Le rôle des amateurs (2/2) : le numérique transforme-t-il l’amateur ?

A l’occasion du séminaire Digital Life Lab organisé par l’Institut Télécom (voir la première partie du compte rendu), Jean-Samuel Beuscart d’Orange Labs et du Latts et Maxime Crépel du Medialab de Science Po ont présenté un travail en cours, un essai de typologie des trajectoires des amateurs sur le web 2.0 à partir de travaux réalisés sur MySpace et Flickr. Pour les deux chercheurs, le web et le web 2.0 introduisent une rupture dans les pratiques amateurs telles qu’on les observait avant. Une rupture quantitative qui repose sur la démocratisation des outils de publication (qui démultiplie la visibilité), l’intensité de la sociabilité en ligne, l’imbrication des logiques de communication personnelle et de masse (qui démultiplient les trajectoires possibles dans sa pratique), la cohabitation des pratiques amateurs et professionnelles (qui disposent de métriques communes) et la possibilité de toucher un public très large (« cette possibilité reposant plus sur des représentations que sur la réalité », insistent les chercheurs).

Le rôle des plateformes : comment les systèmes conduisent-ils au jeu de la notoriété ?

Leur travail repose à la fois sur une étude des plateformes et des entretiens avec des utilisateurs (une trentaine pour chaque) et avait pour but de comprendre les formes d’intermédiation artistiques proposées par ces plateformes et le sens social des pratiques de publication et de sociabilité dans l’évolution de la pratique.

« La plupart des utilisateurs s’inscrivent sur une plateforme sans projet pré-établi ». Ils le font pour voir, pour stocker leur image, écouter de la musique, tester le dispositif interactif. Le dispositif guide l’utilisateur dans son apprentissage, notamment via les compteurs de mesure d’audience qui petit à petit modifient l’investissement de l’utilisateur et le poussent à s’impliquer. « Les règles du marketing de soi-même s’explicitent par l’usage, de manière plus ou moins assumée ». Les métriques sont nombreuses : nombre de pages vues sur le profil, nombre d’amis, nombre de fois où les chansons sont écoutées pour MySpace, quant à Flickr il fournit des outils d’analyses très fines de l’audience de ses photos, permettant de mesurer combien de fois elles ont été vues, commentées, téléchargées ou mises en favoris par d’autres utilisateurs. « C’est par la pratique de ces outils que les utilisateurs comprennent les leviers dont ils disposent sur l’audience ». La mise en forme de sa page, la régularité des publications, la diffusion des productions, la facilité de leur appropriation par d’autres utilisateurs permettent alors de construire et entretenir un réseau de relation qui grossit petit à petit.

Sur Flickr, la logique est plutôt une logique d’indexation (les mots clefs et groupes populaires permettent d’attirer du trafic) où compte le titrage, l’étiquetage, le catalogage et la description des photos, alors que sur MySpace, les stratégies sont plutôt relationnelles. Flickr favorise des jeux de réciprocité, notamment via les commentaires. Myspace favorise l’organisation de communautés denses et cohérentes, par styles et goûts musicaux (classement des artistes, affichage d’artistes plus célèbres dans le genre musical où l’on se reconnait…). « Les systèmes techniques conduisent les utilisateurs au jeu de la notoriété ». Pourtant, dans un premier temps nuancent chercheurs, « le plaisir et la réalisation de soit sont toujours mis en avant ». Le web 2.0 est d’abord un dispositif de construction de soi, comme l’ont exprimés Laurence Allard avec la notion d’expressivisme généralisé, Dominique Cardon (« L’identité comme stratégie relationnelle », Hermès, n°53) ou danah boyd (Networked Self). Il permet d’expérimenter différentes facettes identitaires. Il est également un lieu de recherche et de reconnaissance, comme l’ont montré Fabien Granjon ou Axel Honneth (Wikipédia) : il permet de trouver une reconnaissance sociale par l’interaction. « Si l’artiste amateur est l’entrepreneur de sa notoriété, ce sont les autres qui valident ce qu’il est ».

