Sélection de la centième

10 vidéos à voir
10 expérimentations à suivre

10 études-articles-livres à lire
10 débats à suivre
10 technologies à suivre
10 outils à suivre
10 images à voir
10 scénarii de la Fabrique des possibles
10 sites à suivre
Les 10 documents les plus lus sur le site de la FING

LES 10 VIDEOS A VOIR

* Vocera : http://www.vocera.com/products/Vocera_5_02.wmv  ; l’info : http://fing.org/index.php?num=2967,2

* Kidsroom : http://vismod.www.media.mit.edu/vismod/demos/kidsroom/world1.mov  ; l’info : http://fing.org/index.php?num=1360,2

* PickandDrop : http://www.csl.sony.co.jp/person/rekimoto/pickdrop/pd1.mpg  ; l’info : http://www.fing.org/index.php?num=2885,2

* Cooltown : http://playlist.broadcast.com/makeplaylist.asp?id=859822&segment=36345  ; l’info : http://www.fing.org/index.php?num=1142,2

* Téléportel : http://www.teleportec.com/technology.html  ; l’info : http://www.fing.org/index.php?num=1157

* Opération Lindbergh : http://www.stanford.edu/~zpogue/telemedicine/TeleMed%20Vid.ram

* Ours Grumly : http://www.publivores.com/publivores/html/grumly.html

* FiFi : http://www.fififestival.net/

* Daniel Kaplan, délégué général de la FING, et Jean-Michel Cornu, directeur scientifique de la FING :o) : A l’occasion d’Autrans 2002, ces deux personnes ont animé des tables rondes mises en image par Citoyenne TV. A vous de les retrouver et/ou de les reconnaître…
http://www.citoyenne-tv.net/sitcitoy/autrans/autrans2002.htm

* Jean-Michel Planche (Notre Président) et Jacques-François Marchandise (Notre directeur du développement) passent aussi à la télé
Vous pouvez les retrouver là : http://www.acti-limousin.net/evenement/evenement.asp?evt=14#.
Quelques indices : « Comment rendre Internet plus fiable ? » ; « Vers un internet gratuit ou payant ? » ; « Quel modèle économique  ? » sont des questions que se pose souvent Jean-Michel Planche. Jacques-François Marchandise est repérable dès qu’il est question de : « Internet Nouvelles générations : principes » ou encore – « La FING, observatoire des nouveaux usages »

10 EXPERIMENTATIONS A VOIR

* Mesh Networks : expérimentation de réseau de voisinage sans fil à Cardiff
Une centaine d’habitants de Cardiff au Royaume-Uni vont être les premiers à bénéficier d’un mode de connexion sans fil original. L’expérimentation menée par British Telecom et Radiant Networks consiste à déployer sur une partie de la ville de Cardiff un réseau sans fil où chaque récepteur est également un relai. Ce type de système baptisé Mesh Network (ou NAN pour Neighborhood Area Network, réseau de « voisinage ») permet de construire un réseau maillé reposant sur des technologies radioélectriques. Chaque mini station de base forme alors un nœud capable de communiquer avec tous les autres en même temps. Les quatre antennes directionnelles qui ont été installées sur les toits de chaque maison appartenant au réseau savent se réaligner automatiquement pour continuer à communiquer entre elles quand quelqu’un quitte le réseau. Un noeud de connexion central, connecté à une fibre optique, permet de relier tout le réseau à l’Internet. Le système mis en place à Cardiff fonctionne dans la bande de fréquence des 28 GHz et fournit un débit de 4 megabits par seconde. Jusqu’à 600 abonnés par kilomètre carré pourraient bénéficier de la connexion sans perte de débit. Un partenariat avec Yes Television va permettre de tester des applications de vidéoconférence et de diffusion de vidéos à la demande.
L’info : http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99991593 et http://www.broadbandmag.co.uk/features/april_02/mesh.htm#cardiff et http://www.bbwexchange.com/news/2002/jul/bt071602.asp
Radiant Networks : http://www.radiantnetworks.com
Le communiqué de BT : http://www.btplc.com/Mediacentre/Archivenewsreleases/2002/nr0230.htm
Un article sur les mesh networks : http://www.guardian.co.uk/online/story/0,3605,781843,00.html

* L’éclairage public nouvelle génération
Télégérer l’éclairage public grâce à un réseau radio, tel est le projet de Sin@pse, une start-up du Val d’Oise, qui lancera prochainement une première expérimentation de sa solution à Seraing, en Belgique. La solution développée par Sin@pse propose de transformer l’infrastructure d’éclairage urbain en réseau de communication permettant de rationaliser les coûts de maintenance, de télé-relever les compteurs, etc. Une quarantaine de villes s’intéressent à l’expérience.
L’info : http://www.silicon.fr/public/door?6004REQEVENT=&REQINT1=6664&REQSTR1=net2one

* France Télécom et l’université Louis Pasteur de Strasbourg testent un réseau IPv6 grandeur réelle
Dans le cadre d’un partenariat technologique, France Télécom R&D et l’université Louis Pasteur de Strasbourg sont en train de déployer, sur l’ensemble du campus strasbourgeois, un réseau expérimental IPv6 combiné avec les technologies radio WLAN. Il devrait être opérationnel en avril 2002. Dès lors, enseignants et étudiants pourront bénéficier d’une connexion permanente sans fil à l’Internet nouvelle génération et aux réseaux de l’université. Ils pourront accéder, où qu’ils se trouvent (salles de cours, bibliothèque, salles des professeurs, CROUS), à leurs applications habituelles via leurs ordinateurs portables ou leurs assistants personnels. Nul besoin de se raccorder à une prise : dossiers partagés, intranet, sites web préférés, messagerie électronique, bureau nomade dédié… seront à portée de souris. Première du genre en Europe à cette échelle, cette expérimentation servira d’abord à vérifier le bon fonctionnement, sur des terminaux nomades, des services applicatifs existants et leur compatibilité avec IPv6. Elle permettra également de tester de nouveaux principes de sécurité pour les systèmes sans fil et la qualité des services qui en découlent. De plus, l’université Louis Pasteur de Strasbourg et les chercheurs de France Télécom anticipent l’introduction des nouveaux usages induits par un nomadisme total : son impact sur d’éventuels changements d’habitudes de travail sera suivi tout au long de l’expérimentation.
http://www-ulp.u-strasbg.fr/
http://www.francetelecom.fr/vfrance/actualite/commdosp/actu_020123.htm

