Des chercheurs changent d’avis : l’impact de l’internet sur la socialisation est « globalement positif »

Dans un article de 1998, une équipe dirigée par Robert Kraut de l’université Carnegie Mellon tirait d’une étude approfondie de ménages américains utilisant l’internet la conclusion que l’impact de l’internet sur la socialisation était globalement négatif, alors même que les familles utilisaient massivement les outils de communication disponibles : c’était le « paradoxe de l’internet. » 4 ans plus tard, les mêmes chercheurs aboutissent à des conclusions différentes : l’internet développe la sociabilité dans le monde virtuel comme dans le monde réel. Mais l’impact positif se fait sentir auprès des personnes qui bénéficient déjà du meilleur « capital social », tandis que les introvertis et ceux dont l’environnement social est peu dense tendent plutôt à accroître leur isolement.

Internet paradox revisited (.pdf) : http://homenet.hcii.cs.cmu.edu/progress/jsiparadox-revisited.pdf ; version résumée : http://homenet.hcii.cs.cmu.edu/progress/ebusinesspaper.pdf
Dans un article complémentaire, l’équipe explique cependant que « les relations en ligne ont moins de valeur que les relations hors ligne. Le bénéfice des relations en ligne est très différent selon que celles-ci enrichissent, ou remplacent, des relations hors ligne » : http://homenet.hcii.cs.cmu.edu/progress/ebusinesspaper.pdf
Le projet HomeNet : http://homenet.hcii.cs.cmu.edu/

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