, un vrai-faux passeport biométrique pour endormir la confiance des policiers… : la surveillance (…)
Le mythe que les outils technologiques nous aident à passer à une démocratie « participative » idéale ou plus directe traverse toujours les pensées des plus férus défenseurs de l’internet, 10 ans après la création du web. Cette utopie récurrente est particulièrement bien exprimée dans La révolte du pronétariat, le dernier livre de Joël de Rosnay et Carlo Revelli, les fondateurs d’Agoravox, qui s’ambitionne comme le OhMyNews à la française.
Si les chercheurs et les industriels des nanotechnologies ne jouent pas dès aujourd’hui le jeu du débat public, ils pourraient bien s’y trouver traînés plus tard et dans une situation moins favorable, comme de vulgaires producteurs d’OGM.
Qu’on le veuille ou non, le développement des usages, et du marché des NTIC, repose en bonne partie sur le « piratage« . Et au vu de la somme de problèmes occasionnés par les DRM, cela ne peut qu’empirer. Sauf à en finir avec ce type de contrôle des usages, et à contraindre les éditeurs à l’interopérabilité.
Quels sont les bons les mauvais DRM ? Jusqu’où veulent aller les industriels, et jusqu’où n’accepteront pas d’aller les consommateurs ?… Mais pour le savoir, encore faut-il le leur demander.
Si l’on connaît les technologies du contrôle et de la surveillance, on parle moins souvent d’outils conçus pour surveiller, contrôler voire désactiver les surveillants. La notion de confidentialité est-elle morte ? Ou faudra-t-il la réinventer ?
Nanotechnologies, bataille entre « OS lourds » contre « tout internet » et nouveaux réseaux communicants sont quelques-uns des enjeux 2006 mis en avant par Cyril Fiévet.
Les progrès des batteries, écrans, mémoires et nouveaux réseaux pourraient amener rapidement à l’apparition de nouveaux terminaux.
Avec l’augmentation du nombre d’internautes, les enjeux changent. Assiste-t-on à la renaissance de l’internet ?