* Les réseaux ad-hoc par téléphone seront-ils un jour possibles ?
Jusqu’à présent quand une antenne relais téléphonique est en panne, on ne peut plus atteindre les téléphones qui se trouvent dans cette zone. Pourtant, il suffirait que le signal soit relayé d’appareil en appareil pour atteindre sa destination finale. Tel est le principe des réseaux ad-hoc (voir : http://www.fing.org/index.php?num=2818,2), et tel est aussi le principe du logiciel PacketHop développé par SRI, comme l’explique l’article d’Elisa Batista dans Wired. Le logiciel s’installe sur votre téléphone, et, pour autant que d’autres utilisateurs aient installés le même logiciel, votre communication peut être relayée par d’autres appareils si le relais téléphonique traditionnel est en panne. Bien sûr, en théorie, cela peut marcher n’importe où, mais, d’une manière plus pragmatique, ces solutions peuvent surtout se développer de manière locale et relayer des appels courte distance en milieu dense. Selon Peter Marcotullio, directeur du développement de SRI, « cela permet de rendre les réseaux plus robustes » d’une part, mais aussi « cela permet aux gens de communiquer directement entre eux sans avoir à payer pour l’infrastructure ». Pour l’instant, SRI n’a testé son logiciel que sur des WLAN (réseaux sans fil 802.11b) mais souhaite l’implanter sur des téléphones cellulaires. Selon SRI, la plupart du temps, ce genre de programme est en fait installé sur les antennes ce qui permet aux opérateurs mobiles de garder une trace de tous les appels et de facturer les consommations. Bien sûr, tout le monde n’est pas persuadé que cela puisse marcher, comme l’explique l’article. Selon Adam Schwartz, directeur de la technologie de LGC Wireless, une société qui renforce la couverture du réseau téléphonique dans des zones urbaines congestionnées : « un réseau téléphonique peer-to-peer ne peut pas marcher car les téléphones mobiles ne sont pas assez puissants » (moins de 1 watt) (…) et « il faudrait alors vraiment que les téléphones soient très proches les uns des autres pour que cela fonctionne. »
L’info : http://slashdot.org/article.pl?sid=02/06/14/1941214&mode=thread&tid=100
L’article de Wired « A call to drop cell phone towers » : http://wired.com/news/business/0,1367,52974,00.html
SRI : http://www.sri.com
LGC Wireless : http://www.lgcwireless.com
Calynetorks a des projets proches de ceux de SRI : http://www.calynetworks.com

* Les courants porteurs en ligne
Il y a un peu plus d’un an, la nouvelle a fait le tour du monde des nouvelles technologies : en partenariat avec EDF R&D, le collège de Saint-Lô expérimentait la connexion à l’Internet par les courants porteurs. Concrètement, cette technologie dont les acronymes sont CPL (courants porteurs en ligne), PLT (Powerline Telecommunication) ou encore PLC (Powerline Communication), permet d’avoir accès à l’Internet en se branchant « simplement » sur une prise de courant avec un débit pouvant atteindre 1 megabit par seconde. Passé l’effet d’annonce, après plus d’un an d’expérimentation sur le terrain, la FING revient sur cette technologie pas si simple qu’on pouvait le croire…
http://www.fing.org/index.php?num=2193,4
http://www.fing.org/index.php?num=1164,4

* HLM connectés
Nous vous avions parlé en avril 2001 des projets de l’Office public d’aménagement et de construction (OPAC) de la Ville de Moulins (Allier) initiant une expérience pour développer l’accès à l’internet par la télévision (voir l’info : http://www.fing.org/index.php?num=1172,2). La phase de test de l’expérience a commencé et 400 premiers locataires ont été équipés de connections Internet par la télévision. Avant l’été, 2000 logements seront équipés d’un décodeur numérique équipé d’un modem branché au téléviseur, d’une télécommande ad hoc et d’un clavier sans fil. Les premiers résultats montrent cependant que l’Internet n’est pas la priorité des résidents. Des efforts vont être déployés pour former et assister les utilisateurs.
Plus d’info : http://www.moulins-habitat.fr
Notons enfin que l’Union nationale des HLM et le consortium @work4homes, créé pour répondre à l’appel d’offres européen Ten Telecom sur le thème des nouvelles méthodes de travail appliquées aux organismes sociaux, suit de près deux autres expérimentations françaises : celle du Toit angevin (une société d’HLM d’Angers) qui teste un système de transfert de données entre le siège et ses agences locales ; et celle de Delphis, qui regroupe 13 sociétés d’HLM autour d’un système de visioconférence.
@work4homes : http://www.ten-telecom.net/en/prjdets/@work4homes.htm
Union nationale des HLM : http://www.union-hlm.org

* Expérimentations de promenades high-tech
Plusieurs expérimentations de promenades assistées de dispositifs mobiles sont en cours au Japon.
– La ville de Yokohama effectue un test de guide urbain pour piétons par satellite à l’aide d’assistants personnels, ainsi que de distribution d’informations pratiques et locales. La ville prête un PDA à une trentaine de personnes par jour, proposant 18 parcours autours des gares de Yokohama et Sakuragi-chô.
– Le système de recherche et de réservation de parking, dénommé Shibuya Smart Parking, a pour objectif de diminuer la circulation inutile pour trouver une place de parking dans le quartier de Shibuya. Les parkings sont reliés à un serveur afin d’informer les conducteurs de leurs disponibilités. L’automobiliste peut consulter la base de données en indiquant ses préférences (lieux, prix, …) grâce à un système embarqué connecté. Le système indique ensuite au conducteur comment se rendre au parking.
– A Osaka, Matsushita Electric et l’agence de voyage JTB testent un « billet électronique » auprès de 40 établissements (hôtels et restaurants). Il s’agit d’utiliser le PDA comme support de paiement, de réservation et de bon de réservation électronique.
L’info : La rédaction et Jap’Presse (http://www.jap-presse.com), agence de veille du marché japonais des NTIC.

