RSS : une alternative au Web ?

Qu’il s’agisse de webmestres, de développeurs ou de simples internautes, RSS (Really Simple Syndication) suscite un engouement sans pareil. Et pour cause, la méthode permet véritablement de « passer à une étape supplémentaire » dans la diffusion et la consommation d’information en ligne. Visite guidée pour tout comprendre des promesses de la syndication de contenu, par Cyril Fiévet.

Pour beaucoup d’internautes, RSS (Really Simple Syndication) se résume à de petites icones oranges qui fleurissent sur les blogs et les sites d’information, et conduisent à des pages indéchiffrables lorsque l’on clique dessus. Pourtant, RSS est très simple d’emploi, et porte en elle les germes d’une véritable révolution, offrant aux utilisateurs un nouveau mode d’accès au contenu du web. Efficace, intelligente et personnalisée, la navigation via RSS est tout simplement, pour certains observateurs, l’avenir du web.
Par Cyril Fiévet

Sommaire
Vraiment Simple
La revanche du Push
La nouvelle promesse de l’agrégation de contenu
Trop beau pour être vrai ?
Un nouvel espéranto ?
Encadré : Comment ça marche ?
Pour aller plus loin

 
Vraiment Simple

RSS (Really Simple Syndication) est un moyen pour extraire d’un site web du contenu régulièrement mis à jour. Un fichier RSS est un simple fichier texte comportant la description synthétique du contenu (cf. Encadré pour plus de détails).

Il y a deux façons d’utiliser RSS, correspondant à deux types d’utilisateurs distincts, et nécessitant différents types d’outils pour lire et manipuler les fichiers RSS.

La première utilisation, qui se popularise considérablement ces derniers mois, consiste pour un utilisateur final à se servir de RSS pour se tenir informé. L’utilisateur doit alors disposer d’un outil spécifique, un « lecteur RSS » ou « agrégateur de news ». Ce dernier peut prendre la forme d’un logiciel installé sur le PC, ou d’un service accessible sur le web. Sans un lecteur approprié, les fichiers RSS son inintelligibles car non interprétés par les navigateurs traditionnels. Par exemple, le fichier RSS du site Pointblog se présente de cette façon : http://www.pointblog.com/index.rdf, à comparer à la page d’accueil classique sur http://www.pointblog.com.

Au total, il existe plusieurs douzaines de lecteurs RSS disponibles, pour toutes plate-formes, gratuits ou payants. Pour accéder au contenu d’un flux RSS, l’utilisateur doit simplement en connaître l’URL, qu’il suffit de coller dans son lecteur. Ce dernier décode le fichier RSS, et fait apparaître le contenu de façon intelligible, exactement selon le même procédé qu’un navigateur web décodant des fichiers Html. Du reste, de nombreux lecteurs RSS assurent désormais la fonction « d’auto-découverte RSS » : il suffit de leur indiquer l’URL d’un site, et ils trouvent l’adresse de son flux RSS, s’il existe.

Pour un webmestre, RSS peut également être utilisé pour syndiquer du contenu, c’est-à-dire republier sur son propre site du contenu émanant d’un autre site. Il suffit pour cela de disposer d’un autre type de lecteur qui va accéder au fichier RSS souhaité, le décoder, et le publier automatiquement en l’intégrant dans une page web. Par exemple, le fil RSS de Pointblog est automatiquement syndiqué par plusieurs sites, et se présente de cette façon : http://www.rundom.com/bn/?feed=4. Le site Actu-blogs (http://www.rundom.com/bn/) est d’ailleurs un bon exemple de syndication, et ne comporte que du contenu agrégé à partir de multiples blogs.

L’intérêt pour le webmestre est de dynamiser son site en donnant l’impression qu’il est mis à jour régulièrement, alors que tout se fait automatiquement. Quant au site qui offre le contenu syndiqué, il peut espérer accroître son trafic, puisque le fichier RSS renvoie vers ses propres pages lorsque l’utilisateur clique sur les liens pour lire les actualités proposées.

 
La revanche du Push

Par bien des aspects, RSS se rapproche de la technologie dite « push » qui a marqué l’histoire de l’internet. Rappelez-vous, c’était en 1996-1997. Quelques entreprises innovantes, Poincast et Marimba en tête, faisaient la une de la presse en promettant un modèle révolutionnaire de diffusion de l’information sur l’internet.

