Révéler l’hyperlocal

On peut, à la suite d’Alex Iskold croire en l’essor de l’information hyperlocale, parce qu’elle devrait rencontrer à la fois l’intérêt des gens et les désirs des publicitaires. Mais ce sont là, surtout pour le premier, deux arguments d’autorité, dont on ne connaît pas la réalité.

Même si on peut l’appeler de nos voeux, l’expression locale en ligne est encore bien faible. L’information locale intéresse-t-elle les gens ? Et si oui, à quel niveau par rapport à d’autres centres d’intérêts ? Est-elle un besoin, est-elle un usage – et peut-elle être rentable ? Force est de constater, que pour l’instant, malgré quelques succès d’audience épars, on ne peut pas dire que le mouvement de l’information locale en ligne se soit considérablement développé ces dernières années. Aujourd’hui par exemple, l’expression locale citoyenne vivote plutôt autour d’une petite communauté de fondus de nouvelles technologies, d’activistes ou d’opposants virulents, de journalistes et de citoyens passionnés. Certes, le marché publicitaire en ligne qui pourrait accompagner son développement n’est pas encore structuré pour accueillir la publicité locale, mais cela viendra certainement. Est-ce que cela sera suffisant ?

L’écueil pourrait pourtant bien être ailleurs.

Je suis ici, oui, mais où ?

Pour croire en l’essor de l’information hyperlocale, il faudrait déjà connaître le territoire numérique local. Or, il faut bien le reconnaître, on ne sait rien des pratiques numériques qui ont cours sur nos territoires. On ne les regarde pas. Et si on ne les regarde pas, c’est soit parce qu’elles n’ont pas d’intérêt, soit qu’on n’imagine pas qu’elles puissent être exploitées – ou qu’on ne sait pas encore comment. Qui recense les blogs qui existent localement ? Qui recense et observe les Skyblogs des ados qui s’expriment sur une ville ? Qui recense la grande diversité des sites locaux pour créer des applications locales comme un moteur de recherche local par exemple ;-) ? Qui va construire les nouveaux portails locaux – regardez celui de GrandGrenoble monté par l’animateur de Greblog ? Que sait-on des usages professionnels numériques locaux ? Si on sait identifier les entreprises qui travaillent localement avec un matériau numérique (agence web…), comment repère-t-on les sites professionnels qui ne sont pas liés à un acteur local identifié : comme un site dédié à une communauté particulière très active en ligne dont l’animateur serait un acteur local ? Y a-t-il des habitants de ma ville qui proposent leurs appartements ou un couchage sur hospitalityclub, e-cologis ou CouchSurfing par exemple ? Quelles sont les communautés électroniques actives sur mon territoire ? Que sait-on de qui fréquente, localement, tel ou tel réseau social ? Qui y trouve-t-on ? Quels usages localement sont-ils fait de Meetic, de eBay, de Facebook ou de Viadeo – qui semble générer des usages d’échanges auprès des cadres et des patrons de PME françaises notamment ? Quels usages fait-on du P2P localement – existe-t-il des modalités d’échanges locales, comme il en existe dans des tribus d’amis ? Quels usages fait-on de la messagerie instantanée ? Combien de personnes, localement, déclarent utiliser Skype par exemple, puisque Skype permet d’interroger ses utilisateurs selon les localités qu’ils ont déclarés dans leur profil ? Est-ce que cet usage progresse ? Et comment interroge-t-on notre ville sur les réseaux ? Les requêtes locales sont-elles chaudes ? Où précisément ? Quand les gens utilisent Mappy ou Google Maps pour avoir une information sur notre territoire, qu’est-ce qu’ils recherchent ? Quelle partie de notre territoire suscite-t-elle le plus de requêtes ? Pourquoi n’existe-t-il pas de cartographie des sites locaux, comme le montrait le remarquable travail de Marina Dufeal sur l’internet marqueur de territoire (.pdf) (voir également ici) ? Quel site, originaire de mon territoire, reçoit le plus de fréquentation ? Quelle cartographie donnerait mon territoire physique si on le regardait via l’activité des sites internet qui le composent ?…

