A lire ailleurs du 09/01/2012 au 16/01/2012

. Etre identifié par ses fesses… ou ses pieds | BUG BROTHER
Etre identifié par ses fesses ou ses pieds ? Ca sert pour démarrer une voiture ou autoriser l’accès à un ordinateur par exemple avec une technologie peu intrusive, mais cela pourrait également interdire à des gens de pénétrer dans certaines zones sécurisées…

. Pourquoi les américains sont-ils beaucoup plus forts que les français pour prendre la parole en public ? – mikiane.com
… Tout simplement parce que nous n’avons pas l’habitude de prendre la parole, l’école française ne nous l’enseigne pas, contrairement à l’école américaine !

. Vers un capteur commun – Technology Treason
Pour ajfisher, l’avenir de l’internet des objets est de proposer des « capteurs communs », des capteurs qui permettent d’obtenir des données en temps réel, depuis une multitude de capteurs relativement similaires dans leur conception avec une méthode d’acquisition d’accès aux données simples. Il est nécessaire d’avoir des capteurs communs pour assurer une meilleure comparaison des données entre capteurs. Le but n’est pas que ces réseaux de capteurs soient parfaits, mais qu’ils permettent d’enregistrer et comparer des données comparables d’une manière simple. Le but est de gagner en confiance, de devenir dispersable, d’être plus visible, entièrement ouvert et de pouvoir être mis à jour plus facilement.

. « Acheter français » : du charlatanisme en économie – LeMonde.fr
Acheter français, voilà un slogan qui ne veut pas dire grand chose à l’heure de la globalisation, car qu’est-ce qui est fabriqué en France et qu’est-ce qui ne l’est pas, interrogent Jean-Lu Gaffard, Sarah Guillou et Lionel Nest. « Le slogan « acheter français » masque le refus de voir dans la récession un phénomène global qui appelle une réponse globale à l’échelle européenne, mais aussi le refus d’envisager une politique industrielle volontariste aux dimensions nécessairement transversales. » « Il s’agit, en l’occurrence, ni de protéger les productions nationales, ni de favoriser la conquête des marchés extérieurs à coup de concurrence fiscale ou sociale, mais de stimuler des investissements visant à la maîtrise de la production de nouveaux biens et services, les seuls à même de créer des emplois durables ».

. Sur Facebook vous êtes ce que vous aimez (et pas ce que vos amis aiment) – ReadWriteWeb.com
En novembre, une étude rappelait que les étudiants qui partageaient certains goûts musicaux et cinéma avaient tendance à être plus reliés ensemble que d’autres. Mais selon une autre étude du Berkman Center for Internet and Society, qui a suivi 1640 étudiants d’un collège sur 4 ans a montré que si ceux-ci avaient tendance à se relier à d’autres étudiants partageant les mêmes goûts musicaux,cela ne signifiait pas pour autant que leurs goûts étaient influencés par ce que leurs amis écoutent. Si la proximité (sociale, de genre, raciale, géographique et socioéconomique) compte pour établir des relations, le partage des goûts est plus complexe.

. Homo Numericus : Le gouvernement joue-t-il vraiment le jeu de l’open data ?
Data.gouv.fr remplit un objectif de transparence et un objectif de développement économique, assure le gouvernement. Mais peut-on faire confiance à ces promesses quand nombre d’établissements publics sont lancés dans une activité croissante de commercialisation de leurs données, questionne Pierre Mounier. « Le mouvement open data porte avec un lui un risque important : que se spécialisant sur la mise à disposition de certains types de données, quantitatives notamment, et s’intéressant exclusivement à certaines modalités techniques de mise à disposition, par l’intermédiaire de portails et/ou d’api, il en vienne à oublier de s’interroger sur d’autres aspects bien plus importants lorsqu’il s’agit d’évaluer la transparence de l’Etat et de ses administrations : la manière dont les données sont produites et, bien sûr, les données qui ne sont pas accessibles. » A l’heure où le chiffre est devenu un élément essentiel de la communication politique, il est nécessaire de s’interroger plus avant sur comment elle est fabriquée, structurée, mesurée… « L’opacité la plus efficace est celle qui se donne l’apparence de la transparence. »

. La génération Flux – Fast Company
Robert Safian de Fast Company consacre la « génération flux » et ses pionniers, un état d’esprit qui embrasse l’instabilité, qui ne cesse de changer d’angle pour s’adapter à la complexité d’un monde mouvant – un défi que devront relever nos institutions, peu adaptées au flux. « Dans un monde de flux, ce qui réussit pour une industrie ou une entreprise ne fonctionne pas nécessairement pour une autre » et ce qui fonctionne ne dure pas nécessairement longtemps. FastCompany consacre une génération d’entrepreneurs en perpétuelle évolution, comme le sont Facebook, Google ou Apple. Chaque entreprise a besoin de trouver (et de faire évoluer) la structure, le système et la culture qui vont lui permettre d’être compétitif et d’obtenir un marché spécifique.