Dans les observations du champ amateur traditionnel, on constate l’existence de nombreuses instances de la sélection et de la consécration. Y-a-t-il sur ces plateformes des formes de validation qui font avancer la notoriété ?

Pour répondre à cette question, les chercheurs ont essayé de représenter la trajectoire amateur selon la validation qu’elle permet (l’audience ou la reconnaissance) et le type de trajectoire désiré (demeurer amateur ou avoir une aspiration professionnelle). Cela leur a permis de constater le fait qu’il y a plusieurs types de trajectoires d’utilisateurs qui existent.

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Image : Graphique des trajectoires amateurs sur le web 2.0 par Jean-Samuel Beuscart et Maxime Crépel, avec leur aimable autorisation.

« La trajectoire dominante est bien sûr l’abandon », reconnaissent les chercheurs. « Les gens n’arrivent pas à faire sens des compteurs ou des formes de sociabilités proposées. Leur participation ne trouve pas de sens. »

Le second type de trajectoire est celui qui consiste à développer son audience à maxima, quitte à aller jusqu’au spam (c’est-à-dire à étiqueter ses photos de mots qui ne la décrivent pas, à démultiplier les relations…). Le plus souvent, cette trajectoire finit toujours par être remise en cause par l’utilisateur qui lui préfère le besoin de reconnaissance auprès d’une petite communauté d’échange, un cercle de pairs qui ont le même type d’intérêt et avec qui échanger. Cette figure de « l’amateur enrichi » qui évolue entre audience et reconnaissance, explicite toujours l’arrêt de la course à l’audience, que ce soit par la frustration, le plaisir de l’activité ou par le fait que son parcours, confronté aux autres, perd de son sens… Ces parcours « d’amateurs enrichis » par l’expérience de la plateforme représentent bien sûr le coeur de l’activité de ces plateformes.

L’imbrication des logiques physiques et virtuelles

Quelques individus, une poignée, vont conserver ou développer, une volonté de professionnalisation. L’utilisation de ces plateformes est pour eux un des moyens (et ce n’est pas nécessairement le seul) mis en oeuvre pour essayer d’atteindre les industries culturelles, passer de l’amateur au professionnel. Ils les utilisent alors pour tenter de se rapprocher de professionnels (pour renforcer la légitimité ou la reconnaissance) ou d’institutions professionnelles (webzines, microlabels, petits lieux culturels…) permettant de les épauler dans la construction de leur notoriété, quitte à abandonner la plateforme pour cela.

Enfin, il demeure la figure de l’artiste 2.0, qui combine forte audience et aspirations professionnelles. Cette figure émergente existe-t-elle vraiment ? Et ce d’autant que les plateformes favorisent une logique d’ouverture (diffusion maximale, marketing communautaire…), alors que quand quelques rares artistes entrent sur le marché professionnel, on constate le plus souvent un passage à la fermeture (on passe du Creative Commons au Copyright, on surveille qui reprend chansons ou images) qui va parfois jusqu’à l’abandon complet de ces plateformes pour passer dans le marché plus traditionnel des industries culturelles.

Pour Jean-Samuel Beuscart et Maxime Crépel, la motivation des amateurs n’est pas homogène. Elle fait apparaître différentes figures, de multiples trajectoires dont la figure dominante est « l’amateur enrichi ». Incontestablement, les plates-formes jouent désormais un rôle d’intermédiation artistique, en plus des autres formes d’intermédiations existantes, plus classiques, que sont les lieux culturels ou les médias spécialisés… Mais les deux mondes ne sont pas aussi disjoints qu’il y paraît : les trajectoires réelles et virtuelles sont très imbriquées. Le rôle des scènes locales, des lieux de concerts, les relations avec d’autres artistes ou intermédiaires artistiques locaux sont complémentaires aux trajectoires en ligne et se matérialisent bien souvent également en ligne.

