Rfid : le moteur de recherche du monde réel

« Où sont donc passé ces maudites clefs ? Et cette fichue télécommande ? », ronchonnez-vous souvent ! Voila qui pourrait bientôt être un mauvais souvenir. Détecter les objets du monde réel comme vous utilisez un moteur de recherche, telle est l’une des promesses des puces sans contact, rappelle cet article du San-Francisco Chronicle. Couplées au GPS, elles pourraient donner corps à l' »internet des objets » et permettrait alors, comme le souligne Alex Soojung-Kim Pang, directeur de recherche à l’Institut du Futur, d’avoir accès à un moteur de recherche des objets : « Vous pourrez alors dire : Google, où sont mes lunettes ? »

Pang envisage un monde où tous nos objets seraient dotés d’une puce et, où des détecteurs, privés et publics, permettant de localiser les objets, seraient accessibles via l’internet. Il sera alors possible de localiser depuis chez vous le téléphone mobile que vous avez laissé tomber au cinéma par exemple. Bien sûr, ces objets pourraient aussi attirer des convoitises distantes… Sauf si on peut réécrire le numéro de série des puces afin qu’elles n’aient un sens que pour leur propriétaire, précise-t-il encore.

Wheels of Zeus, la société de Steve Wozniak, le cofondateur d’Apple, a déjà créé un système GPS à coût modique qui permet de localiser des objets. Même si ce type d’application grand public risque de ne pas voir le jour avant une dizaine d’années, rappelle Kevin Ashton – vice-président de Thing Magic, une société qui utilise les RFID pour développer de nouveaux services -, cela n’empêche pas de rêver : ce dernier aimerait mettre au point un robot qui collecterait les objets dans la maison pour aller les ranger à leurs places.

Pour quelques années encore, sourit Paul Saffo, la meilleure façon de retrouver des objets perdus reste de les chercher sur eBay. N’est-ce pas là qu’il a lui-même retrouvé un objet qu’il avait perdu dans un aéroport ?

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0 commentaires

  1. Vivement dans 10 ans, j’arrêterai de perdre mes papiers et mon téléphone ! ^^

  2. « Ils vous diront que c’est pour votre securité, votre confort, votre santé… »

    Ces saloperies de technologies liberticides sont a combattre, sur tous les fronts. Nous ne sommes pas tous des moutons.

  3. là où ça devient sympa tout ça, c’est avec mamie Alzaimer : une puce collée derrière l’oreille et l’affaire est jouée

  4. Il est peut-être temps de se demander d’où viennent tous ces « alzheimer »….

  5. encore une techno à 2 facettes et dont on nous vante le côté éclairé. bien agréable à l’oeil (distrait?) et aux oreilles, mais il n’en reste pas moins une odeur de merde venant de l’autre facette.
    est-ce qu’on cherche à déresponsabiliser les gens à ce point? le moyen le plus simple et le plus sain de ne pas paumer de trucs reste encore l’organisation. « je suis responsable, je suis responsable, je me prends en charge ». vrai faux besoin, et mauvaise excuse pour l’adoption de cette techno. bon ok d’ici qques années on aura probablement plus le choix… plus le choix? ça évoque un truc en moi mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.

  6. Pffffff, les commentaires… sans commentaire.

    « Ces saloperies de technologies liberticides sont a combattre, sur tous les fronts. Nous ne sommes pas tous des moutons. »

    Vraiment pathétique… Il y aura un marché, les mêmes types d’objets avec ou sans. Il y aura forcément moyen de désactiver le système, comme mettre le code à 00000000, voir saboter la puce. En plus, couplé aux dernières technologies de cryptage…

    Seule une minorité d’objets importants en seront dotés, le genre d’objet qu’on ne fait pas exprès de perdre. Les applications en entreprise ou autre sont énorme. Franchement, un peu d’imagination…

    Quand à la « reeeesponsabilité » et « l’organisation », mais je rève… Justement marquer des objets pour ne pas avoir à les ranger peut être justement une forme d’organisation diablement efficace. C’est une technique ancestrale utilisée par les berger: on « parque », on on « marque ».

    « Ca risque de… donc interdisons-le. » vive la France.

