Le V2V, si loin et si proche du P2P

Qui a dit qu’il n’y avait que des applications pirates sur le P2P ? Le mouvement V2V (Video to Video) vise à adapter à la création audiovisuelle les recettes qui ont fait le succès des logiciels libres. Impulsé par des cinéastes indépendants désireux de promouvoir leurs oeuvres, le mouvement consiste à laisser accès aux contenus vidéo et ce, de la manière la plus libre qui soit, ces derniers étant rassemblés sous des licences ouvertes régies par la charte Creative Commons.
Si ce projet n’est pas le premier du genre (la première banque d’échange de programmes libres de droits vidéo sur l’internet – Vidéon – a vu le jour en France dès 1999), il tire largement parti des technologies plus récentes de type « meta données » (pour obtenir des informations et des résumés en temps réel via des fils RSS) et des procédés de P2P.
Pour Aris Papatheodorou, créateur de Samizdat.net, les similitudes entre V2V et P2P sont peu nombreuses : « le V2V ne reprend du Peer to Peer que l’esprit de décentralisation », clame t-il pour éviter toute confusion. Une nuance de taille quand on sait les enjeux juridiques auxquels sont actuellement confrontés les logiciels de P2P…
L’info : http://www.01net.com/article/231148.html et http://www.transfert.net/a9576
Le site de V2V : http://www.v2v.cc
Le portail Samizdat : http://samizdat.net
Sur le projet Vidéon : http://banque.videontv.org (le site) ; lire également : http://www.freescape.eu.org/eclat/3partie/Cornu/cornutxt.html et http://www.fing.org/index.php?num=963,2

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