Rendre les dangers domestiques plus visibles, tel est l’un des paris de Leonardo Amerigo Bonanni, chercheur au Counter Intelligence Group du Media Lab du Massachusetts Institute of Technology, qui vient de présenter « Cooking with the Elements » (.pdf) à la dernière conférence Interact 2005, spécialisée dans les interfaces naturelles.
En s’intéressant à la cuisine et en combinant technologies ambiantes et réalité augmentée, il a conçu des modules d’interaction plutôt ingénieux, comme son « Heat Sink », une petite lumière qui s’adapte au robinet d’eau et qui la colorie en rouge si elle est chaude ou en bleu si elle est froide ; ou un frigo qui affiche son contenu sur sa surface afin qu’on puisse voir ce qu’il contient même fermé, évitant ainsi de l’ouvrir inutilement.
En intégrant des éléments visuels pour une meilleure compréhension de son environnement, Bonanni espère déminuer le gaspillage et les accidents domestiques. Le projet de Cuisine augmentée se combine à d’autres réalisations du groupe comme la machine à fabriquer et recycler la vaisselle qu’évoquait récemment Wired
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Quelle est l’action qui consomme le plus d’énergie : projeter l’image du contenu du frigo sur un écran ou l’ouvrir et jeter un oeil ?
Pas sûr que l’écran soit plus économique…
Je dirai même que cela va à l’encontre du mouvement actuel tendant à produire des objets eco-concus (du moins ayant fait l’objet d’une démarche d’éco-conception)… là on en est loin.
Ne vous méprenez pas : la technologie employée dans ce projet n’est forcément adaptée mais permet de donner une idée assez précise de l’idée initiale, qui est celle de la réalité augmentée dans un lieu de vie quotidien et usuel.
Par exemple, dans quelques années, les écrants souples (ou à encre électronique) seront produits massivements, et ils ne consommeront rien en l’abscence de modification de l’image, étant bistables: on peut dès lors imaginer que l’image ne sera actualisée que lorsque la porte du réfrigérateur se refermera.