  7. Finalement, à quoi nous servira notre cerveau quand tout sera en place pour qu’on ne s’en serve plus ? Et puis, a-t-on encore seulement un cerveau ? On en doute quand on constate que plus rien ne nous fait réagir… ! On nous vend de la sécurité pour acheter nos libertés et tout le monde s’en fout… sauf ceux qui feront des profits grâce à toute cette technologie liberticide… Dormez tranquille, il y en a qui pensent à votre place et qui se charge de détruire définitivement vos neurones…

  8. c’est moi qui a envoyé une message à vince_hurte vraiment je te salut vous avais fait avec ton copin romoin_vaucel mon pére vous salut le rencontre que nous avons fait avec vous le jours de 31décembre2003 je n’ipas oublié le repas et le thé.je vopus souhaite de passéun e bonne et heureuse anné 2006

  9. tiens j’avais pô vu la rép de Jem.
    je ne sais pas trop quoi dire, j’ai un peu pitié et ne sais où commencer, de plus je crois qu’il y a un problème sur le sens du mot organisation : balancer des objets n’importe où sous prétexte qu’il y a un outil permettant de les retrouver en quelques instants, moi j’appelle pas ça de l’organisation.

    au fait NON, il ne s’agira pas de minorité d’objets importants. tous les objets achetés comporteront un tag rfid, puisque ces puces règlent avant tout les problèmes logistiques liés aux limites du code barre. réveille toi.

    à mon sens, la question est de savoir si les tags seront « désactivables » et surtout « non réactivables » par un tiers ; il faut qu’on puisse gérer les permissions de lecture aussi finement que sur unix (propriétaire, groupe, autres). il faut être libre de choisir si tel ou tel tag peut être référencé publiquement ou non (démarche volontaire d’enregistrement), etc.
    sans ça, le rfid peut m’attendre, je n’y viendrais pas avant d’y être forcé.

    pour une utilisation en entreprise c’est différent, je te l’accorde.

  10. le sujet est très intéressants, et les réactions le sont aussi. à nouveau le reflet du clivage entre les techno-sceptiques et les techno-enthousiastes. La vérité est qu’aucun d’entre nous ne sait exactement ce qu’il y aura ou ce qu’il n’y aura pas. Je vois d’ici les réponses que je pourrais recevoir : « Mais ouvre les yeux, ce sera comme ci … mais dans quel monde vis tu ? ce sera comme çà … » … eh bien nous verrons comment ce sera 🙂 en attendant, à moins d’avoir des dons de voyants, essayons de ne pas nous étriper et d’analyser ce sujet objectivement avec ce qu’on en sait actuellement.

    Pour le camp des sceptiques, je dirai qu’évidemment il faut se méfier de ces technos dont on nous vante tellement les mérites et pour lesquelles tout à l’air tellement parfait … non ne vivons pas dans un monde d’enfants de coeurs, il faut savoir assurer ses arrieres.

    Pour le camp des enthousiastes, je dirai que tout aussi évidemment ce n’est pas en étouffant la technologies que nous vivrons mieux. Si l’internet n’avait pas existé sous prétexte qu’il serait la cause de débordements pédophiles, nazis ou autres divers qui existent effectivement bel et bien, le monde n’aurait pas connu non plus une telle révolution dans l’échange d’information (que nous utilisons via ce site), dans l’échange culturel, cette possibilité de sauver des vies grâce à une mise en contact plus rapide, des procédés plus efficaces. Lequel d’entre vous n’utilise pas internet ? 😉 j’imagine qu’il ne lirait pas ces lignes n’est ce pas ? lol

    Bref les revers des médailles sont bien duals : le négatif et le positif ne gardons pas que le négatif de vue, mais ne l’oublions pas non plus. la perfection est tellement difficile a atteindre, et Exupery disait d’ailleurs quelque chose d’assez juste la dessus : La perfection est atteinte non pas quand il n’y a plus rien a rajouter, mais quand il n’y a plus rien a retirer … Ceci pour dire que s’il est nécessaire de créer et d’avancer, il est parfois nécessaire aussi de savoir reculer à bon escient.

    En lisant l’article en anglais, on se rend bien compte que même les précurseurs de ce genre de techno ne savent pas trop où çà va les mener, certains « semblent » tout à fait pragmatiques … quote : « But Paul Saffo, director of the Institute for the Future, doubts that his own think tank’s research or Wozniak’s effort will lead to a world where technology eliminates the lost-and-found bin. Most people just won’t bother with such a scheme if it involves any work, he said, just as people don’t go through the trouble of engraving their names or serial numbers onto expensive items today. »

    Il y a de tres fortes chances en effet que ce soit tout simplement la société qui décide. Alors Lateo Kris ou Wapasha diront peut être : « mais t’es idiot, la société décide de rien, ce sont ceux qui font du profit qui nous dirigent, on ne pense plus, on ne réfléchit plus… » ce à quoi je réponds : mais pourtant vous êtes bien là vous ? et pourtant vous réfléchissez, vous choisissez de ne pas suivre ce que la « société de consommation » « imposerait » selon vos dires ? pourquoi n’y aurait-il pas plein d’autres gens comme vous qui sauraient faire la part des choses entre leurs besoin rééels et ce que veulent leur « faire croire » certaines multinationales ? entre parenthèses, il me semble même que parmi les réactions à cet article il y a majoritairement des personnes qui ne veulent pas subir mais réfléchir.