La page d

Mieux fouiller les données locales
Passé le nombre de connexion Adsl, le nombre de foyers connectés, le nombre de points d’accès publics, les sites web publics et quelques généralités sur « les usages » (en fait, sur la pénétration des technologies), comme savent les construire les observatoires aujourd’hui – informations intéressantes, certes, mais limitées -, on ne sait rien de ce qu’il se passe sur le territoire. Et encore, cette information est bien souvent réservée aux opérateurs et aux aménageurs publics : comment moi, en tant que citoyen ou entrepreneur puis-je connaître le nombre de connectés à l’ADSL sur ma ville, savoir comment ce chiffre progresse, etc. ? Pourquoi ne puis-je pas y avoir accès si cela peut avoir une conséquence sur l’implantation ou le développement du service immatériel que je compte développer ?

Qui construira le graphe social du territoire ? Qui fera ressortir la diversité des usages numériques du territoire ? Sans compter, comme le soulignait avec pertinence Pierre Musso, professeur des sciences de l’information à l’université de Rennes, lors de la conférence sur les territoires virtuels organisée à l’occasion du colloque du 10e anniversaire du GET (voir les vidéos), que le plus important ne repose plus seulement dans « l’observation », c’est-à-dire dans ce schéma de la représentation hérité de la Renaissance, où l’on regarde un territoire de haut pour en comprendre les forces, mais dans une logique de co-construction, d’interaction et d’immersion : les territoires comme miroirs de nos activités numériques, la marque de la vie sociale de notre connexion.

Pour bâtir des politiques publiques numériques adaptées aux usages locaux, pour aider les entreprises à développer des services adaptés aux pratiques locales, pour aider les citoyens à mieux s’organiser et à mieux lire les actions qui ont lieu sur leur pays, il faut que celui-ci soit numériquement plus lisible. On a besoin de bâtir la fouille des données locales (local mining). On a besoin de savoir identifier le patrimoine immatériel d’un territoire, de raconter sa valeur numérique, de comprendre les réseaux et les communautés qui le structurent et les animent. Pour développer demain des services numériques locaux (covoiturage, services de formation, prestation de services pour entreprises, extension en ligne de son magasin, vente de produits…), on a besoin de révéler la cartographie de l’immatériel.

Cartographie des sites web sur l

Chaleur des recherches locales sur la France via Windows Live Local

Mieux comprendre ce que l’hyperlocal signifie
Reste que cela n’est pas si simple. Tout d’abord, cela pose la question de la définition de la localité d’un site ou d’un service. Est-ce le lieu de son serveur, de son éditeur, de son propos, de ses utilisateurs ? Ensuite, comme le suggère Fabien Girardin, il faut peut-être s’interroger plus profondément sur ce que recouvre la notion de voisinage, et comment elle s’articule sur le plan numérique.
Enfin, il faut bien voir que le géocodage et le GPS de nos téléphones mobiles vont bouleverser la mise à jour de cet immatériel hyperlocal. A terme, le Géo Web va permettre de donner des coordonnées géographiques à tout document publié sur le web (pour autant qu’il soit un jour incorporé à tous les services…). Le GPS va y ajouter la dimension temps réel. Demain l’information locale va se localiser toute seule (ou presque). Le lieu géographique va être l’un des coeurs de l’organisation automatique de toutes les références et données disponibles sur le web et les serveurs mobiles. Est-ce que cela va donner pour autant une cartographie exacte ou fiable du territoire ? Ne va-t-on pas se laisser subvertir par les services, qui offrent la carte et les données ? Pire, l’hyperlocal ne va-t-il pas se faire subvertir par la trop grande profusion des paramètres donnant des résultats au final inexploitables, truffés d’erreurs car fondés sur des données périmées ou erronées…

On l’aperçoit en tout cas, il y a là un vrai chantier qu’il reste à documenter, avec ses outils à construire, ses méthodes à faire connaître. Ce qui est sûr, c’est que pour pouvoir en dresser la carte, il va nous falloir commencer par repérer de quoi est fait le territoire numérique.

