A lire ailleurs du 3 au 16 mai 2013

. Une contre-histoire de l’Internet – videos.arte.tv
Il vous reste 7 jours pour voir ou revoir une contre-histoire de l’internet, le documentaire de Julien Goetz et Jean-Marc Manach pour comprendre les enjeux du réseau. http://lesinternets.arte.tv

. Les sales petits secrets de la publicité programmée : la fraude est à la hausse – Adotas
L’achat programmé de publicité (qui permet d’acheter de la publicité par mots clefs) et son succès sont de plus en plus confronté à l’augmentation du trafic non humain (NHT). 30 % du trafic en ligne pourrait être du trafic non humain estiment certaines études et ce trafic est en pleine expansion estime ComScore. Reste à trouver comment y répondre collectivement, interroge Adotas.

. Les pistolets 3D vont créer de sérieux précédents légaux – Guardian
Cory Doctorow pour le Guardian revient sur la possibilité désormais d’imprimer sa propre arme depuis une Imprimante3D. Et effectivement, ces armes en plastiques (indétectables donc) posent effectivement des problèmes de régulation, tout en soulignant la fragilité de ces armes, qui nécessite des imprimantes sophistiquées et le fait qu’il est encore et pour longtemps bien plus facile d’aller en acheter de vrai, légalement ou pas. Jusqu’à présent, « la plupart de ces technologies ont toujours été réglementées par des règles sur la façon dont ils doivent être construits, utilisés et contrôlés » et ce d’autant plus que leur complexité rendait impossible une construction individuelle, Ceci changeant – n’importe qui peut construire un jumbo jet – , c’est toutes nos règles de régulation qu’il faut revoir. Plus que de régulation, ne faudrait-il pas d’ailleurs plutôt parler de régulabilité, interroge Doctorow. Peut-on dicter à ceux qui fabrique ou utilise une techno des conditions ?

. Pour un GitHub plus démocratique et efficace – Framablog
GitHub est aujourd’hui la plus dynamique forge de développement de logiciels libres. Mais n’y aurait-il pas, dans sa conception même, quelques problèmes de gouvernance et de circulation du code qui menacent l’efficacité, voire la viabilité, des projets ? C’est ce qu’explique Christophe Maximin qui montre que la domination du créateur originel du projet et la démultiplication des duplicats de projets où chacun ajoute sa correction n’aide pas l’évolution des projets d’une manière vraiment collaborative.

. Hors-Série n°1 – Millenaire3
Millénaire3, la revue de prospective du Grand Lyon publie un très stimulant hors série composé de 12 entretiens pour comprendre les grandes mutations de nos sociétés. A télécharger : http://www.millenaire3.com/uploads/tx_ressm3/M3-HS_1.pdf

. Jeremy Rifkin, le gourou du gotha européen – Jean Gadrey
L’économiste Jean Gadrey livre une intéressante critique de la « Troisième révolution industrielle » de Jeremy Rifkin. Pour lui, Rifkin, bien qu’il valorise le pouvoir latéral, ne s’adresse pas aux indignés, mais avant tout aux grands de ce monde : pour faire avancer sa cause, il emploie exclusivement des méthodes verticales, ce qui est une véritable contradiction de fond. « Internet existe depuis plus de 20 ans, l’informatique depuis 40 ans, et l’on n’a pas observé de recul du pouvoir de l’oligarchie, au contraire ». Au contraire, les nouvelles configurations techniques poussent un capitalisme toujours plus dérégulé et toujours moins partagé. Dans le second billet – http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2013/05/12/jeremy-rifkin-le-gourou-du-gotha-europeen-2/ – Gadrey explique que les 5 piliers de la troisième révolution industrielle reposent sur un fort déterminisme technologique. Pour Rifkin, la technologie est l’unique déterminant du changement écologique. Or, la fée techno ne mène pas au partage du pouvoir. Le réalisme de Rifkin est à mille lieu de celui des scénarios de NegaWatts… Et dans son scénario, Rifkin oublie de prendre en compte la disparition des matières premières, minerais et terres rares indispensables au futur technologique qu’il envisage. Or, à cause de cela, l’énergie ne deviendra pas gratuite, comme l’estime Rifkin. Enfin, dans la 3e partie de cette critique – http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2013/05/13/jeremy-rifkin-le-gourou-du-gotha-europeen-3/ – Gadrey estime que la 3e révolution industrielle de Rifkin est avant tout hypermatérielle, hyperconsumériste et hyperproductiviste. Elle s’appuie sur le pari hasardeux de ruptures technologiques à venir.

. Donner : une capacité naturelle, mais limitée – Jean-Michel Cornu
Jean-Michel Cornu publie un extrait de son livre « Tirer profit du don » qui s’intéresse à comment le don et l’échanges sont limités par la taille du groupe. Si nous sommes limités à appréhender environ 150 éléments sociaux, soit nous nous intéressons aux 150 personnes que nous pouvons connaître, soit nous portons notre attention à l’ensemble des interactions à l’intérieur d’un groupe, ce qui le limite à environ une douzaine de personnes. Au fur et à mesure que nous dépassons cette limite de 12 personnes, notre capacité à faire des alliances naturelles se réduit. Ce nombre de 12 est à prendre avec précaution. Sommes-nous limités à ne pouvoir bâtir de la confiance que dans un groupe d’une douzaine de personnes où nous pourrions maîtriser l’intégralité des liens entre ses membres ? Pouvons-nous dépasse ces limitations cognitives à l’aide d’outils ?