* La route automatisée
Des voitures qui conduisent toutes seules, des autoroutes qui ne sont plus que de minces bandes de bitume sur lesquelles circulent des trains de voitures à égale distance les unes des autres. Ces idées, Michel Parent, responsable du programme  » La route automatisée « , à l’INRIA, les a en tête depuis 1991. Et il ne s’est pas contenté de les avoir. Aujourd’hui, les expérimentations de la Cycab sont concluantes. Le futur transport public est en bonne voie de conception et vient de recevoir un grand coup de pouce de la communauté européenne qui a désigné l’INRIA responsable du programme CyberCab qui débutera en juin prochain. Rencontre avec un chercheur qui rêve de voir les villes libérées de la  » ferraille  » des voitures d’aujourd’hui.
http://www.fing.org/index.php?num=862,4

* Télémédecine par satellite en Guyane française
Le CNES (Centre national d’études spatiales) et le centre hospitalier de Cayenne (Guyane française) vont mettre en place un réseau satellite destiné aux consultations médicales à distance. L’objectif de ce partenariat est de réaliser une étude pilote de 6 mois permettant une validation clinique, logistique et économique du système sur quatre sites représentatifs des problèmes médicaux et d’organisation logistiques à l’intérieur du département de la Guyane. Les trois priorités de la communauté médicale sont : la télé-consultation sur site isolé, la télé-assistance de patients à risques et la télé-épidémiologie. La télé-consultation médicale consiste en une activité médicale conduisant à un diagnostic et à la mise en oeuvre d’une conduite thérapeutique à distance, à partir d’un site statique (région isolée, plate-forme pétrolière) ou mobile (transport maritime, aérien, flux migratoires de populations etc). Cette activité pourra dans certains cas être mise en oeuvre par du personnel non médical (personnel paramédical, officier de santé, personnel navigant etc.), l’expertise médicale se trouvant dans ces cas-là à plusieurs centaines ou milliers de kilomètres, souligne le CNES.
http://www.fing.org/index.php?num=1418,3,1042,4

* L’écran nouvelle génération s’appelle…la rétine
Utiliser directement la rétine comme écran pour voir les images. Ce rêve de nombreux ingénieurs de part le monde passe à la réalité. La société microvision vient en effet de concevoir le Retinal Scanning Display. Un procédé permettant de projeter une image directement sur la rétine. Le Pentagone teste déjà le produit et la firme Boeing est également très intéressée par le prototype pour équiper ses simulateurs de vol. Sans compter les applications énormes que pourrait avoir une telle technologie dans le domaine de la médecine, d’autant plus qu’elle se présente sous la simple forme d’un petit casque équipé de lunettes. Une nouveauté sur le marché, à l’étude depuis des années dans de nombreux domaines de recherches, qui pourrait bien révolutionner notre rapport à l’écran, petit ou grand.
Pour en savoir plus : http://www.hoise.com/vmw/99/articles/vmw/LV-VM-09-99-7.html
Le site de Microvision : http://www.mvis.com/

10 ETUDES – LIVRES – ARTICLES A LIRE

* Hauts Débits
Editions L.G.D.J
Quels sont les enjeux des hauts débits ? Quels usages font-ils émerger  ? Comment se déploient-ils dans le monde ? Où en est la France  ? Au-delà de l’analyse et des témoignages, l’ouvrage propose des pistes d’action pour accélérer le développement des hauts débits en France.Avec un souci permanent de pédagogie, cet ouvrage réunit les contributions de plus d’une trentaine d’experts et praticiens et des témoignages issus du monde entier. Une référence indispensable pour poser les termes du débat, et préparer l’action. Un ouvrage collectif de l’ACSEL (Association pour le Commerce et les Services en Ligne) et de la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération), dirigé par Daniel Kaplan.
La manifestation de lancement de l’ouvrage aura lieu le 19 décembre 2002, à la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Paris.
Inscription : http://fing.org/hautsdebits

* Les hauts débits accroissent l’usage d’internet
Selon une étude du Pew Internet Project, les internautes « haut débit » américains passent plus de temps à surfer et moins à regarder la télévision ou à conduire – mais le temps de connexion n’empiète pas sur celui consacré aux amis ou à la famille. Comparés à ceux qui utilisent une connexion classique, les usagers « haut débit » sont plus nombreux et plus capable de construire des pages web, de télécharger de la musique ou des vidéos, d’envoyer des photos à leurs amis…
L’info : http://www.neteconomie.com/perl/navig.pl/neteconomie/infos/article/20020625101817 et http://story.news.yahoo.com/news?tmpl=story&ncid=582&e=3&cid=582&u=/nm/20020624/wr_nm/tech_broadband_dc_1 et http://www.cyberie.qc.ca/chronik/20020625.html#f
L’étude du Pew Internet Project : « The Broadband Difference »  : http://www.pewinternet.org/reports/toc.asp?Report=63
http://www.fing.org/index.php?num=3061

* La réalité augmentée : état de l’art et enjeux
Dans un étonnant petit document de quelques pages, quelques-uns des plus grands spécialistes de la réalité augmentée font le point sur les avancées récentes dans le domaine et dévoilent quelques-uns des enjeux qui les préoccupent. Nouveaux dispositifs (lunettes, systèmes de projection…), nouvelles méthodes pour améliorer le repérage dans l’espace, nouvelles interfaces plus intuitives et nouveaux rendus de plus en plus réalistes sont quelques-unes des avancées qui permettent de mieux apprécier ce qui va devenir possible : si les applications mobiles et les applications commerciales (publicités virtuelles par exemple) sont déjà une réalité, celles facilitant le travail collaboratif devraient peut-être arriver à sortir des laboratoires d’ici quelques années.
Ronald Azuma, Yohan Baillot, Reinhold Behringer, Steven Feiner, Simon Julier, Blair MacIntyre. « Recent Advances in Augmented Reality », IEEE Computer Graphics and Applications 21, 6 (Nov/Dec 2001), 34-47 : http://www.cs.unc.edu/~azuma/cga2001.pdf
A voir aussi un article du Scientific American : « Augmented Reality : A New Way of Seeing » : http://www.sciam.com/techbiz/0402feiner.html
Un site de référence : http://www.augmented-reality.org
http://www.fing.org/index.php?num=2852

* NGN : Next Generation Networks
L’Autorité de régulation des télécommunications (ART) publie une étude, réalisée par le cabinet Arcome sur la mutation progressive des réseaux de télécommunication vers les réseaux de nouvelle génération (NGN : Next Generation Networks). En effet, l’articulation entre les futurs réseaux de communications électroniques et les réseaux existants se met en place dès à présent. L’étude éclaire les enjeux techniques, économiques et réglementaires des nouveaux réseaux.
L’info : http://www.art-telecom.fr/publications/ngnsept2002-index-d.htm
L’étude (.PDF) : http://www.art-telecom.fr/publications/ngnsept02.pdf
Arcome : http://www.arcome.fr

