En règle général, les marqueurs visuels sont des éléments destinés à être reconnus par nos machines électroniques, comme les code-barres, les QR codes et autres codes 2D – dont l’actualité est toujours riche. Mais, si ces suites de chiffres et de signes sont compréhensibles par un logiciel, ils demeurent incompréhensibles des humains.
Enrico Costanza et Jeffrey Huang du Laboratoire Media et Design de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne ont proposé, à l’occasion de la conférence Computer Human Interaction, de développer des marqueurs visuels qui puissent être utilisés et compréhensibles autant par les machines que par les humains. Ils les appellent les d-touch (voire également leur étude). d-touch est un projet de marqueurs visuels lisibles par les machines et par les hommes, permettant à chacun de créer ses propres codes tout en restant visuels, fonctionnels, compréhensibles et esthétiques (Vidéo). Finis les affreux pictogrammes cabalistiques !
En fait, ce n’est pas ce qui est représenté sur le dessin qui prend sens, mais c’est la façon dont chaque image peut-être identifiée différemment par les spécifications technique de ses tracés qui est importante pour le système. Le marqueur est basé sur la topologie du dessin ce qui laisse toute liberté sur la géométrie, la forme ou le symbole utilisé. Il est bien sûr possible de dessiner alors des symboles qui aient également du sens pour les personnes, expliquent les chercheurs.
Reste à trouver les symboles qui rendent compréhensible que c’est code !
Via Daniel Lafrenière.
0 commentaires
Silvère Mercier me rappelle une autre approche que nous avions évoqué en nos pages : Les images comme hyperliens.
Le Bokode développé par des élèves du MIT n’est pas lisible par des humains lui, mais est un tag visuel imperceptible et minuscule (3 mm) lisible par des appareils photos même à plusieurs mètres de distance.