Lifelogging : badges sociométriques

Les badges sociométriquesLe groupe des Dynamiques humaines du MIT, dirigé par le professeur Alex Pentland, a mis au point des badges sociométriques qui mettent à nu nos interactions sociales. Les badges se reconnaissent les uns les autres, enregistrent nos mouvements et nos paroles. Les badges servent à révéler les « organisations sensibles », c’est-à-dire comprendre comment la technologie en mesurant les interactions humaines peut servir à mieux comprendre et réinventer le management dans les organisations, explique Daniel Olguin, l’un des chercheurs attaché au projet. En monitorant les échanges, le réseau de capteur devient capable de dire qui parle à qui et comment. L’un des résultats concret pourrait être de répondre à des questions triviales comme, est-ce que le département des ventes parle au département marketing ? Est-ce que ces réunions sont vraiment utiles ou pas ?… Le badge est capable de faire de la reconnaissance et de l’analyse vocale, il sait jouer des messages audios, il enregistre les déplacements de son porteur et mesure les interactions sociales grâce à un capteur infrarouge lui permettant de communiquer avec d’autres badges.

Le graphe social des porteurs de badges sociométriques
Benjamin Waber, un autre chercheur associé au projet, évoque sur le blog des Réseaux sociaux et complexes de l’université d’Harvard, comment peuvent s’agencer les informations issues de tels systèmes en prenant pour exemple une expérimentation grandeur nature qui a eu lieu à Tokyo, en temps réel, lors d’une rencontre comptant plus de 70 participants, le 17 janvier 2008. Des diagrammes montrant les interactions avant, pendant et après le déjeuner on été livrés aux participants. Pour préserver l’intimité de chacun, les noms étaient remplacés par des numéros, mais permettaient de voir le détail des interactions sociales des équipes, la rencontre durant. Reste qu’au niveau des enseignements de la journée par contre, il semble qu’on en a pas encore tirer des choses surprenantes : les gens d’une même organisation on plutôt tendance à rester entre eux. On s’en serait douté.

Via le New Scientist.
La Technology Review en parle aussi ce matin.

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