Nouvelles formes de mobilisation et d’innovation politique : le concours

La forme de mobilisation que représente le concours est certainement devenue une forme de mobilisation politique avec l’internet. En tout cas, depuis quelques mois, cette forme de mobilisation à la fois civique et technologique a gagné ses lettres de noblesse, nous expliquent Laurence Allard et Olivier Blondeau. En politique, le concours, qu’il soit de production de vidéo ou d’applications, semble une méthode de plus en plus populaire pour engager une relation avec les citoyens. Dans un récent rapport (.pdf), la Knight Foundation parle même « d’innovation pilotée par les concours » pour évoquer ces paris sur l’émulation que représentent les Apps for Democracy et leurs successeurs. Le concours nouvelle forme d’innovation politique ?

Nous nous interrogions dans un précédent article intitulé « UGC 4 Politics. De l’Empowerment au Campagning » sur le rôle que peut jouer le public dans une campagne électorale en constatant qu’au-delà même de l’activité politique traditionnelle, les utilisateurs des sites de réseaux sociaux ou de partage de contenu pouvaient avoir une activité contribuant au succès d’une campagne. Nous mettions ainsi en évidence toute une série de microactivités consistant par exemple à partager une vidéo sur sa page personnelle, à la commenter, lui donner une note, etc.

Si nous n’avons pas affaire ici à des formes de « militantisme » traditionnelles, il apparaît donc difficile de prescrire, d’imposer ce « travail de l’usager » ordinaire comme on pouvait naguère proposer à des adhérents d’aller coller des affiches ou faire du porte-à-porte. Ce dilemme est d’autant plus compliqué à résoudre que, si nous avons expliqué comment une vidéo pouvait « buzzer » à travers ce travail expressif d’ »audienciation », nous ne savons pas encore comment mobiliser ces publics ; comment créer les conditions d’une mobilisation suffisante (on parle de « masse critique ») pour qu’une vidéo devienne un lieu d’investissement permettant notamment que les médias y prêtent attention et que, par effet de retour, elle attire de nouveaux spectateurs, eux-mêmes « embarqués » en quelque sorte par une forme de mise en abime qui va de la réception à la production.

Dans cet article, nous allons nous attacher à une autre forme de campagne de mobilisation qui mise sur la créativité des usagers – plus ou moins avancés des technologies d’information et de communication, dans le cadre d’une politique qualifiée par le Président Obama et son directeur des systèmes d’information Vivek Kundra de « co-production » entre citoyens et gouvernement. Nous verrons que l’innovation par le contest en tout genre (vidéos, applications…) se veut à la fois civique et technologique.

Bootstraper les UGC : les « contest videos »

Il existe sans doute de nombreuses manières pour impulser ces mouvements de mobilisation autour d’un répertoire d’action de ce type et sans doute beaucoup d’entre elles ont été utilisées durant la campagne d’Obama. Nous voudrions cependant insister ici sur la forme des contest, c’est-à-dire de concours public, et ce pour trois raisons :

La première est qu’elle s’inscrit dans une histoire qui préexiste à l’apparition et à la popularisation du Web 2.0, des sites de réseaux sociaux et des plateformes de partage vidéo (Youtube est né en 2005). Nous avons déjà eu l’occasion dans d’autres travaux de développer l’initiative de MoveOn qui avait organisé un concours intitulé Bush in 30 Seconds et qui avait remporté un certain succès dans la campagne aux élections présidentielles américaines de 2004.

La seconde est que les soutiens de Barack Obama ont eux-mêmes organisé ce type d’initiative durant la campagne électorale. En mars 2008, suite à l’investiture d’Obama à la candidature démocrate, l’organisation MoveOn décidait de renouveler la même opération, mais en sa faveur cette fois. Dans cette vidéo (plus bas), Eli Pariser, directeur exécutif l’organisation rappelle le succès de l’initiative Bush in 30s, le potentiel de créativité qui se développe dans les milieux artistiques autour du candidat démocrate et propose aux Américains d’exprimer leur propre créativité en produisant eux-mêmes une publicité politique amateur du même format : le Obama in 30s Contest doté d’un prix de 20 000$ en biens d’équipements audiovisuels.