Pour beaucoup, c’en était fini du « pull » (le modèle traditionnel, dans lequel l’utilisateur va « tirer » l’information qui l’intéresse et la rapporter sur son PC via un navigateur) et beaucoup voyaient alors la transformation de l’internet en un média de type « push » : le contenu est envoyé à l’utilisateur, à l’instar de la radio ou de la télévision, mais avec des fonctions de personnalisation qui en décuplent l’intérêt.

« Il est temps de dire ‘adieu’ à votre navigateur web », lisait-on dans Wired, qui estimait en mars 1997 que « la métaphore du navigateur en tant qu’élément principal est en train de mourir, pour renaître comme une fonction secondaire et occasionnelle » de l’accès au contenu en ligne. (http://www.wired.com/wired/archive/5.03/ff_push.html)

Pourtant, quelques années plus tard, ces fleurons de la « nouvelle » technologie ont disparu ou changé de modèle. Marimba évolue désormais dans l’univers B2B et Pointcast n’existe plus (signe des temps, le nom de domaine « pointcast.com » est même en vente sur le web).

Comme d’autres « tendances », le push est tombé aux oubliettes, et c’est bel et bien le web tel qu’il a été imaginé à l’origine qui prédomine.

Mais RSS marque une nouvelle transition. Lorsqu’il s’abonne à un flux RSS, l’utilisateur effectue une fois pour toutes une opération simple, consistant à indiquer une URL à son lecteur RSS. Ce dernier va ensuite accéder périodiquement au contenu concerné et afficher les changements s’il y en a. Mémorisant les actualités déjà lues par l’utilisateur, il va donc lui épargner d’aller visiter un site web pour constater qu’il n’a pas été mis à jour. En ce sens, RSS simule le fonctionnement d’un modèle de type « push » : l’utilisateur « reçoit » périodiquement l’information selon laquelle un site web a été mis à jour, et peut décider ou non de lui rendre visite pour accéder à l’intégralité du contenu concerné. Ce qu’il fera via son navigateur habituel, désormais utilisé « occasionnellement ».

Bien que limité à l’information textuelle, RSS semble pallier les limites du push tel qu’il était imaginé initialement. L’utilisateur n’est pas « pollué » par de multiples informations qui lui sont envoyées, mais choisit avec précision ce qu’il veut recevoir. Du reste, il est notable de constater que l’adoption de RSS se fait naturellement, de façon spontanée, sans qu’elle soit « poussée » par une quelconque entreprise. Contrairement aux entreprises du push, qui tentaient de calquer un modèle économique sur un usage « inventé », RSS se développe parce qu’il permet des usages jugés intéressants par les internautes.

 
La nouvelle promesse de l’agrégation de contenu

Les vertus du modèle sont innombrables. D’un coup d’oeil, l’utilisateur d’un lecteur RSS peut consulter les dernières actualités de dizaines, et parfois de centaines de sites web, sans avoir à les visiter.

En outre, l’abonnement à un flux RSS est par essence libre et gratuit (s’agissant du « copier-coller » d’une simple URL pointant vers un fichier de description de contenu). Mais surtout il ne nécessite pas d’adresse email. L’utilisateur consultant des fils RSS demeure parfaitement anonyme.

Par construction RSS permet également une forte personnalisation de l’information à laquelle on accède. Ainsi, un gros site d’information ne proposera pas un mais de multiples fils RSS correspondant à des thématiques diverses. Yahoo ! propose par exemple 14 fils RSS distincts (http://news.yahoo.com/rss), relatifs à des thématiques précises : Economie, Technologie, Politique, Santé, etc. En outre, plusieurs services ou outils permettent à l’utilisateur de générer ses propres fils RSS, même si ceux-ci ne sont pas proposés par défaut par les sites qui l’intéressent. Par exemple, Grouper (http://www.mouken.com/rss/grouper/), une application serveur en PHP, autorise la fabrication sur-mesure par l’utilisateur d’un fil RSS, à partir de fils d’actualités traditionnels. Ainsi, il est possible de créer un flux RSS relatif à « Madonna », extrayant toutes les actualités relatives à la chanteuse publiées par Yahoo ou Google. L’utilisation de RSS peut alors être vue comme l’automatisation de l’appel à des moteurs de recherche, couplée à la diffusion d’actualités.

