Les superhéros de la génétique (des personnes dont le génome contient des erreurs graves d’ADN qui causent des maladies dévastatrices dès l’enfance, mais qui ne seraient pas malades) ne seraient pas si nombreux, mais leurs cas seraient tout à fait passionnant, si l’on en croit l’étude que relaie la Technology Review. Le projet résilience dirigé par Stephen Friend est basé sur l’analyse génomique de 600 000 individus a trouvé 13 individus qui devraient avoir des maladies graves sans en avoir les symptômes. En comprendre les raisons apparait primordial, mais pour l’instant les chercheurs n’ont pas pu les identifier, du fait des obligations légales de confidentialité liées aux bases génomiques qu’ils ont utilisé. Sur Science, Jocelyn Kaiser, estime que pour trouver d’autres superhéros, il faudrait enquêter sur une base beaucoup plus grande de gens ayant fait une analyse génomique. D’autres études sont d’ailleurs en cours (via le projet génomique britannique ou l’initiative de l’Institut de la santé américain)… Mais l’enjeu sera le même : avoir accès aux cas particuliers détectés pour pouvoir mieux les étudier et comprendre ce qui les différencie.