Une géoingénierie sans risque ?

On le sait, la géoingénierie est dangereuse. Alors que les négociations sur la réduction des gaz à effets de serre se révèlent de plus en plus difficiles après la défection des États-Unis des accords sur le climat, cette hypothétique technologie risque de s’imposer pourtant comme la seule solution, au risque que le remède soit pire que le mal.

Mais, nous signale le site Futurism, il existe au moins une méthode qui présente peu de dangers, et qui offre la possibilité d’être à la fois localisée et aisément réversible. L’idée a été émise par un professeur de Stanford, Leslie Field, et concerne exclusivement les glaces de l’arctique.

On sait que les surfaces blanches ont tendance à refléter les rayons du soleil et donc, par conséquence de contribuer au refroidissement de la planète. L’arctique est l’un des principaux fournisseurs de ce genre de surface claire, mais hélas, aujourd’hui, les glaces fondent (c’est le cas de la dire, littéralement) comme neige au soleil… et s’il y a moins de glaces, le réchauffement s’accélère, avec pour conséquence une fonte des glaces encore plus rapide…

L’idée de Field serait de répandre un matériel spécifique, un sable fabriqué à partir du verre, sur ces glaces du pôle nord. Ce matériau, qui se dissous avec le temps, serait placé sur la glace en des points stratégiques, ce qui aurait pour effet d’augmenter l’albedo. Cela n’aurait guère de conséquence sur l’écosystème. Le sable pourrait de surcroît être aisément retiré si le besoin s’en fait sentir.
Un tel système n’agit pas sur toute l’écologie planétaire, n’est pas une solution à l’ensemble du problème, mais il a l’avantage de nous faire gagner un peu temps dans cette course contre la montre.

Leslie Field a fondé une organisation dédiée à la mise en place de cette technique, Ice911.

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