Enfin, RSS donne naissance à une nouvelle génération de sites Web, se contentant d’agréger du contenu, thématique ou non. Ces sites web ne proposent pas de contenu original, mais se contentent de republier (syndiquer) des fils d’actualités proposés par d’autres. Parfois très spécialisés, ces « agrégateurs thématiques » présentent l’intérêt pour le webmestre de ne nécessiter aucune mise à jour (les flux RSS sont décodés et le contenu republié automatiquement), et pour le visiteur de regrouper à un endroit unique tout ce qui se dit sur un sujet donné. Un bon exemple est le site Warblogs.cc (http://warblogs.cc), qui agrège le contenu d’une demie douzaine de blogs consacrés à la guerre en Irak, mais aussi, sur la même page, les actualités et dépêches émanant de plusieurs sources d’information traditionnelles.

Dans la même veine, de nouveaux services d’intermédiation ont vu le jour, proposant à l’utilisateur de créer son propre « journal personnalisé », en choisissant ses fils RSS parmi une sélection imposante de sources, qu’il s’agisse de blogs ou de sites d’information établis. NewsIsFree (http://newsisfree.com) propose ainsi plus de 7 000 sources d’informations thématiques, dans lesquelles l’utilisateur peut puiser pour fabriquer sur mesure ses propres portails thématiques.

 
Trop beau pour être vrai ?

RSS pourrait donc bien s’imposer comme le « chaînon manquant » du web, réalisant la promesse déjà ancienne de la personnalisation, de la syndication (enfin simple), et de l’agrégation de contenu.

Pour autant, la méthode a ses limites.

D’abord, RSS n’est pas une norme, et son évolution chaotique, dans deux directions simultanées non compatibles entre elles, n’est pas très rassurante. Du reste, une alternative libre et ouverte à RSS, Atom, est en cours d’élaboration, de façon collaborative. Supportée par un grand nombre d’acteurs de l’univers du blogging, l’initiative est prometteuse, mais risque de se heurter à la diffusion et à la popularité croissante de RSS.

En outre, plusieurs observateurs ont souligné la mauvaise implémentation de RSS par certains lecteurs RSS. Allant trop fréquemment accéder aux fichiers RSS publiés sur les serveurs web, ces logiciels traitent mal les dates de mise à jour des fichiers, et entraîne des surcharges importantes côté serveur, en pure perte. Certains webmestres voient ainsi leur serveur arriver au bord de l’effondrement, alors que leur site web – et donc le fichier RSS associé – n’a pas été mis à jour depuis plusieurs semaines. Le manque d’homogénéité – et de qualité – de certains lecteurs RSS disponibles engendre donc des désagréments qui vont à l’encontre même de ce pourquoi la méthode a été développée…

On peut également arguer que RSS a un impact non négligeable, et sans doute négatif, sur le fragile modèle économique du web. Par essence, la méthode conduit les internautes à visiter moins souvent les sites web qu’auparavant. Cela se traduit – ou se traduira – par une baisse significative du trafic, non par en termes de « hits », mais pour ce qui concerne les pages vues, et surtout les « impressions » d’images publicitaires. On peut donc prédire un impact moindre de la publicité web sous sa forme actuelle (bannières et boutons notamment). Cela suppose aussi que les entreprises vont pouvoir – ou devoir – s’approprier l’outil pour l’utiliser à des fins publicitaires, et des expérimentations ont déjà eu lieu dans ce sens, en insérant des messages publicitaires au sein des flux RSS. Mais alors la méthode perd de son intérêt, et le risque de voir des flux RSS composés pour l’essentiel de messages publicitaires incitant à cliquer sur des liens est bien réel…

Enfin, l’intérêt de RSS est limité par le fait que la totalité des sites d’information ne l’adoptent pas. Il est souvent décevant pour l’utilisateur de ne pas trouver de flux RSS sur ses sites favoris, avec le risque d’abandon de la technologie qui en découle. Il existe toutefois plusieurs solutions (http://myrss.com ou http://www.voidstar.com/rssify.php par exemple) pour générer à la demande des flux RSS sur des sites qui n’en proposent pas, mais cela demeure fastidieux pour l’utilisateur.

 
Un nouvel espéranto ?