Et la troisième raison qui nous incite à souligner le rôle de ces contest est que cette forme de mobilisation perdure aujourd’hui, plus d’un an après l’installation de Barack Obama à la Maison Blanche. Le contest reste aujourd’hui une manière de manifester son soutien à Obama et notamment à sa réforme de santé à travers le Health Reforme Video Challenge organisé par ses supporters rassemblés après l’élection au sein de l’organisation Organizing America qui anime le site de réseau social myBarackobama.com. Autre exemple manifestant la pérennisation de cette forme au-delà de l’élection elle-même : le ministère de la Santé a lancé un concours demandant aux Américains de réaliser un clip de prévention contre la grippe A, le Flu Video Contest.

On peut enfin citer ici la campagne intitulée « La démocratie, votre voix, votre vidéo » (Democracy Video Challenge).

Ce dernier contest vidéo impulsé par le Département d’Etat est particulièrement intéressant. Il propose aux internautes du monde entier de produire un clip vidéo donnant leur conception de la démocratie. Cette approche de la « diplomatie 2. 0 » qui se manifeste dans de nombreuses initiatives prises par Hillary Clinton et Barack Obama (comme le discours du Caire sur le monde musulman du 4 juin 2009, accompagné d’une campagne de commentaires par SMS ou de messages vidéos à destination des populations afghanes doit être rapprochée de la manière dont l’administration américaine entend repositionner le leadership américain dans le monde. On a ainsi pu parler de soft diplomacy ou de diplomatie de la main tendue. Cette initiative s’inscrit de notre point de vue pleinement dans cette stratégie visant à changer de par le monde les représentations que l’on peut se faire du monde tout en tentant de conserver son leadership.

Mobiliser les publics pour sortir des canons de la communication politique

La forme contest, c’est-à-dire le concours ouvert à tous les publics possède de nombreux avantages par rapport aux formes classiques de production audiovisuelles ou autres. D’abord et dans le cadre de projets créatifs et/ou innovants, il permet de faire immerger des idées, voire des productions qui sortent des routines, usages, cadres esthétiques ou technologiques parfois extrêmement contraints par des standards professionnels en s’adressant à un public renouvelé. Nous connaissons tous la vidéo corporate, le clip publicitaire ou même le Lip Dub, clip promotionnel chantant réalisé en plan-séquence et en playback par des collaborateurs au sein du milieu professionnel, réalisé par une agence spécialisée ; production tellement standardisée que plus personne ne regarde et qui est parfois vendue au client à prix d’or en fonction de sa seule notoriété.

La question financière, si elle n’est sans doute pas déterminante, reste néanmoins à prendre en considération : ces concours ouverts à tous les publics ne sont pas des appels d’offres. Ne nécessitant aucun pré-requis d’aucune sorte pour la personne ou l’entreprise qui veut concourir, suivant une procédure d’élection extrêmement simplifiée et surtout étant évaluées sur des réalisations et pas des projets, les prix distribués restent très modiques et s’étalent sur toute une palette allant de la gratification symbolique (un passage à la télévision) à la rémunération financière modeste (le vainqueur du Flu Video Contest organisé par le Ministère de la Santé ne gagnait que la somme symbolique de 2500 $ et celui du concours Apps For Democracy, 10 000$) en passant par la rétribution en bien et notamment en biens d’équipement vidéo.

