Le sampling dans la zone grise

En mixant le Black Album du rappeur Jay-Z avec le fameux « Album Blanc » des Beatles pour créer le « Grey Album » (album gris), pour une distribution au départ confidentielle et non-commerciale, DJ Danger Mouse a soulevé une tempête. Si Jay-Z a volontairement mis à disposition la piste vocale de son album pour en favoriser la réappropriation, il n’en va pas de même d’EMI, qui possède les droits des Beatles et a enjoint au DJ de cesser la distribution de ses CD et de retirer sa production de l’internet. Problème : l’album gris est déjà un peu partout sur le réseau et la réaction d’EMI n’a fait qu’en accélérer la duplication. Un exemple parmi beaucoup d’autres des relations difficiles entre les formes actuelles de la création musicale et le fonctionnement de l’industrie du même nom.
L’info : Libération, http://www.liberation.fr/page.php?Article=181929
Une réaction collective contre l’interdiction du Grey Album : http://www.greytuesday.org/
Creative Commons a créé une « sampling license » pour faciliter la réutilisation d’extraits musicaux : http://www.liberation.fr/page.php?Article=181930 et http://creativecommons.org/license/sampling

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