« La guerre est la meilleure amie des sciences de la prothèse« , explique Tom Guth, président du Centre de recherche en prosthétique de San Diego. La guerre d’Irak a ainsi donné un coup d’accélérateur aux recherches américaines dans le domaine. Le programme « Révolutionner la prosthétique » du DARPA (Defense Advanced Research Project Agency, auquel on doit le financement des recherches qui ont produit l’internet), investit ainsi 50 millions de dollars dans le but de produire un bras et une main artificiels « presque identiques au membre naturel en termes de contrôle moteur et de dextérité, de sensibilité tactile, de poids et de résistance, (…), directement contrôlé par le système nerveux. » Le responsable du programme, Geoffrey Ling, affiche clairement l’ambition auprès d’US News : « Je veux un bras avec lequel le patient puisse jouer du piano – mais du Brahms ! »
La première étape, mécanique, a été confiée à DEKA, la société fondée par Dean Kamen, connu pour avoir inventé le Segway. A l’échéance 2007, il s’agit de produire un prototype opérationnel de bras et de main, capables d’être raccordés au système nerveux.
En 2009, par le biais d’un second contrat avec le Laboratoire de physique appliquée de l’Université John Hopkins, le but est d’avoir raffiné le contrôle neuronal du système au point de faire oublier la prothèse, et de présenter le dispositif aux autorités sanitaires pour en obtenir l’autorisation de mise sur le marché.
Le projet s’appuie sur un grand nombre de technologies développées dans plusieurs secteurs : de nouveaux matériaux résistants, légers, flexibles et bien acceptés par l’organisme ; des batteries légères, autonomes et rapides à recharger ; des moteurs robustes et peu consommateurs ; des dizaines de capteurs et de puces capables de capter les signaux neuronaux ou encore, de restituer une sensation de toucher, de mouvement, de volume… ; et la capacité de connecter l’ensemble directement sur les bonnes terminaisons nerveuses, sans effets secondaires, ainsi que de comprendre les signaux qui en émanent.
Un exploit scientifique et technique qui, s’il s’accomplit comme prévu en 2009, fera suite à d’autres : dès 2001, l’électricien Jesse Sullivan, amputé des deux bras à la suite d’un accident du travail, avait reçu deux prothèses produites par l’Institut de réhabilitation de Chicago, grâce auxquels il peut à nouveau effectuer la plupart des gestes du quotidien, même pêcher, tondre la pelouse ou étreindre ses petits-enfants. Le programme de l’Institut porte clairement son nom : « le bras bionique« .
Résultat : alors que l’armée n’avait jusqu’ici rien de plus pressé que de se débarrasser de ses amputés en les renvoyant à la vie civile, elle développe des programmes destinés à favoriser leur retour, y compris sur le front…
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On s’approche petit à petit de l’homme augmenté…
bien ?
pas bien ?
C’est toujours le futur qui nous le dira, ça c’est aussi toujours sûre lol… Pour l’instant…
Et Super Jaimie est déjà là 😉
donner + d’infos
Très intéressé par la science,et les nouvelles technologies, je trouve vraiment extraordinaire la combinaison de la biologie et de la robotique:on n’ arrête pas la science!!Moi-même, ayant eté accidenté au coude du bras droit, je suis de près l’évolution du biomédical.
Par la présente, je veux aussi me présenter, je suis maître ès-physique, spécialiste en ingénierie des matériaux et des systèmes énergétiques avec deux années d’études à l’ESEM à Orléans, j’ai aussi étudié les capteurs et leurs instrumentation à L’ensim au mans.
Je recherche ainsi à pouvoir évoluer dans l’intelligence artificielle et virtuelle, tout cela s’insérant dans une perspective futuriste de l’être humain, de son environnement et des liens qui unissent les deux. Je suis actuellement des cours de biomédical en autodidacte de mon frère qui a les suivi à l’Unversité de Compiègne, il est actuellement DG de MAQUET à Singapour.
J’aimerai donc pouvoir prendre part à un projet qui m’intéresse. Pourriez-vous me dire si vous recherchez des personnes motivées pour travailler avec vous.
On commence par un bras.
On termine par une colonne.
L’abouttisement de ce projet est énorme. Peu importe s’il faut en passer par des extémités comme le laisse sugérer la conclusion de l’article, les possibilités à long terme que laissent sugérer cet article, s’il est véridique, sont exceptionnelles.
Wired publie un dossier très complet sur la question. Et Eric Chartron en profite pour faire un petit cours sur l’avancée des technologies TALN : Traitement et analyse de la langue naturelle.
Je suis étudiant à l’institut supérieur des Bioscience de paris qui allie science du vivant, et science de l’ingénieur, et je m’intérresse de très près à toutes ces nouvelles technologies capable de se brancher sur notre systeme neuronale. j’aimerai donc savoir s’il était possible de m’envoyer des adresses de labo qui pourraient m’accueillir en stage de Mai à fin Juillet 2007 dans ce domaine.
Mes remerciements les plus sincères,
DAVID Franck
Bonjour messieurs,
nous sommes élèves en première S à l’alma (Paris 7ème) et souhaiterions savoir s’il serait possible de rencontrer une personne ayant une experience professionelle sur la bionique, afin de completer nos recherches sur ce sujet, dans le cadre des TPE. Connaitreriez vous quelqu’un ayant du temps a nous accorder pour un rendez-vous ?
Nous vous remercions et restons dans l’attente d’une réponse.
Bonjour à Pierre Geoffrey et Thibault.Nous sommes aussi en première S, et nous avons été surprises, mais ravies, que d’autres personnes aient le même sujet de TPE que nous! Nous voulions savoir si cela vous intéresserait d’échanger nos idées, et nos recherches pour pouvoir compléter nos TPE sur le bras bionique?
Au revoir.
Je trouve cela vraiment excitent, et tout simplement fantastique que l’on essaie de se rapprocher de la plus belle des machines , mais un obstacle est là: la guerre serrait tres utile a l’avancée de progrès , cela devient presque une boucle, bientot l’android, et il devra ca aux guerres…; Certes, je comprends les ambitions d’une tellle avancée, mais qui a pondu l’oeuf?