. L’agence Bloomberg soupçonnée d’espionner ses clients – LeMonde.fr
Les journalistes de Bloomberg avaient accès à des informations sur l’activité des traders qui échangent via les platesformes (ils savaient qui étaient les traders actifs et connaissaient une partie des données consultées par ceux-ci) qui permettaient, en les recoupant avec les volumes d’échanges ou les rumeurs) d’avoir accès à des informations inédites. De surcroît, plus de 10 000 messages de clients ont été publiés sur la toile par erreur – http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2013/05/14/bloomberg-plus-de-10-000-messages-prives-publies-sur-la-toile_3200279_3234.html. Illustration par l’exemple de la puissance des monopoles et plus encore des risques que font peser l’asymétrie de l’information. A rapprocher avec celle que permet Linked-in à ses partenaires et aux utilisateurs.

. Flippant et fascinant : des portraits à partir d’ADN trouvé dans la rue – Rue89
Rue89 revient sur le travail de l’artiste américaine Heather Dewey-Hagborg – http://deweyhagborg.com – consistant à récolter des résidus humains dans la rue pour en faire l’analyse ADN et imprimer un portrait des inconnus. Un projet artistique pour dénoncer la surveillance génétique dont nous nous apprêtons à devenir les victimes.

. Que faire avec les données de géolocalisation glanées par les opérateurs de téléphonie ? – J’ai du bon data
Alexandre Léchenet revient notamment sur Data For Developpment – http://www.d4d.orange.com -, un concours d’innovation lancé par Orange qui avait pour ambition de faire réfléchir à comment utiliser les données de téléphonie mobile de l’opérateur pour améliorer le développement de côte d’Ivoire. L’une des équipes a utilisé les données pour améliorer le système routier. En dressant la liste des encombrements, elle a suggéré 65 pistes d’améliorations possibles des routes permettant d’améliorer de 10 % le temps des usagers de la route de la capitale ivoirienne.

. Rapport Lescure : « Une opération de blanchiment dont personne n’est dupe » – Les Inrocks
Pour Juan Branco, ancien collaborateur de campagne d’Aurélie Filippetti et opposant à Hadopi, critique vertement le rapport Lescure : la suppression d’Hadopi pour renforcer son volet répressif, la création de plusieurs taxes sans nouveaux droits pour les publics. Nous en restons à la cogestion des politiques culturelles, corporatistes et court-termistes.

. Le rapport Lescure ou la fin des illusions – Alexis Mons
Alexis Mons, directeur général délégué d’Emakina.fr revient sur la publication du rapport Lescure. Pour lui ce rapport montre combien la politique ne parvient pas « à changer de logiciel », à innover. Nouvelle démonstration de son impuissance. Le rapport Lescure tente d’adapter les instruments du siècle d’avant au niveau de ce qu’il comprend des changements en cours.

. Un ambitieux projet de voiture volante autonome | Humanoides.fr
Humanoïdes.fr revient sur les projets de véhicule volant autonomes à décollage et atterrissage à la verticale de l’entreprise américaine Terrafugia : http://www.terrafugia.com.

. Quelques conseils aux participants des concours et autres hackathons – données ouvertes
Simon Chignard rappelle que les concours de réutilisation de données encouragent avant tout la créativité. Avec force exemple, il montre que l’essentiel n’est pas de construire le plus évident, mais le plus surprenant.

. J’ai violé ma propre vie privée et je la vends moi-même sur Internet ! – Framablog
« Federico Zannier est un étudiant d’origine italienne vivant à New York. Il a décidé de collecter toutes ses données personnelles et de les vendre sur le site de crowdfunding KickStarter  : http://myprivacy.info

Si Facebook ou Google se font de l’argent sur notre compte sans que cela ne me rapporte rien, pourquoi ne pas vendre directement sa vie privée aux entreprises intéressées ?

Une initiative pour le moins originale, à mi-chemin entre la performance artistique conceptuelle et l’acte politique qui vise à faire prendre conscience de la situation. »

. La visualisation est le futur – GigaOm
Pour Derrick Harris de GigaOm la visualisation est l’un des plus importants défi de l’analyse de données. Et de présenter 6 startups qui ambitionnent transformer la visualisation de données comme Ayasdi – http://ayasdi.com – BeyondCore – http://beyondcore.com – ClearStory – http://www.clearstorydata.com – Datahero – http://www.datahero.com – Platfora – http://platfora.com – et ZoomData – http://www.zoomdata.com

. Quels enjeux pour l’OpenData français après un an de gouvernement Ayrault ? – Regards Citoyens
Pour le collectif RegardsCitoyen, l’Open Data français est en train de prendre son rythme de croisière, mais il a encore besoin de décisions fortes pour progresser effectivement au sein de l’administration comme l’illustre « l’ordre exécutif » publié récemment par la Maison Blanche – http://www.whitehouse.gov/the-press-office/2013/05/09/obama-administration-releases-historic-open-data-rules-enhance-governmen – qui exige désormais que les données générées par les agences et administration américaines soient publiées dans des formats ouverts et lisibles par des machines. Et RegardsCitoyen d’inviter le gouvernement français à lever la barrière technique en publiant désormais les données en format brut et ouverts. Mais RegardsCitoyens invite également à libérer des données prioritaires (données juridiques, marchés publics, entreprise) à réformer le droit d’auteur des fonctionnaire… et à libérer certaines données d’administrations (Insee, Ign..) des redevances…