Hubert Guillaud

PS : Si ces questions vous intéressent, elles seront au coeur des débats des deuxièmes rencontres du blog d’expression locale qui auront lieu vendredi 7 décembre à Alençon… Où vous pourrez d’ailleurs avoir le plaisir de me retrouver en bonne compagnie (programme).

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0 commentaires

  1. C’est comme avec les infras, ce sont les derniers mètres les plus difficiles et il faut souvent passer par la tête de réseau pour reboucler d’avec son voisin.
    À chaque fois que j’ai observé des usages, il y avait toujours cette contradiction que l’internet a un sens lointain alors que les usages sont majoritairement proches, cette notion devant s’entendre sur un sens social qui n’est pas pour autant géographique, les deux notions n’ayant qu’un recouvrement limité.
    Dans le fond, tu pointes une logique de connaissance du territoire numérique, un sujet vraiment délaissé, à mon grand dam. Pourtant, comme tu l’indiques, il y a des gisement de connaissance sociales importants, et aussi des moyens à mettre au service de démarches de promotion totalement délaissé. De vrais trésors pour les politiques numériques et les services locaux. À l’heure où on nous bassine avec l’économie résidentielle, il y a là un point de contact avec l’économie de la connaissance qui ne manque pas d’intérêt.
    Ce n’est pas facile à exploiter, mais la question est évidemment la volonté de le faire. Force est de constater qu’on n’en est qu’aux prémices. En ce moment, je fais pour ma part beaucoup d’évangélisation sur le sujet en ce moment, notamment dans le secteur du tourisme, et je me confronte à la méconnaissance du web social ou sa sous-estimation.

  2. Oui, je suis assez surpris de ne pas voir émerger de bons blogs touristiques, alors que ce secteur a/avait souvent mieux compris l’intérêt du web que d’autres. Sous-estimation, désintérêt ou méconnaissance du web social comme tu le dis ?

    En tout cas, si vous voyez passer un bon exemple de blog de maison d’hôte par exemple (avec billets de clients, recettes maison, liens vers des évènements locaux, etc.), je suis preneur (et je crois que je ne serais pas le seul).

  3. J’adhère au point de vue exprimé mais il me semble que la réflexion d’Alex Iskold porte sur un point moins complexe : la localisation géographique offre un nouveau point d’entrée dans le monde des données. Nous accèdont à ce monde non de manière globale mais par consultation de fragments. Ces fragments sont construits à partir du monde des données grâce à diverses opérations incluant le filtrage.

    Ce filtrage peut se baser sur un mot, sur un son, une image, sur des opinions, sur un réseau sémantique,… La localisation géographique est un nouveau paramètre de filtrage. Et il est d’importance puisque nos actions quotidiennes prennent place dans un périmètre restreint autour de nos lieux de vie. Et ce n’est pas amené à changer de sitôt : que m’importe de connaitre le prix des courgettes au Wholefood de San Francisco si je veux cuisiner une ratatouille ce soir…

  4. bonjour,

    Merci pour cet article innovant… qui préfigure d’une cartographie revisitée…

    nous avons plus modestement jeté les mêmes questions en pâture en essayant de construire à partir d’un annuaire départemental ce qui pourrait préfigurer et donner des réponses aux questions ouvertes posée par cet article.

    http://www.mayenne.org veut interroger et cartographier le web départemental comme outil d’aide à la décision pour assurer un co-dévelloppement équilibré dans une ruralité souvent oublié mais présente.

    pour continuer un débat initié grâce aux nouveaux outils du web au service de la démocratisation de l’internet dans ses dimensions sociales, économiques et environnementales.

    vaste sujet

    patrick

  5. En dernier ressort, beaucoup de ceux qui ont réfléchi à cette question ont conclu que les cultures (du territoire et du numérique, pour le dire vite) ne sont pas directement conjugables, comme si ces deux mondes étaient véritablement des plans de réalité parallèles qui risquaient de s’annihiler l’un et l’autre si l’on tentait de les mettre en contact.

    Cela a conduit par exemple Christian Paul et l’équipe de la FING à proposer le scénario d’une « 27e Région », une Région virtuelle, qui serait à la fois un laboratoire et une ressource d’expériences et de pratiques nouvelles pour toutes les Régions réelles.