. Effervescences de l’habitat alternatif – Métropolitiques
« À la marge des deux secteurs historiques dominants, la promotion immobilière privée et le secteur social, c’est un véritable essaim d’initiatives qui se développe, visant à financer, construire et/ou vivre le logement autrement. Des petits ensembles d’une dizaine de logements, le plus souvent à la pointe des exigences environnementales en matière de construction et dotés d’espaces partagés (salle commune, buanderie, jardin partagé etc.), ont ainsi vu le jour récemment. Quelques opérations médiatisées sont actuellement en chantier et 200 autres sont actuellement à l’étude. D’un projet à l’autre, les principes guidant ces démarches présentent des parentés évidentes : la participation des habitants à la conception et à la gestion du logement, la recherche de relations de voisinage favorisant la solidarité, l’invention de modes de consommation et de construction considérés comme plus respectueux de l’environnement ou encore la prise de distance avec un marché immobilier déconnecté des revenus du travail en constituent les traits les plus saillants. »

. La consommation collaborative s’attaque à la voiture – Technology Review
RelayRides – https://relayrides.com – est un service de location de voiture en P2P. Vous fixez le prix. RelayRides prend une commission contre l’installation d’un système radio de repérage de votre voiture et pour l’assurance, et vous pouvez louer votre voiture comme bon vous semble. Pour l’instant disponible seulement à Boston et San Francisco à quelques 200 particuliers, le Gartner prédit que d’ici 4 ans, 10 % des américains loueront ainsi leur voiture. General Motors a investit dans cette start-up. Le gouvernement a quant à lui investit dans Getaround, une start-up du même accabit à Portland.

. Une nouvelle loi pour l’ère de l’informatique mobile – NYTimes.com
Vous connaissiez la Loi de Moore, il va falloir désormais vous mettre à la Loi de Koomey qui affirme que la quantité d’énergie nécessaire pour effectuer une tâche de calcul va chuter de moitié tous les un an et demi : http://download.intel.com/pressroom/pdf/computertrendsrelease.pdf Une Loi sur l’efficience énergétique que Jonathan Koomey de l’université de Stanford décrit dans son dernier livre : Cold Cash, Cool Climate : http://www.amazon.fr/gp/product/097060193X/ref=as_li_ss_tl?ie=UTF8&tag=internetnet-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=097060193X

. Pourquoi Spotify ne sera jamais profitable – GigaOm
Les vendeurs de musique numérique par abonnements ont seulement deux options : accepter les termes des majors qui ont un quasi monopole sur la production de musique ou ne pas inclure ces chansons dans leur offre, dans des conditions où les fournisseurs peuvent unilatéralement modifier les prix et les magasins ne peuvent pas en changer.

. Les compteurs d’électricité intelligents déjà piratés | {niKo[piK]}
Des hackers Allemands viennent de montrer qu’il était possible d’intercepter les données transitant entre un compteur d’électricité de nouvelle génération et la compagnie d’électricité.

. Des bâtiments écolos en France : ce n’est pas pour demain ! – Réglementation thermique – Basta !
« À en croire la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, la France sera bientôt couverte de bâtiments écologiquement exemplaires. Et ce grâce à la nouvelle réglementation thermique qui encadre désormais les constructions neuves. Manque de formation des professionnels, mauvais calculs des performances thermiques, faibles contrôles et absence de transparence : quand la révolution promise se transforme en imposture. »

. Ressentir le grondement de la foule dans les jeux en ligne – NewScientist
Roar – http://roar.media.mit.edu – un programme développé par Drew Harry, étudiant au MIT, est un programme de tchat pour jeu en ligne qui permet aux utilisateurs de lancer des messages qui peuvent être repris par d’autres groupes que le sien.

. M3 – Millénaire 3
Le Centre ressources prospectives du Grand Lyon publie le premier numéro de sa revue M3, consacrant un imposant dossier à la ville numérique. http://www.millenaire3.com/fileadmin/user_upload/Publications/M3_1.pdf

. B Corps : des sociétés qui prônent d’autres bénéfices – The Economist
The Economist s’intéresse aux B Corps – http://www.bcorporation.net -, ces entreprises qui ne cherchent pas à produire des bénéfices comme premier objectif, mais qui choisissent une meilleure façon de faire des affaires (better way to do business), en privilégiant le social ou l’environnement. Des entreprises qui s’entourent d’un cadre juridique nouveau qui se développe à travers le monde, à l’image de Patagonia, la société d’Yvon Chouinard.

. Le matériel libre à l’aube d’une nouvelle ère de l’innovation – Framablog
Le logiciel libre a été un moteur de l’innovation de ces dix dernières années, permettant à de petites structures, telle que Google à ses débuts, d’émerger en investissant à moindre coût. Suivant son sillage, il en ira de même avec la matériel libre pour la prochaine décennie, promet Joi Ito, directeur du Media Lab du MIT.

. Comment Google a transformé ses réunions – Business Insider
Larry Page de Google a imposé de nouvelles règles pour optimiser les réunions du géant américain comme l’explique Kristen Gil dans le magazine de Google : http://www.thinkwithgoogle.com/quarterly/speed/start-up-speed-kristen-gil.html Chaque réunion doit prendre une décision claire sur un sujet et aucune réunion ne doit être programmée s’il n’y a pas de décision à prendre. Pas plus de 10 personnes par réunion. Chacun doit s’exprimer sinon, c’est qu’il ne devait pas être présent.

. Passer du personnel au professionnel – NYTimes.com
Jusqu’à présent les sites sociaux professionnels (comme Linked-In) et les sites sociaux personnels (comme Facebook) étaient souvent étanches l’un à l’autre, comme si nos personnalités étaient distinctes. Il se pourrait demain que cette séparation n’ait plus cours. Avec des applications comme BrancheOut – http://branchout.com – ou BKnown – http://app.beknown.com – qui extraient des informations professionnelles de nos profils pour créer de nouvelles strates relationnelles, plus professionnelles sur Facebook, Facebook devient un peu plus le réseau social ultime. Reste à l’utilisateur à maîtriser l’étanchéité de ces applications, ce qui risque de ne pas être le plus simple…

À lire aussi sur internetactu.net