Le succès des enchères inversées dans le monde de la grande distribution

La pratique des « enchères inversées » consiste à inviter plusieurs fournisseurs à proposer un prix pour leurs produits, et à faire baisser ce prix jusqu’à ce que se dégage un « moins-disant ». Née lors de la bulle internet, cette forme de commerce n’a pas rencontré le succès escompté auprès des consommateurs, mais elle se répand rapidement dans le monde des entreprises, notamment dans la distribution – et depuis quelque temps, dans les achats du secteur public.

Censée rendre les marchés plus concurrentiels, la pratique pose cependant des problèmes auxquels réfléchissent les professionnels, le gouvernement et la Commission européenne : manque de transparence, augmentation de la pression des grands acheteurs sur les fournisseurs… Les enchères inversées permettent aux acheteurs de faire des économies, mais leur généralisation contribuerait en définitive à dégrader les liens de confiance entre partenaires commerciaux.

L’info (Libération)
Une analyse des enchères électroniques dans le cadre des marchés publics par la DGCCRF et par le chercheur Pierre-Henri Morand (sur Achatpublic.com)
Analyses américaines critique et constructives : Finance and Commerce et CIO.com
Synerdeal, un acteur majeur du marché des enchères en ligne à destination des professionnels.
En France, Achatpublic.com organise des enchères inversées pour le secteur public.

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