. Chaque jour, on pose 500 millions de questions jamais posées à Google – Slate.fr
« Chaque jour, 15 % des questions que les gens posent à Google sont des questions qu’on n’a jamais vues auparavant », explique Jon Wiley, responsable de la recherche chez Google et ces requêtes inédites sont un problème pour fournir une réponse appropriée. Le Knowledge Graph de Google ne sait répondre qu’à peu de questions.

. « Face à la gouvernementalité algorithmique, repenser le sujet de droit  » par Antoinette Rouvroy
« Le gouvernement algorithmique est un mode de gouvernement nourri essentiellement de données brutes, signaux infra-personnels et a-signifiants mais quantifiables, opérant par configuration anticipative des possibles plutôt que par règlementation des conduites, et ne s’adressant aux individus que par voie d’alertes provoquant des réflexes plutôt qu’en s’appuyant sur leurs capacités d’entendement et de volonté. La reconfiguration constante, en temps réel, des environnements informationnels et physiques des individus en fonction de « l’intelligence des données » – qu’on l’appelle « personnalisation » ou « métabolisme de sécurité » – est un mode de gouvernement inédit. Le type de « savoir » qui le nourrit et qu’il façonne, les modalités suivant lesquelles il affecte effectivement les conduites individuelles et collectives, les modes d’individuation qui peuvent l’infléchir ou lui résister méritent d’être très soigneusement étudiés. » C’est précisément l’enjeu de cet ouvrage d’Antoinette Rouvroy dont une version de travail est librement accessible en ligne.

. Cogito algo sum – Affordance
« La clé de l’externalisation n’est plus le stockage mais sa capacité à créer des représentations supposément communes alors qu’elles ne dépendent que des techniques de mises en scène d’acteurs opérant dans une opacité totale. Pour le dire simplement, après avoir accepté de déléguer à des acteurs privés des pans entiers de nos vies et de nos mémoires connectées, il nous faut désormais accepter de ne pouvoir les interpréter qu’à la lueur d’un remodelage algorithmique qui nous demeurera parfaitement inconnu. Pour le dire encore différemment, il est possible de « combattre » l’idéologie que certains médias tentent de nous imposer en la déconstruisant, précisément parce que cette idéologie est fabriquée et non co-produite par chacun d’entre nous, parce qu’elle est le fait d’individus indentifiables soumis à des logiques de pouvoir observables, et non d’une nouvelle main invisible qui n’est plus celle du marché mais celle des algorithmes, ces nouvelles commodités de la représentation »

. Quelles nouvelles orientations technologiques ? – McKinsey & Company
« Allons-nous être, dans les décennies à venir, confrontés à la question de savoir si nous sommes capables de créer un système économique qui s’adapte et change aussi rapidement que notre système technologique ? » interroge Erik Brynjolfsson.

. Utiliser les trucs de la NSA pour devenir son propre espion – Wired.com
La NSA vient de publier un rapport de 600 pages intitulé « Untangling the web » : http://www.nsa.gov/public_info/_files/Untangling_the_Web.pdf un guide pour utiliser l’internet afin de trouver ce qu’on y cherche. Un guide plein de ressources pour trouver des fichiers sensibles….

. Des hackers détournent 45 millions de dollars sur des comptes bancaires – LeMonde.fr
Le braquage du 21e siècle. Ou quand des hackers détournent plusieurs millions de dollars dans plus de 20 pays via des cartes bancaires piratées leur permettant de réaliser plusieurs milliers de retraits !

Big Data dans la Big Apple – Slate Magazine
Un extrait du livre de Viktor Schönberger et Kenneth Cukier revient sur comment le responsable des données de la ville de New York, Mike Flowers, a transformé l’inspection des immeubles de la ville grâce à l’analyse de données en ordonnant les 25 000 plaintes annuelles que reçoivent les 200 inspecteurs du service des bâtiments qui appartiennent à la ville. La solution : un cocktail de données permettant de trouver une corrélation avec les signalement aux services d’urgences et notamment aux pompiers, permettant aux inspecteurs de se concentrer sur les problèmes les plus importants. Efficace.

. Les statisticiens vendent à Hollywood la promesse du scénario parfait | Slate.fr
« Les statisticiens prennent d’assaut le dernier bastion de créativité humaine ». Ennemis de la créativité ? Ou aide à la production ?

. Cartographie : la révolution numérique – LeMonde.fr
David Larousserie dresse l’historique de la révolution cartographique à l’heure du numérique. Du GPS à Google, l’IGN et Open StreetMap : la cartographie d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier.

