Scepticisme croissant vis-à-vis de l’e-vote

Après David Dill (voir http://www.fing.org/index.php?num=3846,2), le débat sur la sécurité et la fiabilité, voire l’honnêteté des systèmes de vote électronique, continue de faire rage. Au point que plusieurs Etats américains ont interdit l’usage de ces technologies, ou exigent un double papier des procédures. Créé en novembre 2003, un nouveau « Comité national pour l’intégrité du vote », composé de plusieurs figures du secteur informatique, s’inquiète « des risques pour l’intégrité du processus démocratique ». Au centre des critiques : les bogues des systèmes d’e-vote, les risques de manipulation, le refus de confier des informations aussi sensibles à des entreprises privées et surtout, le manque d’ouverture et d’auditabilité des processus et des logiciels des entreprises qui gèrent les systèmes d’e-vote.
D’autres informaticiens de renom considèrent à l’inverse que ces inquiétudes sont sans fondement, mais le précédent de la Floride, en 2000, est encore dans toutes les mémoires.
Pour répondre à ces critiques, les principales entreprises américaines du secteur viennent de constituer le « Conseil des technologies de vote » (ETC) au sein de l’Association américaine des technologies de l’information (Itaa).
Dossier complet sur Federal Computer Week, journal professionnel dédié à l’informatique administrative : http://www.fcw.com/fcw/articles/2003/1110/pol-evote-11-10-03.asp
National Committee for Voting Integrity : http://votingintegrity.org
Black Box Voting, un site sur « la fraude électorale au XXIe siècle » : http://www.blackboxvoting.com
Election Technology Council : http://www.itaa.org/es/gendoc.cfm?docid=312

À lire aussi sur internetactu.net