Interface cerveau/machine, version « light » ?

Il ne se passe pas un mois sans qu’on entende parler de progrès sur le front de l’interfaçage des machines avec le cerveau (voir « Le contrôle par la pensée, l’interface ultime ? »). Cependant, une étape importante a peut être été franchie en ce mois de novembre. Selon le blog Pink Tentacle qui traduit en anglais des nouvelles écrites en langue nippone, Hitachi envisagerait en effet de commercialiser un tel système dans les cinq ans.

Le nouvel appareil (.pdf) utilise une technique de « topographie optique ». Cette méthode mesure la circulation du sang dans le cerveau grâce à une lumière proche de l’infrarouge : on peut donc savoir quelles sont les zones cérébrales activées. Ainsi, il a été possible aux expérimentateurs de faire fonctionner l’interrupteur marche/arrêt d’un train électrique en activant diverses régions de leur cerveau, par exemple en effectuant du calcul mental ou en s’imaginant chanter.

La topographie spatiale est non-intrusive : elle ne nécessite pas d’intervention chirurgicale. De plus, contrairement à l’IRM (Imagerie à Résonance Magnétique), par exemple, elle n’exige pas l’immobilité totale de la part du patient. Elle est sans danger et n’implique pas l’absorption de molécules radioactives, comme dans le cas de la TEP (Tomographie par émission de positons). Enfin, l’appareillage est compact et peut être déplacé. Autant d’avantages qui jouent certainement en faveur d’une possible commercialisation.

Via Wired blogs.

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