De l’intimité à la notoriété

C’est un tout autre travail qu’ont présenté le sociologue Dominique Cardon d’Orange Labs, Camille Roth du Centre d’analyse et de mathématique sociales et Guilhem Fouetillou de Linkfluence, essayant d’observer les trajectoires de consécration des amateurs dans le monde numérique. Les chercheurs ont rassemblé et analysé un ensemble de blogs francophones classés selon les thématiques qu’ils entretiennent (cuisine, agora, politique, technologie, loisirs créatifs (craft), beauté (blogs féminins et mode)…) selon leur audience et les liens hypertextes entrant et sortant qu’ils tissent. L’idée de l’étude était de comprendre comment ces acteurs se lient entre eux : que ce soit entre eux (sur une même thématique) ou vers l’extérieur (blogs qui parlent d’autres sujets) et bien évidemment, comment, à l’inverse, l’environnement des blogs se lie à eux.

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Image : la matrice de classement des blogs selon la nature endogène ou exogène des liens entrants et sortants par Dominique Cardon, Camille Roth et Guilhem Fouetillou.

Ce classement a donné naissance à une matrice classant les blogs selon leur visibilité (en 4 catégoriques : célébrité, notoriété, popularité et invisibilité) et selon la manière dont eux-mêmes lient d’autres blogs (curieux, introvertis, extravertis ou silencieux). Une topologie assez complexe donc, permettant de classer les blogs thématiquement en fonction de l’intensité des types de liens. Face à ce cadre a priori aléatoire, force est de constater que certaines caractéristiques sont plus représentées que d’autres, et ce, selon une distribution différente, selon les thématiques traitées par les blogs.

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Image : par thématique, le résultat de la distribution des blogs selon les caractéristiques des liens entrants et sortants. L’intensité des couleurs traduit une sur représentation (en rouge) ou une sous-représentation (en bleu) de la catégorie dans la thématique.

Le classement qui en résulte permet de comprendre comment se distribuent les blogs en fonction de leur audience et de leur influence. Les blogs introvertis ou extravertis correspondent le plus souvent à des blogs débutants. Ceux qui sont célèbres ou silencieux correspondent surtout à des sites d’organisation, dont la notoriété est acquise avant l’arrivée dans la blogosphère (ils sont nombreux dans la thématique politique par exemple, car ils représentent des sites institutionnels ou des blogs de politiciens connus). La case A1 (les blogs qui sont à la fois célèbres et curieux, qui font autant de liens vers l’extérieur que vers eux-mêmes et qui reçoivent autant de liens de l’extérieur qu’ils émettent eux-mêmes des liens sortants) indique des blogs dominants, ces stars influentes de la blogosphère qui se retrouvent dans toutes les thématiques. Les blogs présents dans les 4 cases du centre (Popularité et notoriété mêlées à l’extraversion et à l’introversion), très liant vers l’extérieur et peu liant vers l’intérieur ou l’inverse, sont globalement souvent sous-représentés. On constate également que certains territoires thématiques sont plus autocentrés que d’autres, comme c’est le cas des blogs beautés et des blogs sur les loisirs créatifs.

Pour rendre cette cartographie plus préhensile, Dominique Cardon nous invite à prendre un exemple, en regardant la distribution des 751 blogs de cuisine que leur enquête a recensés. La majorité de ceux-ci sont des blogs intimes dont le slogan pourrait être « moi, ma famille, ma cuisine ». Ici, la recette n’est qu’un moment du récit de soi. Ces blogs reçoivent peu de commentaires, on y parle de la cuisine de la famille, les recettes demeurent simples, elles sont reprises de livres ou de programmes télé ou empruntés à d’autres, les photographies sont de basse qualité. Leurs auteurs n’hésitent pas à parler de leurs enfants ou de leurs maris (les blogs de cuisine sont souvent tenus par des femmes).

La seconde catégorie de cette thématique correspond à ce que Dominique Cardon appelle « le club des cuisinières ». Ces blogs sont caractérisés souvent par un début de spécialisation : on y parle moins de la famille, les commentaires sont plus nourris et on constate une mise en relation avec d’autres blogs de cuisinières. Les recettes sont plus originales (ou reprises d’autres blogueuses), les photos sont de qualités (et souvent signées du nom de la blogueuse ou du blog qui commence à s’approprier son nom comme une marque). Ici, on invite les autres blogueuses à faire les mêmes plats que vous (ce qui est une forme de reconnaissance forte dans cet univers). Les formes sont très affectives, très proches : on parle avant tout aux autres blogueuses. Le marché commence à y être présent : des entreprises fournissent des produits, des ustensiles, proposent des concours.