. INDECT et la « discrimination algorithmique » – CNET France
Dans un dossier en 6 parties, Fabien Soyez revient sur Indect, le projet européen de vidéosurveillance intelligente. Pour Rosamunde Van Brakel de l’université libre de Bruxelles, ce type de projet risque d’accuser à tort des individus et nous mener à une société de méfiance organisée fondée sur la discrimination algorithmique. « Le développement d’une telle technologie est inquiétant, et je me demande si l’argent qui est mis dans ce type de projets ne serait pas mieux dépensé dans les méthodes classiques de prévention du crime, qui ont prouvé leur efficacité et qui sont moins intrusives. »

. Le faux tweet d’AP à 136 milliards de dollars – LeMonde.fr
Passionnant reportage de Sylvain Cypel pour le Monde sur une réunion du comité technologique de l’agence américaine de contrôle des marchés aux Etats-Unis, sur le thème comment se prémunir du piratage informatique. Six jours avant, le compte Twitter de l’agence Associated Press avait été piraté en annonçant un attentat à la Maison Blanche. En trois minutes, Wall Street perdait 136 milliards de dollars. Le lendemain, l’autorité ouvrait une enquête sur des contrats négociés à des niveaux trop volumineux quelques minutes avant l’annonce du faux tweet. Cette manipulation est survenue quelques jours après que la SEC eut officialisé l’autorisation aux entreprises de diffuser des informations financières par le biais des médias sociaux. Une telle réaction, aussi rapide, et aussi forte, pose aussi la question de la régulation du high frequency trading, mais la loi Dodd-Frank de réforme financière adoptée en 2010 aux US n’évoque pas une seule fois ces enjeux dans les 2 300 pages de son rapport. Les régulateurs semblent courir derrière l’innovation de l’ingénierie financière… Réguler ou améliorer la transparence des opérations ? Tel semble être le dilemme de la finance américaine aujourd’hui.

. L’avenir selon Google : si vous n’êtes pas connecté, vous êtes suspect – Rue89
Pierre Haski a lu pour nous le d’Eric Schmidt, PDG de Google et de Jared Cohen, directeur de Google Ideas, le think tank du géant américain, « Le nouvel âge numérique »… Et sa conclusion est limpide : « Le monde vu par Google est donc relativement simple : la technologie va nous faire entrer dans une époque pleine de menaces pour l’individu, pour les sociétés, pour les Etats. Et seul le savoir-faire de ceux qui maîtrisent la technologie peut nous permettre d’éviter les catastrophes. CQFD. »

. Les Big Data rendent-elles l’anonymat impossible ? – Technology Review
L’anonymat deviendrait-elle une impossibilité mathématique à l’heure des Big Data ? interroge Patrick Tucker pour la Technology Review. Pour l’informaticien Arvind Narayanan de l’université de Princeton, l’anonymat est devenu algorithmiquement impossible. Acxiom, qui détient plus de 1500 informations sur plus de 500 millions de consommateurs à travers le monde a construit 70 groupes de personnalités différent, résumés par des indicateurs de mode de vie, d’intérêts, d’activités dans lesquels nous nous déplaçons en fonction d’évènements de vie (mariage, divorce, enfants…) et peut en déduire quelques 3000 propensions différentes (dont la façon dont nous réagissons à une marque plus qu’à une autre). Et ces courtiers de données ne sont rien par rapport à des Facebook ou Google.

. Des business angels plus nombreux mais des tickets moyens en baisse, Actualités – Les Echos Entrepreneur
Le réseau France Angles vient de publier les résultats des investissement réalisés par les 82 réseaux qu’il fédère. Première baisse depuis 12 ans. « Résultat, le montant des investissements accuse une baisse de 9,6 % avec un peu plus de 40 millions d’euros investis en 2012, contre 44,5 millions en 2011. Quant au ticket moyen, il diminue aussi puisque les Business Angels ont investi en moyenne 114 000 euros par entreprise (contre 136 000 euros en 2011), soit une baisse de 15 %. »

. La ville intelligente, ultime utopie avant un chaos urbain généralisé ? | Le Blog du DD
La ville intelligente est-elle l’ultime utopie, s’interroge Fanny Dabard… D’autant qu’elle semble nier les trois risques inhérents à son développement : le positivisme, le déni de démocratie et son empreinte environnementale.

. Comment définiriez vous travailler dans un monde en réseau ? – LinkedIn
danah boyd s’intéresse à la notion de travail pour les cols blancs, ceux qui, comme la chercheuse, font de la connaissance leur travail. Où se situent les limites entre ce qui relève du travail et ce qui n’en relève pas ? Les frontières se floutent sans qu’on remarque bien souvent que ce floutage est un privilège de certains travailleurs. Souvent, il y a une forte inégalité financière et d’état entre ceux dont les carrières sont définis par des frontières floues et ceux qui travaillent d’une manière très prescrite, estime la chercheuse. Le problème n’est pas que le travail envahisse la vie privée, mais que le plaisir ou la sociabilité dépend aussi fortement du type de travail que l’on fait. L’équilibre entre vie privée et travail demeure un modèle pour penser sa vie, mais ce modèle n’a plus beaucoup de sens pour beaucoup de personnes. Et surtout, il pointe une question de fond : que signifie le travail dans un écosystème numérique où la sociabilité est monétisée et des identités personnelles et professionnelles sont devenues floues ?