* Publication du rapport « Protection des données personnelles et administration électronique »
Le Livre blanc sur la protection des données personnelles et l’administration électronique a été remis à Michel Sapin, ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat, par la mission présidée par le magistrat Pierre Truche. La FING a contribué à la réflexion de la mission, à partir des travaux du groupe « Identité numérique », notamment en organisant une première journée d’audition d’experts et d’acteurs du marché. Dans la perspective du développement des téléservices publics, le gouvernement a décidé de mettre en place d’ici 2005 un compte administratif personnalisé ( » mon.service-public.fr « ). Le Livre blanc rappelle que si l’administration électronique doit simplifier la vie de chacun, ce progrès doit se doubler de la maîtrise par les citoyens des données qui les concernent. A cette fin, il propose d’élaborer un nouveau « pacte de confiance » entre usagers et administrations, pour rendre possible la dématérialisation des dossiers en échange d’une meilleure maîtrise de l’usager sur l’utilisation faite des données qu’il fournit.
Les auteurs du Livre blanc livrent au débat public dix-sept questions développées en quatre chapitres :
· statut et maîtrise par l’usager des données personnelles  ;
· architecture de l’administration électronique ;
· gestion des droits, services et fonctionnalités liées aux données personnelles ;
· pilotage et mise en œuvre de l’administration électronique.
Le dossier du comité interministériel pour la réforme de l’Etat du 15 novembre 2001 : http://www.fonction-publique.gouv.fr/reforme/cire/2001/cire_index.htm
L’info : http://www.fonction-publique.gouv.fr/leministre/lescommuniques/communique-200202261703.htm
Le rapport (.PDF) : http://www.fonction-publique.gouv.fr/communications/rapports/rapport_truche/rapport_TRUCHE.pdf

* De l’internet à l’interspace : la « troisième vague » de l’internet ?
Rendant compte pour l’IEEE d’un projet de recherche financée par la DARPA américaine, Bruce R. Schatz considère que « dans les 10 ans à venir, les technologies transformeront l’internet en un « interespace », une infrastructure informationnelle qui repose sur l’indexation sémantique et la navigation par concepts pour mettre en relation des connaissances distribuées dans de multiples communautés ». Après avoir fait communiquer des données (première vague), puis des informations (seconde vague, celledu web), l’infrastructure de la « troisième vague » mettrait donc en relation des concepts.
L’article (PDF) : http://citi.rice.edu/dls/computer.pdf
L’expérimentation et le laboratoire de Bruce Schatz : http://www.canis.uiuc.edu/
Le 8ème atelier annuel du réseau canadien CANARIE sur les réseaux de pointe portera lui aussi sur la « 3ème vague », vue comme celle des réseaux à très
haute vitesse, du « peer to peer » et des web services : http://www.canarie.ca/conferences_f/advnet_2002_f.html

* Electroniques, virtuels, numériques : L’élève, le prof et leur cartable dans l’école de demaine – Rapport de synthèse
Le rapport « Cartable numérique » de la FING est le résultat de plus d’une année de travail de la part du groupe de travail « Education ». Il synthétise l’information rassemblée dans les réunions du groupe, les entretiens menés avec les responsables d’expérimentations de terrain et de projets nationaux, les enquêtes publiés ou réalisées par la FING. Son objectif est de proposer une analyse du concept de cartable numérique, de faire progresser la réflexion sur les conditions de réussite des projets et de suggérer des pistes de travail nouvelles.
Le rapport : http://www.fing.org/index.php?num=2635,4

* Les cahiers de la FING
L’Internet, Tome I : les technologies de demain – Jean-Michel Cornu : http://www.fing.org/index.php?rubrique=cahiers
Les cartables électroniques – sous la direction de Daniel Kaplan : http://www.fing.org/index.php?rubrique=cahiers

* Les communautés en ligne : http://www.pewinternet.org/reports/pdfs/PIP_Communities_Report.pdf

* La maison communicante vue par Homecom (Suède)
Sur le campus de l’université de Linköping, en Suède, s’est ouvert, en août 2001, un lieu d’expérimentation dédié à la maison communicante. Le HomeCom group, regroupement d’entreprises et d’universitaires suédois à l’origine de ce lieu, a publié à l’occasion de sa création, un ouvrage sur la maison de demain. Une petite bible domotique riche en scénario et désormais téléchargeable en ligne (format PDF)
http://www.homecom.org/Arkiv/hcghelab.pdf

10 DEBATS A SUIVRE

* Internet a-t-il une mémoire ?
Dans une tribune au Monde, Emmanuel Hoog, président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA, membre de la FING), s’interroge sur pourquoi et comment Internet s’efface à mesure qu’il proresse. Alors que l’INA est engagé dans le processus de dépôt légal Internet, Emmanuel Hoog interroge quelques initiatives étrangères en la matière  : les captures aléatoires de la Fondation américaine privée Internet Archive ; les captation automatiques de sites web suédois dans le cadre du projet national Kulturar W3 ; la collecte manuelle reposant sur le dépôt volontaire comme le projet Pandora de la Bibliothèque nationale d’Australie.
Internet a-t-il une mémoire ? : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3416–287536-0,00.html
La Fondation Internet Archive : http://www.archive.org
Kulturar W3 : http://www.kb.se/kw3/
Le projet Pandora de la Bibliothèque nationale d’Australie : http://pandora.nla.gov.au/index.html

* Haut débit : les collectivités locales seront-elles les futurs opérateurs des zones défavorisées ?
Afin de favoriser l’accès à l’internet haut débit dans les zones à faible potentiel économique, l’ART (Autorité de régulation des télécommunications) suggère une refonte du cadre juridique autour de deux hypothèses : « soit permettre aux collectivités de subventionner les opérateurs pour les inciter à s’installer sur leur territoire ; soit leur permettre d’établir elles-mêmes un réseau de télécommunications, là où aucun opérateur n’est susceptible d’intervenir dans des conditions viables ».
L’info : http://news.zdnet.fr/story/0,,t118-s2118879,00.html?nl=zdnews
Le discours de présentation du rapport public d’activité 2001 de l’Autorité de régulation des télécommunications  : http://www.art-telecom.fr/communiques/discours/index-ra2001.htm
Le rapport d’activité 2001 : http://www.art-telecom.fr/guichet/rapportrich/index-d.htm

* « La gratuité est un saut de civilisation »
En 1995, Jean-Louis Sagot-Duvauroux publiait « Pour la gratuité ». Des années après, l’équipe de Périphéries est tombés sur ce petit livre qui articule, en montrant la cohérence qui les sous-tend, plusieurs des grands combats actuels : pour l’accès aux soins, pour le droit au logement et aux transports, pour la libre circulation de l’information et des œuvres…
L’info : http://www.peripheries.net/g-sagot1.htm