La dernière catégorie, c’est celle de « l’élite des cuisinières », celles qui appartiennent au classement Wikio ou à celui de Elle à Table. Là, les recettes sont toutes originales. Les blogs sont très spécialisés (amuses-bouches, pâtisseries, soupes… mais pas les deux), les références à la famille ont complètement disparu, les photographies sont sophistiquées, les recettes sont copyrightées. Ces blogs suscitent beaucoup d’attention des autres blogueuses moins célèbres : les compteurs d’audience et les publications sont très mis en avant. Comme le montrait déjà l’étude de Maxime Crépel et Jean-Samuel Beuscart, la « récupération » par les industries créatives fait que certaines arrêtent l’économie du lien et de l’échange : c’est la professionnalisation, la publication d’un ou de livres qui vont devenir central.

Dominique Cardon signale encore deux autres catégories, moins développées, mais assez spécifiques. Celle de blogs en position réflexive par rapport au champ thématique (B2, des blogs populaires et extravertis) : qui correspond à des blogs singuliers qui font de l’analyse de produits ou d’ustensiles, des réflexions sur la gastronomie ou la géopolitique des plats. D’autres (A4 : célèbres et silencieux) sont au contraire des blogs professionnels, très liés au secteur marchand, qui sont aussi souvent dans les classements et qui correspondent à des acteurs traditionnels ou marchands qui commercialisent déjà des livres ou des produits.

Les trajectoires phares ayant passé par toute la gamme des catégories sont extrêmement rares. Dans le domaine de la cuisine, la plus célèbre demeure Scally qui a arrêté de travailler pour ce consacrer à la cuisine. Avec 7 années de blogging, 3 recettes par semaines, 1250 billets, 23 000 commentaires, 6 livres a son actif, on a là l’exemple atypique de la consécration blogosphérique.

De nouvelles imbrications d’amateurs ?

Nicolas Auray et Dominique Fréard de Telecom Paris Tech ont étudié ce que le numérique a changé dans l’implication des amateurs à la production des connaissances, en observant le cas de l’astronomie en ligne. Leur étude met en avant l’apparition de nouveaux lieux de structuration de la pratique astronomique, distincte des formes institutionnelles traditionnelles (les clubs d’astronomie) et les structures d’éducation populaires, qui ne disparaissent pas, mais qui sont concurrencées par de nouvelles pratiques, plus informelles. Le web fait apparaître de nouveaux profils d’amateurs, à la pratique dilettante, fragmentée. Pour cela, ils ont construit une carte de 1408 sites francophones en astronomie, montrant que le passage au numérique n’est pas un phénomène harmonieux : il génère des conflits entre anciens et nouveaux amateurs qui trouvent une visibilité sur le net. Un conflit qui montre la différence entre les deux facettes de l’engagement : celle des passionnés et celle des bénévoles.

L’engagement n’est pas tracé d’avance

Nicolas Julien et Karine Roudaut ont observé également les parcours de contribution dans les communautés de pratiques en ligne, notamment autour des contributions à Wikipédia ou à GeoRezo, un forum professionnel. Pour eux aussi, l’engagement n’est pas tracé d’avance. Il y a un cheminement, un parcours, des étapes de participation qui structurent petit à petit la contribution.

L’engagement est donc d’abord souvent individuel. « On trouve dans celui-ci des compensations, on y vient parce qu’il est un lieu différent de ce que l’on fait par ailleurs ». On s’engage principalement pour des outils, des données, des informations, pour recherche un public, pour le plaisir de la création, pour participer d’un lieu d’apprentissage de savoir et de formation ou pour échanger sur des compétences et accéder à des experts.
Bien souvent, la contribution augmente sous l’effet mécanique de l’augmentation de l’efficacité et des compétences acquises : on contribue plus, car on est plus efficace dans sa contribution, parce qu’on maîtrise les bases… Elle augmente souvent quand il y a un changement professionnel ou le développement d’affinités avec les membres du collectif ou du groupe.