. Tout sur le traitement du langage naturel – Breakthrough Analysis
Seth Grimes, consultant chez Alta Plana et organisateur du Symposium d’analyse du sentiment revient, dans un article passionnant par ses exemples, sur le traitement du langage naturel et ses applications : l’extraction d’information et le Search. Le traitement du langage naturel permet notamment d’extraire des entités assez simplement, traiter les similitudes… comme l’illustre http://demo.languagecomputer.com/cicerolite/ ou http://nerily.com/test/ et bien d’autres.

. A la recherche de ma mémoire vive – Courrier international
« Un accident cérébral grave suivi d’une amnésie… Ce journaliste de Forbes India raconte comment il a pu peu à peu reconstituer sa mémoire à partir de ses propres traces informatiques. Et transformer son existence en une accumulation de données quantifiées. Un double numérique, en somme. »

. Les images et ce qui n’est pas arrivé – The New Inquiry
Pour Nathan Jurgenson, la tension entre l’expérience que nous avons et celle qui se déroule via Facebook atteint un point de rupture. Et ce point de rupture, c’est SnapChat, l’application de photographie éphémère. Sur SnapChat les images sont éphémères et en refusant la prise en charge permanente de l’image, Snapchat propose un changement radical, celle de la photographie temporaire. Les médias sociaux ont conduit la tension entre l’expérience pour soi et l’expérience à des fins de documentation à leur point de rupture, estime le sociologue. La photographie quotidienne est-elle appelé à devenir temporaire ? Seul moyen pour faire que certaines photos continuent à devenir immortelles ?

. Votre corps ne veut pas devenir l’interface – Technology Review
Pour John Pavlus, il n’est sûr que nous souhaitions à l’avenir que notre corps devienne l’interface de nos gadgets, comme des Google Glass. Cligner de l’oeil pour prendre une photo ne risque-t-il pas surtout d’être vécu comme particulièrement aliénant ? Or, notre corps est une expérience. La fusion du corps avec une interface de contrôle techno ne va pas magiquement transformer l’acte de manipulation de cette surface dans notre expérience corporelle. Nous ne sommes pas encore un cyborg. Fixer une chose pour la sélectionner n’est pas très naturel et utiliser nos yeux comme des mains n’est qu’une réponse technologique assez peu adaptée, estime le designer. Nos corps ne peuvent pas devenir demain les marionnettes de nos technologies. Il faudra bien que ce soit plutôt l’inverse.

. Concevoir pour de multiples utilisateurs : Demystifying Usability
Frank Spillers rappelle que l’iPad – et également le smartphone – est bien souvent un dispositif multi-utilisateur… et pas seulement personnel, au moins parce qu’il ne permet pas que de téléphoner. Or, il ne permet pas vraiment une gestion simple du multicompte.

. Lier l’open data à l’intelligence artificielle et à l’économie – O’Reilly Radar
Alex Howard pour O’Reilly Radar vient de livrer une intéressante interview de Nigel Shadbolt de l’Open Data Institute. S’il est facile pour les gouvernements de publier des statistiques nationales, il est plus difficile de faire un travail sérieux de publication sur le détail des dépenses, la criminalité, l’éducation, la santé… Mais la partie la plus intéressante de l’interview est quand il revient surtout sur l’initiative MiData. Les données personnelles sont un complément naturel des données ouvertes, estime le spécialiste.

. Un court essai sur l’impression 3D – hellofosta
Nick Foster, livre un intéressant essai critique sur l’impression 3D. Les pièces imprimées en 3D sont encore trop souvent fragiles. Si elles peuvent être produites imprimées, elle sont bien moins fiables que les pièces moulées par injection. Non, la liberté de créer avec l’impression 3D n’est pas illimitée : les imprimantes sont encore petites, utilisent principalement le seul polymère, d’une seule couleur, et peinent à bâtir des objets composites nécessitant par exemple des joints mécaniques. Comme le rappelle Shapeways dans ses CGU, les objets ne sont pas des adaptés aux enfants et il faut les garder loin de toute source de chaleur… Même si cela va progresser, nous n’en sommes pas encore là. Bien sûr, l’impression 3D va avoir un impact environnemental. Mais plus que de fabriquer des pièces en plastique pour réparer leur matériel existant, les gens s’en servent avant tout pour créer des objets et les déchets produits par l’impression 3D posent problèmes.

Et Nick Foster de rappeler, que là encore, nous avons besoin de régulation, notamment sur la responsabilité de celui qui imprime. « Les systèmes de réglementation actuels ne sont pas adaptés à ce type de fabrication ». Pour l’instant, l’impression 3D est un outil de prototypage amateur… mais il va être intéressant de regarder son adoption et son utilisation en entreprise.

. Impression 3D : une nouvelle brique dans le grand mur chinois – The Economist
L’impression 3D se développe également en Chine. En abaissant le coût d’entrée dans la fabrication, elle pourrait annoncer une nouvelle génération d’entrepreneurs chinois, estime The Economist.

