Les drones passent à l’attaque

Le département de la défense américain a diffusé une vidéo montrant le vol d’un essaim de 104 micro-drones lâchés dans les airs depuis un jet. L’expérience a été effectuée en octobre 2016. En accord avec les principes de la « robotique en essaim », ce collectif de robots ne possède pas de leader ou de commandement extérieur. Les processus de calcul et de décision sont intégralement distribués, ce qui rend le groupe extrêmement adaptable, et capable de se reconfigurer en fonction des besoins ou des aléas, telle la destruction d’un appareil ou l’arrivée de nouveaux drones : quelque chose d’évidemment très utile dans le cadre d’opérations militaires. Sur la vidéo, on voit l’essaim prendre différentes configurations, formant à la fin un cercle autour d’un point central.

De plus, les drones en question, les Perdix, issus d’un projet d’étudiants au MIT, peuvent aisément être fabriqués à partir d’une imprimante 3D et de composants commerciaux qu’on trouve dans les smartphones.

De tels essaims pourraient être utilisés pour l’espionnage, les communications, mais également l’attaque, par exemple, précise Ars Technica, « sous la forme d’un collectif de grenades autoguidées ».

Le magazine décrit le bruit émis par les drones comme « terrifiant », et force est de reconnaître qu’il n’y a pas que le bruit qui n’est pas rassurant !

À lire aussi sur internetactu.net