    Quoiqu’il en soit, il n’est donc pas encore question de faire naitre quelque chose de concret et qui touchera tous nos objets de consommation et même si c’est le cas, je veux croire qu’il y aura tjrs des gens comme vous pour se lever et dire « Non » … personnellement je ne vois pas non plus d’incompatibilité entre le fait d’être organisé et d’utiliser ce système. Il y a des gens organisés qui notent tout sur des pense-bête très proprement bien rangés dans leurs malette parfois simplement juste au cas où … par sécurité, parfois parce que c’est leur manière de s’organiser, d’autres qui n’ont pas besoin de noter et qui s’en sortent très bien, d’autres qui sont bordéliques, mais utilisent des pense bête quand même. C’est la société qui est comme çà avec toutes ses différences et sa richesse. Ne pas vouloir une uniformisation de la société ce n’est pas seulement ne pas accepter que tout le monde suive le « train de la société de consomation » comme des moutons, c’est aussi accepter qu’il y a des gens qui n’ont pas envie de réfléchir, qui préfèrent la facilité ou qui ont d’autres chats à fouetter que se retenir où ils ont mis leur lunettes ou leurs porte clefs.

    Enfin bref … c’était mes 2 cents … ils valent ce qu’il valent. On a tous le sentiment de détenir la vérité, mais c’est çà la réelle utopie.

  11. Je tiens tout d’abord à féliciter Joel pour son commentaire constructif contrairement à certains que l’on ne citera pas.

    Je travaille sur la technologie RFID en ce moment et ce qui me fait doucement rigoler est cette histoire de « technologie liberticide ».

    Le but premier de cette technologie est le remplacement de codes barres. En extrapolant : la traçabilité (j’ai un gros doute sur l’existance de ce mot) des objets dans les entrepôts mais le seul cas pour impliquant les personnes c’est couplé à un téléphone, un PDA ou autre dans les entreprise afin de vérifier qu’un employé n’a pas de comportement dangereux à coté d’une machine (et on ne lui injecte pas de puce sous cutanré).

    Ensuite viennent les histoires à la minority report. On est pas dans un film de science fiction mais dans le monde réel, n’attribué pas à une technologie quelque chose qu’elle n’a pas. Je prend ici un exemple avancé par les association contre le RFID (page ci contre en exemple d’association: http://www.onnouscachetout.com/forum/index.php?showtopic=8388).
    Replaçons le contexte : un GC (gentil cambrioleur) se trouve malencontreusement en possesion d’un lecteur de tag RFID, que demander de mieux ? il prend sa joli petite voiture et s’en va dans les beaux quartiers de sa ville à la recherche de la maison idéale. Fort de sa nouvelle acquisition, il scanne une dizaine de maison avant de décider laquelle est la plus rentable à piller.

    Sauf que l’histoire ne tiens pas debout étant donné qu’un tag passif a une portée de 3m (aller 5m dans des conditions vraiment optimales) en CHAMP LIBRE (c’est à dire sans les murs l’eau, ni l’electricité, ni …). Au delà et jusqu’à 15m, ça s’appelle des tags actifs et ça contient une pile (je sais pas si vous voyez la taille d’une pile même plate). Il y a très fort à parier qu’aucun industriel ne va s’amuser à fouttre des piles sur chaque tag (car 1 pile x 800 000 produits ça fé beaucoup de pétpettes) tout ça pour permettre à des petits malins de cambrioler plus aisément une habitation. Donc j’aimerais savoir comment un tag pourrais à travers un mur en béton poser un problème (sachant qu’à cela, il faut ajouter toutes les légères perturbations électriques et celle de l’eau).

    Je pense qu’il ne sert à rien de se battre contre une technologie qui peut être détruite à l’aide d’un poinson (ou d’un micro-onde mais ça risque de vous coutez chez en micro-onde) et qui n’a d’autre but que d’aider dans les inventaires et autres surveillance de personNEL et non de personne aux postes à risques physiques dans les entreprises.

    Enfin, je tiens à signaler que cette technologie est présente : sur les cartes de bus (dans la majorité des agglomérations à réseau de transports en commun déjà conséquent), dans les bureaux (accès sécurisé à des sites), sur les télébadge (pour prendre l’autoroute), sur les antivols des magasin (aller faire un tour à la fnac ou a planet saturn), dans votre chien ou dans votre chat (remplacement du tatouage), et il reste encore plein d’autres applications que je ne vais pas continuer à énumérer pour rien.

    Après, la télévision (nouvelle technologie à l’époque) faisait peur à nos arrière grand-parents, mais je ne pensais pas que certaines personnes avaient un siècle de retard.

  12. vraiment aller beacoup compter sur l’internet en tous les activités ça va faire de nous des esclaves.
    quel remède?
    utiliser l’informatique là ou l’homme ne peut intervenir pour le protèger des risques et lui favoriser un confort agréable dans sa vie.
    salutation messieurs.