. La culture du partage ou la revanche des foules – L’Atelier des icônes
André Gunthert revient sur l’histoire de l’appropriation, notamment à l’heure d’internet, ce « ressort essentiel de l’assimilation des formes culturelles ». C’est par leur appropriation que les médias populaires existent dans l’espace public. Dans le numérique, c’est par le remix, la rediffusion via la copie privée, que celle-ci se diffuse. La défense de la propriété intellectuelle contribue à faire d’internet l’un des derniers bastions de la culture comme bien commun, car plus qu’un transfert de propriété, un déplacement du monopole d’exploitation, les pratiques appropriatives en ligne montrent une mise en commun du contenu par le partage. Les biens culturels ne sont dignes d’attention que s’ils sont partageables. Partout, du remixage de La Chute à celui de Gangnam Style, la recontextualisation parodique explique la viralité, qui est une esthétique de l’appropriation. Conversation et piratage sont désormais les indicateurs du succès. « La culture du partage est la nouvelle revanche des foules. »

. L’avenir de la TV est dans les Apps : la vision du CEO. de Netflix – Viuz
Pour le président de Netflix, Reed Hastings, l’avenir de la télé est dans les applications. La télé non linéaire va remplacer la télé linéaire, explique-t-il dans un long document sur l’avenir de Netflix : http://files.shareholder.com/downloads/NFLX/2441659654x0x656145/e4410bd8-e5d4-4d31-ad79-84c36c49f77c/IROverviewHomePageLetter_4.24.13_pdf.pdf

. Le piratage a forcé l’animation japonaise à se réinventer en France – LeMonde.fr
« Pour s’adresser à un public habitué aux films et séries disponibles gratuitement dès leur sortie japonaise, ces éditeurs développent des services nouveaux, à même de détourner les spectateurs du fansub (fan subtitles), les sous-titrages amateurs réalisés par des fans et devenus la norme sur Internet. »

. Marques déposées : le bon, la brute et le truand, par Cory Doctorow (+ Calimaq) – Framablog
« Cory Doctorow a l’immense mérite de rappeler que le droit des marques est avant tout un droit instauré au bénéfice du public, pour le protéger de la fraude. Il ne devrait pas être interprété comme conférant aux firmes une “propriété” sur les termes du langage. Le droit des marques devrait être considéré non comme un droit de propriété mais comme un droit du public et les mots du langage devraient rester des biens communs, insusceptibles d’appropriation privative.  »

. Cecosesola ou l’autogestion totale | Association pour l’Autogestion
« La coopérative vénézuélienne Cecosesola montre un exemple à grande échelle d’utopie autogestionaire au quotidien. De la cantine du supermarché à l’hôpital communautaire, chaque action participe à construire une société différente. » Explications : http://www.autogestion.asso.fr/wp-content/uploads/2013/04/cecosesola.pdf Vidéo : http://vimeo.com/63615575

. La prise de fenêtre – Yanko Design
Deux designers ont imaginé la prise de fenêtre, une prise électrique solaire qui permet de charger un appareil en collant la prise sur une vitre… Simple.

. Contre la « stérilisation » des espaces publics – Métropolitiques
« Comme de nombreux professionnels de l’aménagement, Nicolas Soulier, auteur de « Reconquérir les rues », déplore le mauvais fonctionnement des espaces publics urbains. Pour lutter contre leur « stérilisation », il préconise de laisser une plus grande place aux habitants en leur permettant de co-produire et de gérer l’espace entre la façade de leur logement et la voirie. »

. L’attentat de Boston relance le débat sur le flicage des conversations – Rue89
Comment le FBI et la CIA ont-elles accès à toutes nos conversations numériques ? La NSA – National Security Agency – américaine collabore avec de nombreux opérateurs pour récupérer automatiquement des données. En 2010, une enquête établissait qu’1,7 milliard d’e-mails, appels téléphoniques et autres communications étaient interceptées par la NSA chaque jour. Pour traiter cet effroyable ensemble de donnée, la NSA s’est doté d’un centre de données dans l’Utah… Le FBI plaide pour qu’une loi lui soit votée pour lui donner accès en temps réel aux communications passées sur les grands médias électronique (Google Voice, Facebook Messenger, Gmail ou Skype…). Mais des relations existent entre services de renseignement et entreprises privées. Assange estime même que les Facebook, Google et autres Yahoo ! ont toutes développées des interfaces dédiées pour le renseignement américain, automatisant la procédure pour la rendre moins coûteuse. Le Sénat américain a prolongé jusqu’en 2017, le droit pour la NSA d’espionner les citoyens sans mandats. « ix ans après son abandon officiel face à l’hostilité générale, il semblerait que le programme « Total Information Awareness » et son logo vintage orwellien ait fait discrètement son retour, dans l’indifférence générale. »

. L’internet physique pour la logistique pourrait booster l’économie US et faire chuter les émissions de CO² – Sustainable Brands
Selon une étude de l’université de l’Arkansas et la Virginia Tech – http://faculty.ineg.uark.edu/rmeller/web/CELDi-PI/index-PI.html – si 25 % de la chaîne d’approvisionnement américaine était reliée à « l’internet physique », les profits augmenteraient de 100 milliards et les émissions de CO² diminueraient de 33 %.