    On ne peut que soutenir vivement cette proposition, avec quelques précisions sur le plan de la cartographie, de l’infrastructure, et donc du pouvoir (on dit souvent gouvervance pour faire moins peur).

    Etant donné les caractéristiques propres du régime de légitimité numérique, il parait évident que la gouvernance de la 27e région ne pourrait en aucun cas être subordonnée à celles de 26 autres. Inversement la 27e n’aurait aucune prérogative sur les 26 premières. Le contact entre les deux plans de réalité devrait se faire par l’intermédiaire les individus participants. Quel que soient leur niveau hiérarchique, c’est à eux qu’incomberait le soin d’importer une pratique, une idée, une information, un outil, d’un monde à l’autre. En particulier, la sélection des projets interne à la 27e Région ne s’effectuerait pas selon le mode traditionnel du jury, mais selon les choix des participants qui, porteurs de projets eux-mêmes, seraient soumis au même choix.

    La cartographie à l’œuvre dans la 27e Région serait essentiellement une cartographie sémantique (graphes, arbres, chronogrammes, agrégateurs visuels, etc.), capable de donner une forme aux vastes ensembles de données produites par les participants. Mais cette cartographie sémantique pourrait aussi permettre de revisiter la cartographie physique des territoires des 26 Régions.

    L’un des objets de la 27e Région pourrait être d’effectuer une documentation des territoires suivant le mode la folksonomie . L’idée consisterait à impliquer, entre autres, les élèves des écoles qui pourraient choisir chacun une portion de territoire à documenter, le travail de tous bénéficiant à chacun. Dans un tel schéma ; les professionnels des Région pourraient devenir des ressources transversales pour tous ceux qui documentent, etc.

    Enfin sur le plan de l’infrastructure, une architecture cohérente avec le régime de légitimité numérique doit voir le jour, à savoir une architecture acentrée. Cela pourrait prendre la forme d’une collection de wikis connectés les uns aux autres en mode Pair à Pair. L’idée est de commencer avec un serveur, puis second dupliquant la structure du premier avant d’acquérir son autonomie, puis un troisième, etc. afin que très vite chaque participant possède son propre wiki, qui agrège, modère et nourrit le contenu de tous les autres…

  6. Bonjour,

    Tout d’abord, merci pour l’article, je me sens directement interpellée 😉

    Retour d’expériences sur la cartographie d’un Web territorial :

    En région Picardie en 2005, nous avons commencé de crawler le Web picard dans une perspective d’aménagement du territoire. Résultats : 2700 sites identifiés et marqués par type d’acteur, thème principal et commune de résidence, 19 000 à la frontière.

    Quelques traitements statistiques et graphiques en sont sortis :
    http://www.renupi.org/article.php3?id_article=230

    Pour ce qui est de l’exploitation côté utilisateurs de ces données, on sèche. Le problème est à mon avis moins la géolocalisation (variable la plus simple à résoudre puisque nomenclaturée) que le thème ou les liens.
    Pour le thème, on peut en mettre plusieurs. La difficulté est alors plutôt sémantique et de se baser sur une nomenclature stable. Il faut essayer de classer le web par thème pour se rendre compte de la taille du travail. Je n’ai pas trouvé de près ou de loin à l’Insee une telle nomenclature des … activités humaines.
    Quand à l’exploitation des liens entre chacun, encore faudrait-il pouvoir aussi, toujours afin de guider notre utilisateur, pouvoir les qualifier eux aussi. A l’instar de FaceBook qui demande la nature du lien.
    Je me rassure en me disant que Michelin a mis plusieurs décennies avant de faire une carte utilisable par l’automobiliste voulant aller du point A au B.

    Tout cela fait très peu spontané et ressemble furieusement à l’enfermement de tous dans des petites cases, mais je crois que c’est le prix d’un service utile.

    PS : cette étude est en cours d’actualisation, les données seront traitées en 2008… si vous avez des solutions, je les prends bien volontiers.

  7. Excellent et passionnant article, qui amène de l’eau au moulin des acteurs qui se battent dans les territoires publics pour faire comprendre ce que sont déjà des territoires augmentés ! En fait, ce papier est IMPORTANT.