*Creative Commons : Lawrence Lessig lance sa technologie de protection et de partage de la création
Lawrence Lessig, le désormais fameux auteur du livre « The Future of Ideas », entré en guerre contre les entreprises et les régulateurs qui tentent selon lui de reprendre le contrôle de l’internet au détriment de l’innovation et des libertés, a trouvé une nouvelle arme : puisque, selon ses propres termes, « le code fait la loi », pour faire passer ses idées dans les faits, il crée son entreprise et sa technologie.
Creative Commons mettra à disposition des artistes comme des créateurs de logiciels un système flexible de protection de la propriété intellectuelle qui permettra à chaque auteur de définir lui-même les règles d’usage qu’il considère acceptables. Creative Commons construira également un « conservatoire » destiné à faciliter l’archivage et le partage d’oeuvres. « L’un de nos objectifs est de réduire le coût associé au fait d’offrir son oeuvre, et de mieux protéger les créateurs des embuscades [tendues par ceux qui prétendent avoir des droits sur les créations des autres] », déclare Lawrence Lessig
Creative Commons : http://www.creativecommons.org
L’info : http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?file=/gate/archive/2002/02/11/creatcom.DTL
Un article du New Scientist sur le « copyleft » et les concepts de Lessig  : http://www.newscientist.com/hottopics/copyleft/copyleftart.jsp
Selon Giampaolo Garzarelli de l’université « La Sapienza » de Rome, une analyse fondée sur les théories de l’organisation pourrait démontrer que le modèle économique du logiciel libre (« open source ») est viable (PDF) : http://opensource.mit.edu/papers/garzarelli.pdf

* Le débat sur l’évolution de l’internet s’échauffe
« La révolution internet s’est terminée de manière aussi surprenante qu’elle a commencé. Nul ne s’attendait à l’explosion de créativité que le réseau allait déclencher ; peu s’attendaient à ce que le soufflé retombe si rapidement et totalement. (…) Sous le prétexte de protéger la propriété privée, une série de lois et de réglementations sont en train de démanteler l’architecture même qui a fait de l’internet le cadre d’un mouvement mondial d’innovation ». Lawrence Lessig, professeur de droit à Stanford, ne mâche pas ses mots et multiplie les ouvrages (The Future of Ideas), les articles et les interviews (voir le numéro spécial Transfert-Libération, « 7 ans d’internet ») pour dénoncer ce qu’il décrit comme comme une « contre-révolution »  : l’alliance des grandes entreprises de communication (qui tirent parti du développement des hauts débits pour « refermer » l’architecture de l’internet), des industriels du logiciels (avec les brevets logiciels), des détenteurs de droits (qui militent pour un contrôle sans cesse accru des usages en ligne, au point de rendre impossible la copie privée) et des élus de plusieurs grands pays, Amérique en tête, pour « mater » l’internet.
Bill St Arnaud, de Canarie, ne semble pas inquiet. Sa réponse : « La décentralisation, l’absence de contrôle central, le contrôle de la fibre et des longueurs d’ondes par le client. (…) Plutôt que de dépendre de votre fournisseur de réseau pour vous interconnecter avec quelqu’un d’autre, vous pourrez vous connecter directement avec cette autre personne ». C’est le principe sur lequel se fondera le nouveau réseau de la recherche au Canada, CA*net 4 – un principe dans lequel la notion même d’opérateur est pour ainsi dire bannie de l’espace local pour ne subsister que dans les communications de longue distance et l’interconnexion de réseaux… Avec pour conséquence logique l’appel aux communautés locales à construire elles-mêmes les réseaux de « fibre noire » qu’éclaireront les utilisateurs eux-mêmes.
Pour l’instant, cependant, le magazine spécialisé LightReading, rendant compte de la conférence « Next Generation Networks » va plutôt dans le sens de Lessig : « Les opérateurs installés sont désormais plus puissants, et ils ralentissent le rythme de développement des technologies émergentes ». Pourtant, la croissance de l’internet ne se ralentit guère : le volume de données échangé sur les réseaux IP américains continue de tripler chaque année.
Un article récent de Lawrence Lessig : « L’internet assiégé »  : http://www.foreignpolicy.com/issue_novdec_2001/lessig.html
A propos du livre de L. Lessig, The Future of Ideas : http://cyberlaw.stanford.edu/future/
L’interview de Bill St Arnaud (Canarie) dans The Cook Report : http://www.canarie.ca/MLISTS/news2001/0222.html
L’appel à propositions sur la construction de CA*net 4 (auquel le gouvernement canadien vient d’allouer 110 M de dollars canadiens, environ 78 M d’euros) : http://www.canarie.ca/reseaux/canet4_rfi_f.html
L’article de LightReading : http://www.lightreading.com/document.asp?site=lightreading&doc_id=9529
Synthèse plus « grand public » par le Globe and Mail : http://www.theglobeandmail.com

* Libérer le « premier kilomètre »
Par Jacques-François Marchandise, directeur du développement de la Fondation Internet Nouvelle Génération et Stéphane Vincent, du cabinet Proposition
Zones blanches, zones grises, zones noires : ces cartes géographiques, qui indiquent les territoires auxquels l’espoir d’un raccordement à haut débit est plus ou moins permis, nous deviennent familières. Les petites communes enclavées sont mal parties face aux quartiers d’affaires, et les opérateurs téméraires qui ont cru, à grands renforts de discours et de levées de fonds ambitieuses, présenter une alternative viable, quittent silencieux et dévastés, le champ de bataille. La révolution numérique attendra, les vieux modems ne sont pas si lents, de toutes façons les sites eux-mêmes ne sont pas si rapides… Une ombre de résignation s’étend sur nos villages, qui resteront reliés par des chemins vicinaux au « Village global ».
Nous avons intériorisé ces contraintes. Même ce que nous faisons pour les contrer va dans leur sens : qui va assurer la collecte et la desserte ? Qui va payer pour le « dernier kilomètre », pour la liaison entre le dernier poste avancé du monde civilisé (un central téléphonique, généralement) et les habitants des contrées reculées ? L’aménagement numérique du territoire est généralement coercitif, trop souvent curatif, parfois même palliatif. Notre vocabulaire est imprégné de cette vision, produite par les grands opérateurs de télécommunication, et si proche d’une conception autoroutière des échanges. Sans doute subissons-nous plus que jamais le délicat passage de l’ère jacobine des télécoms, au déploiement « en nénuphar », de l’Internet Protocol.
Mais peut-être est-il temps de quitter cette approche bloquante et verticale, de prendre les autoroutes de l’information à contresens.
Parlons plutôt du premier kilomètre, du « Village local », de l’usage par les usagers eux-mêmes. Prenons au sérieux l’idée que l’échange (de la messagerie au peer-to-peer) est aujourd’hui nettement plus important dans la vie du réseau que la diffusion du web (de même que le SMS est nettement plus fort que le wap, que la téléphonie entre usagers a plus de succès que le théâtre radiophoné,…). La philosophie et l’histoire de l’internet parlent d’un réseau porté par ses utilisateurs, de communautés dynamiques qui s’emparent des outils pour leurs propres besoins. L’expérience des télécommunications montre que les principaux échanges sont les communications locales. Demandons-nous si le réseau, au lieu de considérer les usagers locaux comme l’ultime problème, pourrait les considérer comme la première ressource…
La suite en ligne : http://www.fing.org/index.php?num=3006,2

