Les sites de rencontres communautaires

Les sites de rencontres communautaires, qui permettent de lier connaissance avec les amis d’amis, les relations de relations, sont très à la mode de l’autre côté de l’Atlantique. Qu’ils soient dédiés à la recherche de l’âme soeur (comme Friendster et ses 2 millions d’abonnés ou EveryOne Connected), où à la construction de votre réseau professionnel (comme Ryze ou Ecademy) voire de votre réseau social (comme LinkedIn), ces « réseaux sociaux » (social networking) reposent tous sur un fonctionnement déclaratif simple : on cré son profil (photo, information personnelle, passe-temps) et on invite des amis à rejoindre son double virtuel ainsi créé par e-mail. Comme dans le principe des chaînes, chaque ami qui accepte l’invitation, grossit le réseau de relation.
L’info : http://www.wired.com/news/culture/0,1284,59650,00.html et http://mediatic.blogspot.com/2003_10_01_mediatic_archive.html#106599769468962776 et http://www.journaldunet.com/0310/031013networking.shtml
Le dossier du Journal du Net sur les rencontres en ligne : http://www.journaldunet.com/dossiers/rencontres/index.shtml
Une analyse des réseaux sociaux par Ross Mayfield : http://radio.weblogs.com/0114726/2003/03/30.html
La cartographie du réseau social de Dav Coleman, programmeur à San Francisco : http://blogosphere.headmap.com/friendster/dav.html
Friendster : http://www.friendster.com
EveryOne Connected : http://www.everyonesconnected.com
Ryze : http://www.ryze.com
Ecademy : http://www.ecademy.com
LinkedIn : http://www.linkedin.com
Tribe.net : http://www.tribe.net
SixDegrees : http://www.sixdegrees.com
Friend of a friend : http://www.foaf-project.org
Les deux solutions françaises : http://www.friendset.com et http://www.netfriends.fr
Mais la réussite de Friendster à son revers : la multiplication de « Fakesters » (de l’anglais Fake, faux, inventé), c’est-à-dire de personnages inventés de toutes pièces qui ne correspondent à personne ou s’inspirent de célébrités réelles ou fictives. Sur le site, s’opposent alors les « Realsters » (personnages véritables) au « Fakesters » (personnages inventés). Les propriétaires du site ont décidé de faire le ménage pour plaire aux utilisateurs réels, éviter les spams et se protéger d’éventuelles poursuites (les profils inventés recourent souvent à des éléments protégés ou peuvent attenter à l’image de personnalités, de stars) et ont supprimé ainsi des doubles virtuels peu dignes de crédits. En réponse, dans un virulent manifeste, un groupe d’internaute s’élève contre le « génocide » perpétré par Friendster : « Nous sommes qui nous choisissons d’être à chaque instant, en fonction de notre personnalité, de nos humeurs, de notre tempérament et de nos besoins subjectifs. »
L’info : http://www.transfert.net/a9233 et http://www.sfweekly.com/issues/2003-08-13/feature.html et http://slashdot.org/article.pl?sid=03/08/13/2338200&mode=thread&tid=126&tid=149&tid=95&tid=99
Le Manifeste Fakester : http://www.fakesters.netfirms.com/mission.htm
Le site de la révolution Fakester : http://www.fakesters.netfirms.com
D’autres utilisateurs du site l’ont détourné pour se livrer à des concours de popularité consistant à évaluer son capital social et à comparer le nombre de ses relations.
L’info : http://www.homo-numericus.net/breve.php3?id_breve=418 et http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A23217-2003Sep3.html
Friendster : http://www.friendster.com
Enfin, ces « réseaux » sociaux cristallisent dès à présent les critiques car, sous couvert de leur ouverture, ils sont très cloisonnés, pas inter-opérables entre eux et ces chaînes d’amis sur lesquels ils reposent, n’ont pas toujours lieux d’être dans la réalité comme le rappelle Jerry Michalski dans Red Herring.
L’info : http://mediatic.blogspot.com/2003_09_01_mediatic_archive.html#106484516007174318
Jerry Michalski, « Dysfunctional relationships : Social networking systems promise ease and deliver irritability » : http://www.redherring.com/ForumPage_092303-02.aspx
Introvertster, contre les cercles relationnels : http://www.gregstorey.com/airbag/introvertster/

À lire aussi sur internetactu.net