Vers la nano-usine ?

Nadrian Seeman et Baoquan Ding, de l’université de New York, ont réussi à créer un « nanobras » en ADN, puis à placer plusieurs d’entre eux sur une plaque également constituée d’ADN. Pour l’instant, les bras (qui fonctionnent un peu comme des flippers) bougent tous en même temps à l’unisson, mais rien n’empêche, dans l’avenir, de les contrôler séparément.

Une telle technique pourrait à terme aboutir à la création d’une nano-usine autorisant la fabrication d’autres objets de taille microscopique. Dans l’attente, selon EurekaAlert, un tel système pourrait servir à « développer de nouvelles fibres synthétiques, faire des progrès dans le domaine de la cryptographie, perfectionner les ordinateurs à ADN« .

En matière de nanotechnologie basée sur l’ADN, Seeman n’en est pas à son coup d’essai. En 2004 il avait créé un petit robot bipède capable de se tenir debout et marcher sur ses jambes minuscules.

Mais à part pour la performance, quelle est la raison d’utiliser l’ADN pour fabriquer des nanomachines ? A cause d’une particularité de cette macromolécule : elle constitue des paires. Autrement dit, une chaîne d’ADN donnée correspond à une autre à laquelle elle va pouvoir s’attacher. Seeman utilise cette caractéristique. Dans le cas du nanorobot, les deux jambes quittaient leur chaîne d’origine, se déplaçaient pour en rejoindre une autre placée sur le parcours, puis se rattachaient à la structure de base. Aujourd’hui, la même technique est utilisée pour le bras : les chaînes complémentaires sont employées pour le faire bouger dans un sens ou un autre.

Via New Scientist Tech.

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0 commentaires

  1. Bonjour

    Je souhaite acquérir une nano-usine pour assurer des cours, travaux dirigés et travaux pratiques pour les élèves ingénieurs de notre école.

    Pourriez vous nous fournir quelques adresses des sociétés qui commercialisent et merci infiniment ?

    Salutations très distinguées

    Professeur M TAHIRI
    ENIM-Rabat (Maroc)