S’intéresser à l’attention

Le schéma de fonctionnement de l'APMLComme le rappelle Christophe Deschamps d’Outils Froids, « la nécessité de mieux gérer notre attention dans une société où l’information est omniprésente est sans doute la prochaine frontière que nous devrons franchir si nous ne voulons pas finir noyés sous le déluge ».

L' »attention » désigne ici un ensemble de données enregistrées sur un utilisateur qui synthétise ses centres d’intérêts (par mots-clefs par exemple) et leurs interactions (avec des critères de valeur automatisés par sa pratique ou déclarés par l’utilisateur lui-même). Son « profil d’attention » reflète ainsi ses centres d’intérêts, ses activités et ses valeurs.Il définit des ressources (des mots-clés, des sites ou des sujets qui l’intéressent), une appréciation sur chacune de ses ressources (une fréquence de mise à jour, un degré d’intérêt…), le niveau d’interruption par ressource (différente selon l’action que l’on accomplit, comme ne pas être dérangé quand on téléphone ou qu’on rédige quelque chose dans un logiciel de traitement de texte), et la forme de l’alerte – comme un message envahissant sur un sujet qui est très important pour vous.

La start-up Faraday Media, qui développe le moteur d’attention Touchstone Live (voir la vidéo de démonstration et lire la description de fonctionnalités qu’en donne Christophe), vient de créer l’Attention Profiling Markup Language Workgroup (APML), un groupe de travail qui souhaite créer un langage standard pour décrire les profils d’attention. Une fois ce profil créé, il pourrait être intégré à des logiciels (navigateur, mailer, téléphone mobile, logiciel de messagerie instantanée…) ou à des services en ligne, afin que leur utilisation prenne en compte vos préférences.

Sur le même sujet, Alex Iskold de Read/Write web faisait il y a peu une synthèse remarquable sur le concept d’économie de l’attention, les principes, les technologies et les défis associés. A lire.

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