Les risques de l’informatique ambiante

Intéressant article signalé par Nicolas Nova sur l’évaluation des risques de l’informatique ambiante réalisée par des chercheurs de l’Institute of Pervasive Computing de Zurich. Ces chercheurs, menés par Friedmann Mattern, ont animé, avec d’autres collègues en provenance de plusieurs universités et de plusieurs disciplines, un cercle de réflexion pour comprendre et anticiper le déploiement à large échelle des technologies ubiquitaires. Baptisé « Living in a smart environment » (Vivre dans un environnement intelligent), les chercheurs ont tenté de tirer les conclusions sociales, économiques et éthiques de l’âge de l’informatique omniprésente qui s’annonce.

Dans une de leurs recherches (.pdf), ils rappellent qu’aujourd’hui, les infrastructures techniques comme le téléphone, la télévision ou l’électricité, sont assez simples d’utilisation. La détection des dysfonctionnement y est claire : ainsi, si vous n’entendez pas la tonalité, il est évident que votre téléphone ne fonctionne pas convenablement. Mais dans des environnements soit-disant intelligents, où les systèmes seront censés fonctionner sans indiquer leur présence, le diagnostic ou la détection d’une panne risque de s’avérer plus difficile, notamment pour les « profanes ». Les gens risquent de continuer à utiliser des services en panne (un service automatique de sauvegarde ou un service de diagnostic) sans s’en rendre compte, ce qui ne serait pas sans conséquence.

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