Outre atlantique, RSS est d’ores et déjà un standard de fait. La quasi totalité des sites d’information proposent leurs actualités par ce biais. En France, la méthode tarde à se généraliser, en tout cas dans la presse en ligne. RSS est toutefois très populaire dans la blogosphère : selon Blogolist (http://www.blogolist.com), un index de weblogues francophones, les deux tiers des blogs disposent d’un flux RSS. La plupart des outils de blogging offrent d’ailleurs la possibilité de publier de façon automatisée un flux RSS.

Il est donc probable que RSS se développe, se répande, et peut-être même s’impose comme un langage universel complémentaire de Html.

On peut d’ailleurs se risquer à quelques prédictions sur le développement de RSS dans les deux ans à venir :

RSS va se généraliser à d’autres types de contenus
Si l’emploi de RSS est aujourd’hui limité aux actualités provenant d’organes de presse et de weblogues, il paraît certain que son utilisation peut être étendue. Par exemple, Amazon diffuse par ce biais des listes de ses meilleures ventes de livres ou DVD (http://www.amazon.com/exec/obidos/subst/xs/syndicate.html/104-7679941-2022314), tandis que des agences de relations presse utilisent RSS comme outil de distribution de communiqués de presse. Le site d’information médicale MedicineNet propose 1 000 fils RSS différents (http://www.medicinenet.com/script/main/art.asp?articlekey=24357#rss), relatifs à des sujets très précis, et permettant de recevoir une information très ciblée (par type de maladie par exemple). De la même façon, le gouvernement hollandais a mis en place récemment un flux RSS pour informer ses concitoyens de l’imminence de crues et autres catastrophes naturelles.
On peut ainsi imaginer que la météo, les cours de la bourse ou toute autre information régulièrement mise à jour tire parti de la puissance de RSS.

RSS peut constituer une alternative aux e-newsletters
Lassés par le spam et submergés par les emails, les utilisateurs pourraient progressivement migrer vers RSS, offrant une solution moins envahissante – et surtout anonyme – pour recevoir de l’information. RSS présente toutefois deux inconvénients en la matière : l’archivage des flux RSS sur le poste de l’utilisateur n’est pas aussi simple qu’avec les newsletters (et du reste la fonction d’archivage n’existe sur quasiment aucun lecteur RSS), et l’utilisateur peut « rater » des informations s’il ne consulte pas très régulièrement les flux RSS qu’il reçoit.

Les lecteurs RSS vont se banaliser
Le lecteur RSS en tant qu’outil applicatif indépendant n’a que peu de chances de s’imposer de façon pérenne. Au contraire, la fonction de décodage de RSS (ou de ses successeurs éventuels) va se généraliser dans les outils traditionnels d’accès à l’internet, notamment les navigateurs web et les gestionnaires de mail. C’est du reste déjà le cas de l’outil Bloomba (http://www.statalabs.com/knowledgesystem/web/static/bloomba_1_0.html). En outre, Microsoft a déjà annoncé que la future version de son système d’exploitation, Longhorn, qui devrait voir le jour en 2005, sera compatible de façon native avec RSS.

RSS ne se limitera pas au web
Par essence, la méthode permet la diffusion de contenus légers mais signifiants. RSS se prête donc bien à la distribution d’information sur des outils nomades, notamment les téléphones mobiles. Le caractère universel de RSS en fait un bon substitut à WAP, et on peut imaginer que beaucoup de téléphones mobiles seront dotés de lecteurs RSS intégrés (des applications de ce type, à installer par l’utilisateur sur son téléphone, existent déjà).

Cyril Fiévet

Encadré : Comment ça marche ? RSS est le plus souvent abrégé en « Really Simple Syndication » (Syndication vraiment simple), mais signifiait à l’origine « Rich Site Summary » (Sommaire de site enrichi). Il s’agit donc d’une méthode de description présentant de façon synthétique le contenu d’un site, et le plus souvent de ses actualités.

Concrètement, l’outil de publication dynamique utilisé pour alimenter un site web génère automatiquement un fichier (ou « flux ») RSS, qui contient la description des actualités récemment publiées. Ce fichier respecte l’une des deux syntaxes décrites par les standards RDF (« Resource Description Framework ») ou XML, selon la version de RSS utilisée. Il comporte une liste décrivant chaque actualité : sa date de publication, son titre, son URL absolue, et tout ou partie de son contenu.