* Du terminal à l' »initial »
Par Daniel Kaplan, délégué général de la FING
Enonçons quelques évidences : la complexité et le coût du PC sont responsables de la (relative) lenteur du développement de l’internet ; les internautes, et plus encore les non-internautes, recherchent la simplicité ; la « démocratisation » de l’internet passera par la diffusion de terminaux simples, associés à une offre de services pratiques et ludiques adaptés aux attentes de la majorité de la population.
Mais il y a un problème : aucun fait ne confirme ces évidences.
Malgré les moyens marketing parfois considérables mis à leur service, la succession d’offres de terminaux d’accès  » grand public  » à l’internet – décodeurs pour téléviseurs, téléphones-internet et autres internet appliances – n’a jamais rencontré une demande digne de ce nom. Les supermarchés qui lancent de manière régulière des offres « grand public » d’ordinateurs à bas prix constatent que les consommateurs, même modestes, quittent généralement le magasin avec un modèle plus haut de gamme et des périphériques (donc de la complexité) en option.
L’internet soi-même est un réseau et un monde plutôt complexe. Mais AOL reste le seul contre-exemple de succès durable d’une offre de services en univers semi-fermé, pourtant nettement plus simple que l’univers foisonnant du mail, du web, de la messagerie instantanée, du P2P, du jeu en réseau… Les consommateurs seraient-ils donc demandeurs de complexité  ? Cela paraît difficile à imaginer. Mais s’il s’agissait d’autre chose ? S’ils étaient demandeurs de pouvoir, d’autonomie ?
Si cela était vrai, il faudrait cesser de considérer le « terminal » comme un produit, soumis comme les autres aux règles de marketing et du design des produits de grande consommation. Pourquoi ne pas remplacer ce mot de « terminal » que nous héritons de l’époque des consoles de saisie, par son symétrique : l' »initial » ? Dans une infrastructure telle que l’internet, qui situe l’intelligence à ses extrémités, le PC est bien un « initial », le premier maillon de la chaîne de la communication.
Le PC et le réseau composent ensemble une infrastructure sur laquelle se déploient les usages, les services les produits (numériques), à laquelle se raccordent d’autres produits (physiques) – et encore, le succès des appareils photos et caméras numériques, plutôt complexes eux aussi, pourrait signifier que l’infrastructure s’étend encore un peu plus loin.
L’infrastructure est le support de l’activité humaine, pas une finalité. Ce qu’on lui demande, c’est une forme de neutralité, une ouverture, une couverture : rendre possible ce qui sans elle ne le serait pas. La simplicité est ici une demande plus secondaire. Ainsi, le micro-ordinateur est un outil très mal adapté à beaucoup d’usages simples, mais il est le seul qui les permette tous ; il reste sans concurrence lorsqu’il s’agit de produire, de transformer, de publier.
Dans ce domaine, la complexité est sans doute l’autre face de l’autonomie. Le PC comme le réseau sont les outils, l’infrastructure de cette liberté.
http://www.fing.org/index.php?num=2993,2

* Fractures d’aujourd’hui, Internet de demain
Par Jacques-François Marchandise
Le fossé numérique est, comme la plupart des questions de l’Internet, une difficulté de demain que l’on tente d’appréhender avec les clés de lecture d’aujourd’hui. Si les TIC ont commencé de changer la vie quotidienne des cols blancs, si leur impact sur le marché de l’emploi ou des loisirs dans certains contextes tertiaires urbains est déjà significatif, il est encore possible de vivre sans accéder au web et de communiquer autrement que par e-mail. Le risque d’une société à deux vitesses n’est pas encore concrétisé, il est pour demain, c’est la raison pour laquelle il importe de l’étudier avec l’éclairage de l’Internet de demain, omniprésent et protéiforme, et non au regard des usages bureautiques et tâtonnants d’aujourd’hui. La FING ouvre ce dossier avec la volonté de poser des questions plutôt que d’apporter des réponses. Il s’agit avant tout de clarifier les termes du débat, d’anticiper les facteurs atténuants et les facteurs aggravants de l’Internet « nouvelle génération », et de stimuler l’imagination et les pistes d’action.
http://www.fing.org/index.php?num=998,4

* L’infostructure, une solution pour les hauts débits Internet sur les réseaux métropolitains
Par Claudes Combes
Les acteurs du secteur des (télé)communications jouent la concurrence et installent des infrastructures d’accès à haut débit sur les portions de territoire les plus attractives. Ainsi les agglomérations petites et moyennes sont les parents pauvres et souvent ignorés et il en résulte une segmentation du territoire par marchés adressables.
Au moment où Internet devient un outil essentiel de proximité pour la création de nouvelles formes de démocratie et de nouveaux modes de production, cette segmentation n’offre pas de prise satisfaisante à l’action de l’aménageur. Les collectivités sont en recherche des dispositifs de préservation de l’intégrité de leur territoire et de valorisation de leurs ressources locales sur support numérique.
Quel est le rôle de l’aménageur dans l’accompagnement de la déréglementation au plan local ? Quels sont ses outils et sa légitimité d’intervention dans le secteur de la communication ? Comment appréhender le contexte de bouleversements technologiques, notamment avec l’annonce de l’Internet à haut débit dans le domaine du transport numérique de la voix, des données et de l’image animée ?
http://www.fing.org/index.php?num=1935,2

* Bob Pesci : « La nénupharisation des réseaux Ipv6 est pour demain »
http://www.fing.org/index.php?num=2758,2

