La déconnexion, une idée neuve en Europe

Scénario imaginé pour la première Fabrique des Possibles

En 2012, l’internet est aussi courant que l’eau dans les foyers, mais aussi dans les espaces publics ou les moyens de transport. La séparation fixe-mobile a disparu : chaque individu, chaque famille, chaque groupe, organise son propre «monde-réseau», accessible en toute circonstance, en tout lieu, au travers de n’importe quel type d’appareil.

La connexion généralisée et permanente a profondément transformé les modes de vie et de travail. Mais son impact se traduit aussi par une élévation inquiétante du niveau de stress parmi les cols blancs : la pression continue des employeurs, clients, collègues (et démarcheurs) devient parfois intolérable.

En politique, les Verts militent pour une «communication soutenable». Quelques entreprises recommencent à fermer le dimanche (en tenant compte des fuseaux horaires de leurs clients)… et en font un argument commercial. Des entreprises innovantes ont également su se saisir de ces nouvelles attentes. Certaines louent les services de «télémajordomes» humains qui filtrent vos communications, synthétisent vos messages, organisent votre agenda. D’autres vous représentent en ligne au travers d’un double virtuel, pendant que vous être occupé (ou pas !) à autre chose.

La déconnexion est une idée neuve en Europe.

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