    Un univers netvibes local permet d’avoir une vue schématique mais très démonstrative de la vie des contenus « taggés » avec des mots clés révélant une attention et un rattachement à un quartier, une ville. Pour ma part ma page de démarrage sous netvibes affiche les items (phtoos, textes, videos, podcasts…) taggés « Rennes » sur les outils 2.0.

    Mais cela n’est rien au regard de l’analyse nécessaire et que tu pointes avec pertinence et précision.

    En fait, il s’agit d’une démarche socratique : pas si simple pour un territoire d’appliquer la célèbre maxime : connais toi toi-même !

    Hugues

  8. Bonsoir
    J’aime cette notion de « territoire augmenté », telle la réalité augmentée. La question de l’hyper local englobe effectivement de multiples questions, de tuyaux, donc de contenants (la fibre, la rfid, le wi-Max, bref, de la ville connectée) et d’énergies, donc de contenus ; des blogs, des sites d’ecommerce, des comparateurs « glocaux » ; je me pose encore beaucoup de questions sur la forme du lien social ; suffit-il de « clavarder » via le web entre voisins locaux ou de contribuer en donnant des avis pour tirer du web local sa juste valeur ? En fin de compte, cela nous replace – entre autres – dans la valeur d’usage du web local(par exemple, l’arbitrage du canal d’achat:local ou on-line ; augmenter sa visibilité, sa « reconnaissance » – contribuer sur des sites et en devenir membre « référent »;faire partie d’une tribu ; ou tout simplement s’informer…) ; je ne suis sur ce point pas vraiment sûre que tous les sites « locaux » (very nationaux) 2.0 réinventent autant qu’ils le disent ces fameux liens ; mais Rome ne s’est pas faite en un seul jour…

  9. Merci. Aujourd’hui, les applications (nationales) ne parlent pas vraiment aux applications locales (et inversement). Le clavardage entre voisin reste loin des plateformes nationales (FlickR, DailyMotion, Citizen Bay…) dont on peut pourtant tirer la moelle locale. Il n’est pas sûr qu’elles se rejoignent un jour, ou facilement, ou autrement que par de heureux hasards.

    Je ne suis pas sûr non plus qu’il y ait un arbitrage entre le canal d’achat online et local. J’ai tendance à penser que les deux ne font souvent qu’un. La part de commandes locales via l’internet de sites de petits commerçant est bien souvent assez incroyable. Manque juste – et peut-être pour longtemps – les canaux électroniques permettant au commerce local d’exister en ligne : le libraire, la grande surface du coin, le marchand de fringue n’ont souvent pas de devanture électroniques.

    Quant à réinventer quelque chose, je crois qu’il faut rester plus modeste. Encore une fois, l’internet n’est qu’une projection de ce que nous faisons, dans et hors le net.

  10. Bonjour,

    Je viens de lire votre article que je trouve très intéressant.

    Selon vous comment définiriez vous le marché de l’hyperlocal ou du local search et de l’utilisation des systèmes cartographiques comme google ?
    Connaissez vous une source qui propose des chiffres analysants ce marché surement prometteur ?

    Cordialement,

    DONJON Bastien

  11. Un dossier toujours aussi intéressant.

    Nous somme en 2010 et l’évolution de l’hyperlocal est grandissante. L’hyperlocal entre parfaitement dans ce qu’on appel le Web 3.0 en terme d’usage.

    Pour compléter ce dossier on peu remarquer maintenant que la rentabilité des projets dans le domaine de l’hyperlocal passera surement pas des offres de couponing.

    Voici également une définition de l’hyperlocal : http://blog.vicus.fr/definition-de-hyperlocal/

    Bastien
    http://twitter.com/vicus/

  12. Bonjour,

    superbe article: bravo !
    effectivement, les informations hyperlocales sont de plus en plus au coeur des préoccupations. et l’arrivée des mobiles ne fait qu’augmenter les possibilités !
    Côté loisirs, le sujet démarre juste, avec par exemple, le lancement de sites comme http://autour2moi.fr qui recense tous les évènements sur une carte.