Cyberviolence à l’école : une étude canadienne

L’université de Calgary (Canada) publie une étude (.doc) (voir aussi la synthèse) sur l’intimidation, la violence verbale et le harcèlement (tous résumés par le mot bullying) par l’internet auprès de jeunes collégiens. Résultat : plus de la moitié des jeunes ont fait l’objet d’une forme de menace (en ligne ou non), et plus d’un quart a été menacé ou harcelé via l’internet. Un élève sur trois admet avoir commis ce type de violence, dont la moitié via le réseau. Celui-ci présente naturellement un avantage significatif pour les auteurs de ces agressions : 40 % des victimes ignorent d’où celles-ci proviennent. Les victimes sont plus souvent féminines, les agresseurs plus souvent masculins, et plus utilisateurs d’ordinateurs que la moyenne (élevée, au Canada). Enfin, un pourcentage significatif des victimes se décrit aussi comme auteur d’agressions.

Le chat est le média favori des agressions verbales, devant le courriel, et le téléphone mobile – moins omniprésent chez les jeunes en Amérique du Nord qu’en Europe – vient ensuite.

Conclusion de l’étude : « Le cyber-harcèlement est un problème de harcèlement déplacé sur un nouveau territoire. (…) Le pourcentage extrèmement élevé d’adolescents qui vivent une telle forme d’agression, tel que l’observe notre étude, suggère que le cyber-harcèlement devient un problème d’importance croissante pour nos écoles et pour la société en général. »

(via Infomètre-Cefrio)

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0 commentaires

  1. je vous dit que la violance à l’ecole est la conlaision d’une mouvaise méthode pydagogique