Dans la douzaine d’entretiens réalisés par les chercheurs sur les contributeurs amateurs, ceux-ci évoquent tous le passage de l’intérêt individuel à l’intérêt collectif. Si l’intérêt individuel est le moteur premier de l’engagement, c’est l’intérêt collectif qui le fait perdurer. Peu à peu, la communauté devient une entité. On construit un idéal, qui la plupart du temps n’est pas là au début de l’implication. Mettre de l’information à disposition est également une revendication qui grimpe avec l’implication. Les gens s’assemblent également parce qu’ils partagent une sensibilité commune, une « sensibilité métier » (« les gens parlent de leur carrière dans Wikipédia, comment ils sont devenus bons contributeurs en respectant les règles »). Le passage à l’engagement n’est pas coûteux. On y entre par un intérêt subsidiaire et on y fait carrière, par des contributions importantes et régulières.

Mais l’épreuve arrive toujours « après-coup ». Peu à peu se développe un sentiment d’attachement à la communauté, mais aussi un sentiment d’obligation. Il devient difficile de revenir en arrière. Il faut maintenir la réputation du site, de la communauté et sa propre réputation, car la contribution peut faire sortir certains contributeurs de la masse (en quantité comme en qualité).

Comme l’ont montré bien d’autres chercheurs tout au long de cette journée, pour Nicolas Julien et Karine Roudaut, les motivations à s’engager dans une communauté en ligne sont plurielles et évoluent avec le temps, mais semblent dessiner un parcours assez commun d’une implication progressive jusqu’à un arrêt que les amateurs abordent souvent différemment, comme le soulignaient les études précédentes.

Serge Proulx, conclut la journée en soulignant que celle-ci s’est beaucoup intéressée à l’amateur qui devient professionnel. Pourtant, cette figure demeure une trajectoire exceptionnelle. Il ne faut pas oublier que la plupart des amateurs le demeurent.

Beaucoup font des choses pour le plaisir, même si pour cela ils se mesurent aux standards professionnels, rappelle Jean-Samuel Beuscart. Certes, mais c’est certainement en cela qu’elles donnent lieu à de nouvelles formes de professionnalisation, estime Nicolas Julien.

Le rôle des amateurs

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0 commentaires

  1. Ces artistes 2.0 ne sont amateurs de rien si ce n’est de nouvelles technologies, ils en sont les consommateurs. Les artistes du web sont les concepteurs du réseau et les seuls pros que ce monde moderne ait connu sont les créateurs de jeux vidéo et de 3D interactive.

  2. Mesdemoiselles, mesdames, messieurs, bonjour,

    Non !

    C’est aux amateurs de transformer le numérique, en particulié, le web symbiotique de la nanosanté (e-santé datant des années 1970 en France).

    C’est aux étudiants, aux artistes, aux patients ainsi qu’à leur famille de faire entendre les besoins comme les envies qui les motives.

    C’est aux étudiants, aux artistes, aux patients ainsi qu’à leur famille de faire entendre quels sont leur équilibre comme leur besoin de développement personnel.

    Ce n’est pas aux professionnels d’imposer une discipline !

    Citoyens faites entendre vos voix, vos besoins, vos envies.

    Exprimez-vous.

  3. Mesdemoiselles, mesdames, messieurs, bonjour,

    Voici l’adresse
    http://etienne.chouard.free.fr/Europe/
    d’un citoyen (amateur ?) qui oeuvre, pour tout un chacun, parmi tout un chacun.

    La liberté d’expression (la vraie) est un pilier fondateur — absolument indispensable — de toute démocratie digne de ce nom.

    Ce n’est pas aux politiques d’imposer une discipline !

    Citoyens faites entendre vos voix, vos besoins, vos envies.

    Exprimez-vous.