10 TECHNOLOGIES A SUIVRE

* L’ordinateur pervasif au MIT
Presque deux ans après le lancement du programme Oxygène (voir  : « Le projet Oxygène : rendre l’ordinateur invisible » : http://www.fing.org/index.php?num=1058,2), les projets du MIT consistant à rendre l’ordinateur invisible commencent à porter leurs fruits. La Technology Review, fait le point sur 3 projets pervasifs du MIT :
– Le système de localisation intérieur Cricket du groupe Réseau et système mobile du laboratoire des sciences informatiques du MIT, qui permet de localiser tant les objets que les gens ou les données dans l’enceinte d’un immeuble ;
– La pièce intelligente (the Intelligent Room), un bureau high-tech qui accueille une grande diversité d’objets collaboratifs et de nouvelles interfaces hommes-machines. Le « bureau » de l’ordinateur est projeté sur un mur, et l’utilisateur interagit avec ses données d’une manière naturelle, par la voix, les gestes ou en manipulant d’autres objets ;
– Le « Raw microprocessor » (« microprocesseur nu ») est un processeur ultraprogrammable qui consomme très peu d’énergie et qui peut indifféremment s’optimiser pour traiter de la vidéo ou un autre type de données selon la tâche qu’il a faire.
L’info : http://www.technologyreview.com/articles/brown022502.asp
Interview croisée avec Victor Zue, directeur du laboratoire des sciences de l’ordinateur du MIT et de Rodney Brooks, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle du MIT : http://www.technologyreview.com/articles/brown122001.asp
Le système Cricket (explications, vidéos) : http://nms.lcs.mit.edu/cricket/
Intelligent Room : http://www.ai.mit.edu/projects/iroom/projects.shtml
RAW (Raw Architecture Workstation) : http://cag.lcs.mit.edu/raw/
Project Oxygen : http://www.ai.mit.edu/projects/e21/

* Elmo : un outil pour faire s’interpénétrer réalité et virtuel
Elmo est le nom d’un système de visualisation mis au point par l’équipe de Kiyoshi Kiyokawa au Communications Research Laboratory de Tokyo. Normalement, quand on projette une image virtuelle sur la réalité, l’image de la réalité est recouverte par les informations. Or, il peut être nécessaire d’apporter des correctifs majeurs pour faire croire par exemple que les petits carrés traversent la boîte. Pour obtenir cela, Elmo interpose un écran à cristaux liquides entre l’oeil et le réel qui sert à occulter certains détails à l’aide de pixels « opaques ».
Kiyoshi Kiyokawa’s Home Page : http://www2.crl.go.jp/ts/ts221/kiyo/
Des explications sur Elmo : http://www2.crl.go.jp/ts/ts221/kiyo/cr/gi2000poster.pdf et http://www2.crl.go.jp/ts/ts221/kiyo/cr/gi2000abst.pdf
Communication Research Laboratory : http://www.crl.go.jp/overview/index.html

* Le grid computing
En créant une « architecture ouverte de services de traitement coopératif », le projet américain Globus vise à transformer les « grilles computationnelles » (Grids) en services. Il s’agit de faciliter l’accès à la demande aux ressources de traitement massives que proposent les grilles, en ne les réservant plus aux seuls grands organismes capables de contribuer à ces vastes ensembles. Globus proposera également des protocoles de sécurité, d’identification, d’authentification et de collaboration.
L’ensemble de ces avancées permettra la création dynamique de « grilles » reliant plusieurs ordinateurs différents, situés dans des entreprises différentes : les applications sont nombreuses, depuis l’analyse de grands volumes de données jusqu’à la co-conception collaborative de produits, en passant par l’intégration en temps réel de chaînes de production et d’approvisionnement.
Globus rassemble des acteurs publics tels que la NASA, le DARPA ou la National Science Foundation, ainsi que les entreprises IBM, Microsoft et Cisco.
Globus : http://www.globus.org
Le dossier FING sur le Grid computing : http://fing.org/index.php?num=3194,2

* Les potentialités de la recherche Peer-to-Peer
En introduction au colloque Internet2 sur le « Calcul distribué dans l’enseignement supérieur : le Peer-to-Peer et après le Peer-to-Peer » qui a eu lieu à la fin du mois de janvier 2002, Andy Oram, l’auteur de Peer-to-Peer : Harnessing the Power of Disruptive Technologies a évoqué les enjeux du Peer-to-Peer sur le monde universitaire et le monde de l’enseignement. « Le Peer-to-Peer emballe les gens parce qu’ils peuvent participer et changer les choses. Quelque chose d’aussi impersonnel que SETI@home, où des utilisateurs ont téléchargé un petit logiciel sur leur ordinateur pour participer à des calculs, a attiré des milions de volontaires. Beaucoup ont déclaré l’avoir fait parce qu’ils ont eu le sentiment d’être impliqué dans quelque chose. Quel serait alors le succès d’un système où les gens partageraient des idées et du contenu qui ont de la signification pour eux ? »
« Peer-to-Peer for Academia » par Andy Oram : http://www.openp2p.com/pub/a/p2p/2001/10/29/oram_speech.html
Toutes les présentations : http://www.internet2.edu/activities/php/p_by_events.php?evt_id=94
A compléter avec les vidéos et les présentations d’un autre colloque Internet2 sur les perspectives de la collaboration virtuelle :
http://www.internet2.edu/activities/html/20020124.html

* Les technologies vocales entrent au salon
Panasonic lance au Japon le premier poste télé qui se pilote à la voix. Equipé d’un disque dur de 80 Go, ce téléviseur numérique donne accès à l’ensemble des chaînes télévisées, à la radio, mais aussi à des services interactifs. L’outil télévisuel par excellence – la télécommande – a été conservé  : équipée d’un microphone, c’est par son biais qu’on change de chaîne, règle le son, programme un enregistrement. Le téléviseur est commercialisé au prix de 8000 euros.
L’info : [@RT Flash] Lettre #177 du 12 au 18 Janvier 2002 : http://www.tregouet.org/lettre/index.html et http://www.industries-techniques.com/article/page_article.cfm?idoc=7547&numpage=1
Le communiqué de presse de Panasonic : http://www.matsushita.co.jp/corp/news/official.data/data.dir/en011213-4/en011213-4.html

* Power over Ethernet (PoE) : un seul fil pour tout brancher
Une nouvelle technologie, baptisée Power over LAN (ou Power over Ethernet (PoE), ou 802.3af, ou encore Inline Power), est en cours de normalisation par l’IEEE (Institute for Electrical and Electronic Engineers). Elle permet de concentrer sur un seul câble la voix, les données et le courant électrique. Cette technologie permettrait de réduire les frais d’installation de réseaux locaux de près de 75 %. Cependant, elle nécessite que les équipementiers l’intègrent dans leurs produits, et que les clients équipent leur parc matériel en adaptateurs internes ou externes.
L’info et le dossier explicatif complet de 01net : http://www.01net.com/rdn?oid=192876
PowerDsine a dévoilé les premiers équipements intégrés  : http://www.powerdsine.com
Le groupe de travail de l’IEEEsur le 802.3af : http://grouper.ieee.org/groups/802/3/af/index.html