. Pour innover plus vite, la Ville de San Francisco se met en « mode startup » – L’Atelier
En janvier 2010, le maire de San Francisco a désigné le premier Chief Innovation Officer de la ville, Jay Nath – http://www.jaynath.com – , chargé de susciter l’innovation au sein de la mairie par la technologie. Malgré un budget réduit, le bureau de l’innovation civique vient de publier un rapport sur ses activités et résultats : http://innovatesf.com/2012Retrospective.pdf. Notamment via, le lancement d’ImproveSF : http://www.improvesf.com, une plateforme de partage de projets ainsi que la mise à disposition de données via la plateforme DataSF : https://data.sfgov.org. Des initiatives qui ont permis à plusieurs start-up de se lancer, comme 100Plus, une application de partage de parcours de santé sur SF et MotionLoft, une application qui suit le trafic piéton en temps réel dans les rues et vitrines.

. Et si nos entreprises se mettaient aussi à partager ? – Ouishare.net
La consommation collaborative s’est jusqu’à présent surtout développée du côté des consommateurs, estime Clément Alteresco pour Ouishare.net, mais si demain les entreprises s’en préoccupaient ? Et l’auteur de dresser une intéressante listes de services existant permettant par exemple à une entreprise de louer des parkings vides, de revaloriser des invendus ou sa capacité de production, de partager ses bureaux, ou du troc entre entreprises… Reste bien sûr à dépasser le blocage culturel et le manque de confiance. Le partage B2B est-il l’avenir de l’optimisation financière des entreprises en temps de crise ?

. Google sait identifier les « phrases problématiques » dans un e-mail – Numerama
Nos e-mails nous trahissent, comme nous le rappelaient les affaires Goldman Sachs, Enron, MegaUpload… Nos discussions sensibles laissent désormais des traces… Mais Google a la solution. Il vient de déposer un brevet pour identifier les phrases problématiques dans un document électronique, comme un e-mail, avec la prise en compte d’un contexte (à savoir le destinataire du document) selon la politique et le droit. Le but : éviter la fuite de données confidentielles, accidentellement ou non. Reste que les juges pourront peut-être demain accéder aux données sur lesquelles Google aura alerté les membres de l’entreprise (permettant de voir directement ce qui a été corrigé) ou pire, ces systèmes finiront par empêcher tout échange…

. Le monde en 2030 – Mémoire des luttes
Ignacio Ramonet revient sur la publication du rapport du National Intelligence Council (NIC) américain sur le Monde en 2030. Son constat principal : le déclin de l’Occident. Nous allons vers un monde multipolaire où la part des pays occidentaux dans l’économie mondiale va passer de 56 % aujourd’hui à 25 % en 2030. L’une des conséquences, c’est que l’occident ne sera plus le gendarme du monde. Selon la CIA, la crise européenne devrait durer une décennie et il n’est pas certain que l’union européenne y résiste. En 2030, les plus grandes collectivités du monde ne seront plus des pays, mais des réseaux : Facebook et son milliard d’usagers, Twitter et ses 800 millions… Une influence qui va disséminer les structures de pouvoir estime le rapport et qui pourrait être à l’origine de tensions post-politiques ou post-démocratiques. Les citoyens vont pouvoir défier leurs représentants politiques et ceux-ci vont avoir accès à une capacité de contrôle sans précédent. La CIA recommande à l’administration américaine de se préparer à affronter de grandes entreprises privées de l’internet, riches de leurs données et capables de conditionner le comportement d’une grande partie de la population mondiale. Le rapport rappelle également que parmi les ressources qui s’épuisent le plus rapidement, l’eau douce est en tête.

. Elles arrivent, les lunettes à voir le monde en beau – Tiers Livre
L’écrivain François Bon chausse les Google Glass. ‘La notion de texte ne survivra pas longtemps dans ces conditions-là. Peut-être. Nous avons abandonné tant de certitudes. Peut-être suis-je même prêt, désormais, à passer outre la notion de texte. »

. Les petites données rendent le Big Data puissant – Harvard Business Review
Mark Bonchek pour le réseau de blogs de la Harvard Business Review compare les avantages et les inconvénients des Big et des Little Data. L’objectif des Big Data est de faire progresser les buts organisationnels tandis que les Litlle Data aident les individus à atteindre leurs propres objectifs. Si les individus ne voient pas les Big Data, les Petites données les aident à mieux voir. Alors que les Big data dont contrôlées par les organisation, les Little Data le sont par les individus et les permissions d’accès s’inversent. Les Petites données sans les Grandes données sont incomplètes. Et les Big Data sans les Petites données risquent de se transformer en Big Brother… Et le designer d’esquisser les avantages des Little data en matière de commerce pour imaginer par exemple un assistant personnel… « Il ne fait aucun doute que les Big Data vont transformer les affaires. Mais à une époque où les individus sont connectés et autonomes, le ciblage de précision doit être mis en balance avec la valeur personnelle. Si vous voulez fidéliser, passer moins de temps à utiliser les données pour parler de vous aux consommateurs et plus de temps à leur dire des choses sur eux-mêmes ».

. Les données qui me permettent de le faire – Technology Review
La prochaine frontières des Big Data, c’est l’individu, clame le dernier rapport de la Technology Review sur les données personnelles : http://www.technologyreview.com/businessreport/big-data-gets-personal/ Comment la science des données s’intéresse-t-elle à aider les individus ? La force des Big Data est de mettre en commun les données des individus, mais l’avenir repose plutôt sur l’individualisation des résultats. Le projet de loi californienne sur le droit de savoir – qui prévoit d’obliger les entreprises à révéler aux individus les données personnelles qu’elles stockent sur eux – illustre ce mouvement social qui en appelle à la confidentialité et à la responsabilité. Rendre les données aux utilisateurs… Mais pour en faire quoi ?