Parler de « flux » RSS est donc un abus de langage : le fichier RSS est un simple fichier archivé sur le serveur web abritant le site concerné. Il s’agit bien d’un fichier unique pour chaque flux, toute mise à jour ayant pour effet d’écraser la précédente version. Mais ce fichier est généré à chaque fois qu’une nouvelle actualité est publiée. Disponible en permanence, il reflète donc la version « la plus à jour » du site web, ou en tout cas de son fil d’actualités.

Ce fichier est accessible par sa propre URL, mais un outil spécifique doit être utilisé pour le décoder. Visualisé dans un navigateur traditionnel, RSS n’est pas « compris », mais lu comme un fichier texte, faisant apparaître toutes les balises et autres éléments de sa syntaxe.

 
Pour aller plus loin

Exemples de flux RSS (les URL ci-dessous ne sont pas lisibles par un navigateur web)
Le Monde Diplomatique, http://www.monde-diplomatique.fr/recents.xml
Slashdot (en anglais), http://slashdot.org/slashdot.rss

Sélection de lecteurs RSS (à installer sur le poste client) :
Amphetadesk (Linux/Mac/Windows) : http://www.disobey.com/amphetadesk/
NewsMonster (Linux/Mac/Windows) : http://www.newsmonster.org
Liste de lecteurs RSS : http://www.lights.com/weblogs/rss.html
Moteur de recherche dans les fils RSS : http://feedster.com

Syntaxes
RSS 1.0 (en anglais) : http://web.resource.org/rss/1.0/spec
RSS 2.0 (en français) : http://www.stervinou.com/projets/rss/
Projet Atom : http://www.intertwingly.net/wiki/pie/FrontPage

Tutoriels RSS
Journal du Net : http://developpeur.journaldunet.com/tutoriel/xml/020912xml_rssintro.shtml
Pointblog : http://www.pointblog.com/abc/000244.htm (rédigé par l’auteur)

À lire aussi sur internetactu.net

0 commentaires

  1. Dans la liste des lecteurs RSS : le navigateur Opera (déjà extra !) en propose un par défaut à partir de la version 7.5. Ca marche super bien. Il suffit que vous cliquiez sur le lien du fil RSS qui vous intéresse : son contenu s’affiche alors dans votre navigateur. Rechargez la page (bizzare ais c’est comme ça !) et vous obtenez un flux RSS impéccable. Ouvrez ensuite la messagerie intégrée et rendez-vous dans la partie Newsfeed. Votre nouveau flux RSS s’y trouve. Click droit, propriétés et vous réglez la fréquence de mise à jour.

    PS. Ce n’est pas de la pub mais de l’information service. Je n’ai aucun intérêt chez Opera.

  2. Ence qui concerne l’archivage des fils RSS, il est fait le même reproche au web par rapport à la perennité de l’imprimé, la logique serait-elle ici portée à l’extrême ?
    voir ceci par exemple :
    « Bibliothèques: dans la Babel numérique »
    http://www.unesco.org/courier/2000_10/fr/connex.htm

    il reste que le rss est une solution au problème de l’accès à l’abondance en accélérant l’accès au contenu dans le cadre d’une veille permanente, et les titres diffusés au format RSS ont aujoud’hui une durée de vie courte mais ces titres mènent vers des pages web, qui elles seront encore là au retour des vacances 😉

    Donc alternative peut-être pas, mais complément sûrement

  3. Ence qui concerne l’archivage des fils RSS, il est fait le même reproche au web par rapport à la perennité de l’imprimé, la logique serait-elle ici portée à l’extrême ?
    voir ceci par exemple :
    « Bibliothèques: dans la Babel numérique »
    http://www.unesco.org/courier/2000_10/fr/connex.htm

    il reste que le rss est une solution au problème de l’accès à l’abondance en accélérant l’accès au contenu dans le cadre d’une veille permanente, et les titres diffusés au format RSS ont aujoud’hui une durée de vie courte mais ces titres mènent vers des pages web, qui elles seront encore là au retour des vacances 😉

    Donc alternative peut-être pas, mais complément sûrement

  4. On change de monde et c’est passionnant. Quels sont les fournisseurs de RFS recommandés par vous ?