Au-delà de ces considérations, l’avantage majeur de ce type d’action est sans nul doute de créer autour d’une cause une émulation chez les publics qui peut constituer le déclencheur de l’engagement tout en renouvelant les formes contraintes par le marketing électoral traditionnel. La clé de ce type d’action, qui s’arrange à la perfection du We d’Obama, consiste à se dire que ceux qui font sont ceux qui voient et réciproquement. Le public, travaillant à titre gratuit, inspiré par le sens du jeu, mais surtout l’idée de pouvoir contribuer à sa mesure et avec ses propres moyens à la campagne pour soutenir son candidat, va enclencher tout une série de gestes d’une importance considérable dans une stratégie de campagne : réaliser un clip à l’évidence, mais aussi la mettre en ligne, la référencer, prévenir son réseau de relation de son existence, faire campagne pour qu’elle remporte le prix, regarde, commente les productions des autres concurrents, etc.

Quand les contest pilotent l’innovation techno-politique : les Apps Contest

Nous assistons depuis quelques mois à une recrudescence des concours aux Etats-Unis, non seulement pour produire des vidéos, mais aussi des applications – web et/ou mobiles – à caractère civique et politique (Apps Contest). Un rapport de la Fondation Knight, intitulé Media, Information and Communication Contests : An Analysis (.pdf) tente de dresser en septembre 2009 un panorama de ces concours en soulignant leur rôle déterminant dans l’innovation tant en matière civique et politique que dans le domaine des médias.

Etudiant 29 concours lancés par des entreprises, fondations ou administrations, la Knight Foundation souligne le rôle fortement incitatif de ces concours en matière d’innovation technologique au point que certains parlent de Contest Driven Innovation, c’est-à-dire d’innovation pilotée par les concours.

Contestdriveninnovation
Image : Media, Information and Communication Contests : An Analysis (Knight Foundation – sept 2009).

Pour compléter cette étude et l’actualiser, nous pouvons aussi nous reporter à cette liste mise à jour et qui nous montre que cette forme d’incitation à l’innovation en matière politique ne s’est pas limitée aux Etats-Unis (on en trouve en Australie, au Danemark, en Finlande, en Belgique, etc.). On peut aussi constater la variété des causes proposées aux compétiteurs : développer des applications à caractère civique ou local, des applications à destination de publics spécifiques (enfants, militaires) ou visant à sensibiliser le public à des causes précises (le changement climatique, la solidarité avec Haïti ou les relations internationales comme le suggérait récemment Hilary Clinton.

La Première Dame des Etats-Unis elle-même s’est lancée dans cette aventure en lançant le concours Apps For Healthy Kids visant à trouver des applications ludiques destinées aux enfants pour les encourager à avoir une alimentation plus saine. La forme a pris une telle ampleur que, dans le cadre de sa réforme du gouvernement, dite de l’Open Government, la Maison Blanche annonçait récemment dans un mémorandum la publication d’un guide visant à promouvoir les concours dans le cadre de la promotion d’un gouvernement ouvert (Guidance on the Use of Challenges and Prizes to Promote Open Government (.pdf)).

Au-delà de l’héritage des concours vidéos politiques et même des concours eux-mêmes qui ont une prégnance certaine dans la culture nord-américaine, c’est sans doute le concours Apps For Democracy qui a ouvert la voie.

Approché en 2008 par Vivek Kundra, alors chief technology officer de la ville de Washington, Peter Corbett explique que celui-ci lui demanda de lui proposer un projet visant à permettre à des citoyens d’accéder de manière simple à des données gouvernementales ouvertes. C’est alors que Peter Corbett lui proposa un concours, Apps For Democracy, destiné à des développeurs d’applications civiques et politiques. Lorsque le concours pris fin, 47 applications iPhone, Facebook ou web avaient été soumises. Alors que les prix distribués s’élevaient à 30 000$, iStrategyLabs estime qu’elles valent, s’il avait fallu les développer dans un contexte plus classique, plus de 2,6 millions de dollars, soit un retour sur investissement de 4 000 % d’après ses initiateurs.

Alors que les développeurs se désintéressaient des questions politiques, ce concours a été selon Corbett un des catalyseurs qui les a conduits à s’investir de manière assez forte sur ces questions, créant ainsi un milieu propice d’acteurs compétents non seulement au service d’une politique de l’innovation privilégiant le circuit court, rapide et bottom-up, mais aussi d’une politique ; à savoir celle de l’Open Government impulsée par Barack Obama.

