Alors que le marché, estimé à quelque 8 milliards de dollars dici 6 ans, semble décoller plus lentement que prévu aux Etats-Unis, et que les initiatives de diffusion télévisuelle sur l’internet peinent à se concrétiser, les récents salons NAB et National Cable Show ont été loccasion pour les studios, les câblo-opérateurs et les sociétés spécialisées dans la VOD (Vidéo à la Demande) de faire le point sur les échéances et les modalités dimplémentation de ces services. Si la VOD touche à lheure actuelle 5 % des foyers américains, les nouveaux modèles de Subscription-VOD (SVOD), fondés sur un abonnement, retiennent aujourdhui particulièrement lattention des distributeurs de contenu. Les récents mouvements dans ce sens de trois acteurs majeurs de la télévision payante, Showtime, HBO et Starz Encore !, décidant doffrir en VOD certains de leurs programmes à leurs abonnés sans charge additionnelle, ont en effet marqué un tournant dans le déploiement de ces systèmes. Ces offres gratuites devrait dans un premier temps aider à familiariser les usagers à lutilisation de ces services et permettre aux câblo-opérateurs de mieux promouvoir leurs bouquets numériques. Déjà relativement réticents à céder les droits sur leurs catalogues de film, les studios sinquiètent cependant de ces évolutions. Si la VOD « traditionnelle » envisagée à lorigine sous langle du pay-per-view leur assurait demblée une part des revenus sur chaque film loué, les offres de SVOD telles quelles existent aujourdhui relèvent en effet plus dun complément aux services, moins rentables pour les studios.
L’info : La Revue du secteur Audiovisuel et Nouveaux Médias – Etats-Unis, mai 2002, publiée tous les mois par la Mission Economique auprès de l’Ambassade de France aux Etats-Unis (Missions Economiques de San Francisco et Los Angeles) : http://www.dree.org/etatsunis
-
Catégories
-
Thématiques
-
Agenda
-
Librairie