Le protocole internet administrera-t-il les immeubles intelligents ?

Les réseaux d’automatisme des bâtiments permettent de gérer la chaleur, l’air conditionné, les lumières… bref de piloter tous les équipements, non plus d’une manière centralisée sur des automates complexes et dédiés, mais distribuée sur un réseau commun, fiable et décentralisé. Aujourd’hui, deux protocoles ouverts sont en compétition : BACnet et LonTalk (voir le compte rendu que nous donnions d’une visite chez un de leurs concepteurs, Echelon Corporation, en 2001). Leur coût modique et leur technicité continueront-ils à leur permettre de dominer le marché ? Pas sûr, répond ComputerWorld. « Car plutôt qu’il y ait deux protocoles concurrents pour dominer les réseaux de commandes automatiques, pourquoi n’y en aurait-il pas qu’un ?, remarque un observateur en suggérant que ce soit le protocole internet (IP). D’autant plus qu’IP descend de plus en plus jusqu’au dispositif individuel ».

Mais l’interaction d’IP et des réseaux d’automatismes est pourtant encore loin d’être simple comme le rappelle Roland Piquepaille en évoquant les problèmes de sécurité que rencontre l’université de Yale dans son projet de relier 210 bâtiments de son campus, qui a du créer un réseau IP parallèle et isolé afin que les données de contrôle des réseaux d’automatismes ne soient pas piratables.

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  1. Ce n’est pas non plus qu’une question de sécurité logicielle (piratage), mais aussi de facilité et faible coût de mise en oeuvre (cablage moins cher qu’un réseau Ethernet car non blindé et sur 2 à 3 fils), l’imunité aux parasites « industriels » (le WiFi ne résiste pas au four à micro-ondes), la fiablilité des protocoles et l’intégration des interfaces système< ->bus au coeur même des micro-controleurs les plus utilisés.