Deux manières de faire de la musique à distance

Entre l’université Saint-Paul (Minnesota), où se trouvaient les concurrents, et Hamamatsu (Japon), où se trouvait l’un des membres du jury, a eu lieu un concours de piano classique à distance. Grâce à une technologie développée par Yamaha, le Disklavier Pro, il a été possible au membre japonais du jury d’écouter les candidats. L’enjeu n’était pas ici de faire une retransmission en temps réel (voir : http://www.fing.org/index.php?num=1368,2#4), mais de reproduire le plus fidèlement possible l’impact des marteaux sur les cordes… Le piano sur lequel jouait le concurrent était doté de capteurs à fibre optique pour mesurer la vitesse et la pression du toucher. Ces informations étaient alors transmises via l’internet à un autre piano électronique, au Japon, qui restituait le jeu exact du concurrent.
L’info : http://www.nytimes.com/2002/06/13/arts/music/13NOTE.html et BE Etats-Unis, numéro 306 – 18 juin 2002 – Mission Scientifique et Technologique – Ambassade de France à Washington – Adit : http://www.adit.fr – abonnement gratuit par mail : be.usa@adit.fr
Le Disklavier Pro de Yamaha : http://www.yamaha.co.jp/english/product/piano/100years/pro2000/
Le communiqué de presse de l’université Hamline : http://web.hamline.edu/inside/news.html#piano
Le site web de "l’e-compétition" : http://www.piano-e-competition.com
Des musiciens de l’université McGill au Canada ont improvisé un concert à distance avec d’autres de l’université de Stanford en Californie (Etats-Unis) en utilisant une technologie qui permet de réduire la latence dans les systèmes de vidéoconférence.
Photos, vidéos, explications : http://www.cim.mcgill.ca/~jer/research/rtnm/

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