La Stanford Business Review étudie la manière dont fonctionne (ou devraient fonctionner) des équipes de travail réparties sur les 5 continents. Le constat : « On place [souvent] les gens dans un environnement virtuel très complexe et on ne les y forme pas, parce qu’on ne sait même pas à quoi les former ». Quelque règles : commencer autant que possible par des rencontres physiques ; prendre en compte les fuseaux horaires ou les jours fériés de chacun ; conserver l’historique des échanges du groupe dans une base de données commune ; organiser les échanges (gérer des degrés d’urgence, rendre les titres des mails explicites…) ; organiser des téléconférences ou chaque membre de l’équipe intervient depuis son bureau, plutot que réuni avec d’autres personnes dans une salle de téléconférence ; et « communiquer, communiquer, communiquer »…

L’article : http://www.gsb.stanford.edu/news/bmag/sbsm0305/feature_virtual_teams.shtml
Multi-collab, un projet inter-universités sur le role de la distance dans les projets collaboratifs : http://www.multi-collab.org/
Le Center for Work, Technology and Organisation de l’université de Stanford : http://www.stanford.edu/group/WTO/overview/welcome.shtml

Deux ouvrages décortiquent le fonctionnement de ces « équipes virtuelles » :
– Virtual Teams That Work, sous la direction de Cristina B. Gibson et Susan G. Cohen, Jossey Bass, 2003 : http://www.josseybass.com/WileyCDA/WileyTitle/productCd-0787961620.html. Des extraits du livre et d’autres documents sont en ligne sur le site du « Virtual Teams Project » : http://www.marshall.usc.edu/ceo/vt/index.html
– Distributed Work, sous la direction de Pamela J. Hinds et Sara Kiesler, eds. MIT Press, 2002 : http://mitpress.mit.edu/catalog/item/default.asp?sid=8040596E-47A2-4E99-A7CA-A60C9F88DBCB&ttype=2&tid=8787 – Résumés des chapitres : http://www.multi-collab.org/book.php