L’association internationale du télétravail (ITAC), basée à Washington, estime qu’environ 28 millions d’employés participent à certaines formes de travail à la maison, sur la route ou pendant des conférences. Par ailleurs une étude récente de la George Mason University montre qu’une augmentation de 1 % de la "force de télétravail" dans la région de Washington entrainerait une réduction de 3 % des embouteillages. L’intérêt pour le télétravail s’appuie également sur un nouveau décret fédéral qui exige que 25 % des employés des agences gouvernementales susceptibles de travailler à distance se voient offrir des services de télétravail sur les trois prochaines années. De plus, l’Institut pour la gestion de la connaissance d’IBM constate que le travail à distance ne produit pas le "capital social" observé dans un bureau classique où les relations directes favorisent la créativité et la productivité, et estime que finalement peu d’employés devraient être concernés par cette nouvelle pratique.
Le Software Productivity Consortium (Virginie) a recu récemment 3,4 millions de dollars de financement fédéral pour la création d’un laboratoire de démonstration des techniques de télétravail. Le laboratoire devrait favoriser la mise au point des technologies de présence virtuelle en s’appuyant sur les infrastructures de réseau à haut débit et sur un logiciel de "partage d’espaces de travail interactif" développé par Groove.
L’info : "Flash Telecom" – Télécommunications & Nouvelles Technologies de l’Information aux Etats-Unis, numéro 25 – 3 février 2002 – demande d’abonnement  : subscribe.telecoms.usa@adit.fr et http://www.washtech.com/washtechway/3_3/techcap/14869-1.html
ITAC : http://www.telecommute.org
Software Productivity Consortium : http://www.software.org
Le Laboratoire du télétravail : http://www.teleworkconsortium.org