* Wi-Fi vs. 3G : 1-0
La société américaine Vocera Communications lance un service de communication vocale pour les réseaux locaux sans fil. Via de petits émetteurs-récepteurs et une application installée sur un serveur, elle propose une solution qui permet de communiquer par la voix à travers les réseaux sans fil (Wi-Fi). Le récepteur-émetteur main libre permet de communiquer simplement, sans avoir besoin de mémoriser des numéros de téléphone, mais simplement en énonçant la fonction ou le nom de la personne que l’on souhaite contacter. Bien sûr, il est possible d’appeler également des personnes à l’extérieur, via le réseau IP ou téléphonique. Vocera souhaite lancer la commercialisation de son système d’ici la fin de l’année en ciblant prioritairement les hôpitaux et personnels hospitaliers. Quand on regarde la vidéo, en tout cas, on se dit que la concurrence avec les réseaux de téléphonie mobile est plus probable que jamais.
Vocera : http://www.vocera.com

* E ink et le papier nouvelle génération
On n’y peut rien, nous sommes tous des papivores. Internet ou non, on ne peut pas s’empêcher d’imprimer, d’avoir du papier dans les mains et de l’encre sur les doigts. Et tant pis our tout ceux qui pensaient que nous allions nous contenter de nous user les yeux sur un écran. L’informatique n’a jamais sonné le glas du papier. En revanche, elle s’apprête, peut-être, à le révolutionner. En collaboration avec IBM et Xerox, la société e link met au point un papier souple et électronique. Chaque feuille de ce nouveau papier pourra désormais être réutilisée. Un exemple concret ? Votre journal, celui que vous téléchargerez tous les matins sur votre imprimante, n’aura plus besoin de papier. Un système rafraîchira les informations qui apparaîtront sur la même feuille que la veille. Une gomme nouvelle génération en quelque sorte. Vous aurez donc toujours une feuille dans les mains, mais, qui sait, la forêt amazonienne s’en portera peut-être mieux.
Pour en savoir plus : http://www.eink.com/

* Quatre technologies sans fil à surveiller
Quatre technologies émergentes sans fil qui pourraient transformer le paysage dans les années à venir :
– Les antennes intelligentes qui peuvent améliorer les capacités des stations de bases ;
– Les Mesh Networks capables de faire de chaque récepteur radio un relai pour les ondes ;
– Les réseaux Ad hoc qui utilisent des appareils connectés aux réseaux comme des routeurs ;
– Les transmissions UWB (Ultra wideband) qui atteignent 100 Mbps, mais pour l’instant seulement sur des distances très courtes.
L’info : http://slashdot.org/article.pl?sid=02/06/21/2024203

* La réalité augmentée
Archeoguide : les jeux olympiques d’Athènes de 2004 auront lieu dans un monde virtuel
A l’occasion du prochain grand rendez-vous de l’olympisme – les jeux d’été d’Athènes en 2004 -, le projet Archeoguide a pour but de permettre aux touristes d’observer les monuments grecs comme ils étaient au temps des premiers JO. Des lunettes de réalité augmentée permettront aux visiteurs de découvrir ainsi un Parthénon reconstitué, de consulter dans le détail la frise du fronton qui se trouve au British Museum, etc. Ce projet développée par Intracom, numéro un des télécoms et de l’informatique en Grèce, a reçu le soutien du programme IST (Information Society Technologies) de la Commission européenne.
Archeoguide : http://archeoguide.intranet.gr

Steve Mann, le pionnier de la réalité augmentée, combat la technologie avec la technologie
Steve Mann vit depuis plusieurs années en portant des lunettes de réalité augmentée de son invention, connectées sans fil à l’internet. Grâce à elles, il « voit » des choses que ses voisins ne voient pas, il remplace les panneaux publicitaires dans la rue par des images de son choix. Cyber-extrémisme ? Pour Steve Mann, il s’agirait plutôt d’une forme de résistance : sa « technologie existentielle » aurait pour objet de permettre à l’individu de reprendre le contrôle de sa vie face à la technologie qui l’environne.
L’info : New York Times (enregistrement gratuit obligatoire) : http://www.nytimes.com/2001/09/25/science/physical/25CYBO.html?tag=ex.sr.6014-8-7319355-1.txt.ex_nytimes
Existech, la société de Steve Mann, dans laquelle il est assistant au tri du courrier – à lire avec du recul : http://www.existech.com

10 OUTILS A SUIVRE

* XML
XML (eXtensible Markup Language), a le don de faire frémir les mondes de l’informatique, de la documentation, du commerce électronique et de l’Internet réunis. Et pour cause, cette technologie est à la fois riche de promesses et souvent complexe à appréhender. Pour une raison simple : « XML, en soi ne sert à rien, explique Pierre Attar, consultant en ingénierie documentaire et fondateur de Mutu-XML (un projet soutenu par la FING). Les Américains en parlent comme une technologie de type « enabler ». Une technologie qui facilite quelque chose mais qui, en soi, ne fait rien. Comme un ordinateur : peut-on dire qu’un ordinateur sert à quelque chose ? Non. Il faut y intégrer des logiciels pour qu’il soit utile. XML est un standard d’échange universel d’information, une technologie qui facilite l’échange de données. »
Mutu XML : http://www.mutu-xml.org/

* SPIP
LE système de publication sur Internet développé par Uzine  : gratuit, open source et considéré souvent comme une des solutions au travail coopératif. Le Monde Diplomatique, entre autres, a adopté ce système pour son site web : http://www.monde-diplomatique.fr/diplo/logiciels/
Description de SPIP : http://www.uzine.net/article464.htm

* Groupware pour téléphone portable
KDDI, opérateur japonais de téléphonie mobile vient de lancer un nouveau service baptisé Team Factory. Accessible via le réseau Internet mobile de n’importe quel opérateur japonais, il consiste à partager des informations avec des amis (groupe de 10 personnes maximum) : échange de mails, consultation de clichés pris par un téléphone portable ou localisation. Des fonctions de forum et de gestion de planning sont également proposées. L’utilisateur d’un terminal équipé d’un équipement de géolocalisation GPS peut émettre une information sur son emplacement, et les utilisateurs auront la possibilité d’afficher le plan des alentours. L’utilisa

À lire aussi sur internetactu.net