Notons ici au passage que cette politique envoyant des signaux extrêmement forts à la communauté des passionnés des TCI, au-delà de l’intérêt même de ce type d’impulsion donnée à l’innovation technique dans un domaine spécifique et encore assez peu développé dans le secteur commercial a contribué à canaliser l’énergie de ces férus d’informatique au service de cette politique plutôt que de les en détourner et de susciter ainsi un milieu hostile comme on le voit parfois en France où les tensions entre les élites politiques et ce milieu restent vives.

Dans un entretien réalisé par Netpolitique, Peter Corbett explique à ceux qui craignent que ce type d’action soit trop orienté vers ce milieu que l’on qualifie de geek, que la raison d’être de ces concours est justement « d’engager les geeks dans la construction d’une meilleure technologie pour la Cité ». Il poursuit en expliquant que la procédure du concours telle qu’elle avait été définie permettait justement d’éviter cette initiative reste cantonnée au milieu des geeks : le concours prévoyait en effet, en amont même du dépôt des applications, une phase visant le grand public où il lui était demandé de proposer des idées qui seraient ensuite soumises à l’imagination et à l’inventivité des développeurs. Ainsi, toujours d’après Peter Corbett, « plus de 250 idées ont été présentées et soumises au public, et 5 500 votes ont été exprimés par des citoyens ordinaires qui cherchent à aider les geeks à comprendre ce qui serait utile pour eux ».

Dans un esprit de pédagogie (et de retour d’expérience), IstrategyLab a récemment publié un guide intitulé Guide to Creating Your Own Apps for Democracy visant à aider ceux qui veulent réaliser leur propre concours. Au-delà de son aspect pratique, ce guide très précis est intéressant pour comprendre la démarche des promoteurs de ce type d’initiative. On y apprend par exemple qu’Apps For Democracy a décidé de privilégier la multiplication des prix (60 en l’occurrence) plutôt que les montants des prix, encourageant ainsi un nombre plus important de développeurs à concourir comptant sur une rétribution plus symbolique que pécuniaire. L’aspect symbolique est important : il permet au développeur de s’en réclamer dans ses démarches de prospections pour lever des fonds ou pour démarcher un client.

appsfordemocracycontest
Tableau de répartition des prix distribués aux vainqueurs d’Apps For Democracy

Une autre « astuce » a consisté à séparer les compétiteurs deux catégories : Indie (indépendants) et Agency (agence) visant là encore à ne pas décourager des développeurs ne disposant pas de moyens importants de participer au concours. Dernier point remarquable que souligne ce guide : l’intérêt de favoriser le temps réel, c’est-à-dire le retour d’expérience sur des développements in progress et le lien avec les médias et réseaux sociaux leur assurant une diffusion virale particulièrement efficace.

Ce circuit court de l’innovation par le concours, mobilisant des entreprises ou des acteurs indépendants apparaît à de nombreux spécialistes d’autant plus efficaces qu’il cible des acteurs « pertinents » ou possédant une expertise propre à leur métier. C’est en particulier le cas du concours SAVE Award lancé par le gouvernement à destination des employés fédéraux pour leur proposer de soumettre leurs idées permettant à la fois de faire des économies et en même temps d’optimiser les performances de l’administration. Dans le cadre de ce concours, 38 000 idées ont été soumises et 4 sélectionnées. Le vainqueur sera élu par scrutin public, mais parmi l’ensemble des idées ainsi collectées, certaines d’entre elles sont, d’après le Directeur adjoint à la Communication et à la Planification Stratégique de la Maison Blanche, déjà à l’étude pour être intégrées au budget 2010. Autre concours qui d’après Andrea Di Maio, consultant chez Gartner apparaît dans son article Government Application Contests : Between Enthusiasm and Fanaticism comme intéressant : Apps For Army réservé exclusivement aux militaires actifs ou de réserves.

Les contests dans l’arsenal gouvernemental

Le contest semble donc faire désormais partie de l’arsenal gouvernemental, tant au plan intérieur qu’extérieur. Il s’agit de prendre la mesure de la créativité des citoyens, dont certains peuvent par ailleurs être des développeurs ou bidouilleurs es technologies de communication ou des vidéastes amateurs. Cette logique de participation, par le biais d’Internet et de sites de partage vidéos, des publics au travail gouvernemental s’inscrit dans une politique plus générale dite de « co-production » au sein de la présidence Obama.

Cette politique a été thématisée par Vivek Kundra, le directeur des systèmes d’information de la Maison Blanche, dans sa vision d’un « gouvernement 2.0 ». S’adossant aux pratiques et outils développés par les architectures participatives du web 2.0 (sites de réseaux sociaux, de partages de contenus, etc.), Vivek Kundra avait déclaré en juin 2009, que la « gouvernance 2.0 » devait prendre la pleine et positive mesure de cette culture digitale de la participation des citoyens. Un autre chantier de cette politique de la « co-production » est d’ailleurs connecté au concours Apps4Démocracy, celui des données publiques. Dans le draft « Data.gov. Concept of Operation » du 3 décembre 2009, qui donne le programme à venir autour du site principal et où se trouve architecturée cette politique des données publiques, data.gov, il est ainsi clairement exprimé « qu’une démocratie vibrante dépend d’un accès renforcé à des données de haute qualité et aux outils d’utilisabilité… Le libre flux d’information entre gouvernement et public est essentiel à une société démocratique. Data.gov veut fournir aux développeurs, chercheurs, entrepreneurs et au public des données qui sont aisément trouvables et accessibles. Data.gov est chargé de rendre public des données les plus autorisées possible dans le but de consolider les institutions démocratiques à l’aide de plateformes transparentes, collaboratives et participatives rendues possibles par le développement d’applications innovantes (visualisations, mashups…).

Analystes politiques, développeurs d’applications, ONG, entrepreneurs et citoyens doivent disposer de ressources riches pour avoir accès, comprendre et utiliser les vastes sets de données du gouvernement. Des données sur le chômage, la santé, la criminalité sont ainsi visibles, validées et réutilisables (de par leur format informatique xml par exemple) sur le site data.gov. Le « slogan » de ce site officiel data.gov est particulièrement parlant : « Discover, Participate, Engage ». Hackers, grassroots ou simples citoyens peuvent s’approprier ces données pour exprimer leur opinion sous des formes et des formats divers (un site, un billet de blog, une application mobile…). Cette « culture » de l’Open Government prônée par la présidence américaine actuelle rejoint ainsi la « culture de participation » dont se nourrit internet, considérée comme le canal vivant de communication entre le citoyen et le gouvernement. Les innovations ainsi boostrapées, ces contest gouvernementaux se voudraient donc à la fois de nature technologique, mais aussi d’ordre civique, afin de redéfinir le lien entre les citoyens, appréhendés dans leurs compétences et leurs identités multiples et les gouvernements.

Laurence Allard et Olivier Blondeau

Laurence Allard est sémiologue, Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication UFR Arts et Cultur. elle est auteur de « Mythologie du portable ».

Olivier Bondeau est Docteur de l’Institut d’études politiques de Paris et consultant en communication politique. Il a publié avec Florent Latrive Libres enfants du savoir numérique, anthologie du Libre aux Éditions de l’Éclat (Mars 2000).

Ils sont co-auteurs du livre « Devenir Media » traitant de « l’activisme sur Internet entre défection et expérimentation ». Vous pouvez les retrouver sur Twitter : @BrainForgeFr

Ce billet a été originellement publié sur le blog de Netpolitique.

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  1. i agree with that. Analystes politiques, développeurs d’applications, ONG, entrepreneurs et citoyens doivent disposer de ressources riches pour avoir accès, comprendre et utiliser les vastes sets de données du gouvernement.