. Mesurer la personnalisation du Search (.pdf) – Personalization
Des chercheurs ont tenté de mesurer la bulle de filtre dont nous étions l’objet… En moyenne, pour l’instant, 11,7 % des résultats de recherches montrent des différences dues à la personnalisation, mais que cela varie beaucoup selon la requête, précisent-ils. Bien sûr, la personnalisation est surtout le résultat d’une requête quand l’utilisateur est loggé sur son compte Google.

. L’agriculteur qui prépare la révolution open-source – We Demain
Antoine Lannuzel pour We Demain revient sur l’histoire de Marcin Jakubowski, qui en 2008 se lança dans la fabrication de son propre tracteur pour 6000 $ et en publia les plans en ligne, avant de se consacrer au kit de construction du village global, un ensemble de plans libres donnant naissance à l’écologie Open Source, une plateforme ouverte qui détaille comment fabriquer les 50 machines industrielles open source nécessaires à la construction d’une petite civilisation agricole.

. La commission Innovation 2030 installée par François Hollande – SmartPlanet.fr
La commission innovation 2030, présidée par Anne Lauvergeon, a été installée par le président de la République sous l’égide du ministère du Redressement productif. Sa mission « proposer au Gouvernement, d’ici à l’été, les secteurs et les technologies où la France est susceptible d’occuper des positions de leader à l’horizon 2030, en privilégiant les activités qui répondront aux besoins de la société de demain et créeront la plus grande valeur et le plus d’emplois sur notre territoire. » Le Gouvernement lancera en effet, pour chaque défi industriel sélectionné à la suite du travail de la Commission, un concours d’innovation ouvert doté de 150 millions d’euros, issus du programme Investissements d’avenir.

. Zuckerberg a-t-il inventé le parti politique du XXIe siècle ou un gadget de com ? – Atlantico
Pour Benoît Thieulin, fondateur de la Netscouade et patron du Conseil national du numérique, FWD.us, le groupe de pression des patrons du secteur des hautes technologies qui souhaite peser sur les débats autour de la réforme de l’immigration UB pour en assouplir les critères n’est pas un gadget. Mais ce n’est qu’un lobby, pas un parti politique…

. Politique des algorithmes – Réseaux, n°177, 2013-1
En introduction à ce numéro de la revue « réseaux » dédiée à la politique des algorithmes, le sociologue Dominique Cardon rappelle : « Autrefois dédiés à de très banales opérations de segmentation de clientèle, les outils de datamining mis en place par les entreprises prétendent désormais calculer les traces des consommateurs afin de personnaliser leurs offres. Les individus eux-mêmes ne cessent de se préoccuper de ce que les compteurs disent d’eux et de leurs comportements numériques sur les plates-formes du web social. D’une utilisation ex post réservée à des professionnels, les mesures deviennent des indicateurs ex ante, s’inscrivant à même les interfaces et introduisant dans les usages les plus quotidiens une visée prévisionnelle d’orientation des comportements. Sur un mode mineur, implicite et silencieux, la navigation des internautes est continûment guidée par les outils de classement qui rendent les informations disponibles à leur attention. Pour beaucoup, cette entrée dans l’ère des big data et des algorithmes constitue une rupture majeure dans l’évolution des services numériques. Elle confère une importance décisive non seulement aux possesseurs de données, mais aussi et surtout, à ceux qui sauront les rendre intelligibles. »

Elève chercheur, enseignant médiateur. – Le blog de l’amie scolaire
Quand on aide, comme c’est mon cas, des étudiants à préparer un concours qui leur permettra d’enseigner, on est extrêmement inquiet de voir à quel point est ancrée dans les têtes l’idée qu’il suffit d’expliquer aux élèves ce qu’ils ont à apprendre pour qu’ils l’acquièrent, étant bien entendu que si cela ne fonctionne pas, ce ne peut être que mauvaise volonté de leur part et manque de motivation.

Le livre de Britt-Mary Barth, « Elève chercheur, enseignant médiateur » est tout entier au service de la démolition de cette idée, au profit d’une définition précise, argumentée et illustrée de ce qu’il convient de faire pour que les élèves apprennent. Sa réponse à l’interprétation habituelle de l’échec scolaire désarme le raisonnement connu : « J’ai fini par me demander si ce qu’on appelle motivation ne pouvait pas être vu comme la conséquence d’un apprentissage réussi, plutôt que comme une condition préalable ». Et elle ajoute : « construire la motivation au fil d’expériences qui permettraient aux élèves d’avoir confiance dans leurs capacités d’apprendre. »

. Onze logiques économiques qui changent le monde – Même pas mal
Anne-Sophie Novel revient sur l’économie coopérative, l’économie positive, circulaire, l’économie de la fonctionnalité, l’économie collaborative, contributive, horizontale, quaternaire, open source, symbiotique et décroissante…

. L’avenir du jeu vidéo français est dans la création, pas dans la technologie – LeMonde.fr
Pour Olivier Mauco, docteur en science politique et concepteur de médias ludiques, l’avenir du jeu vidéo n’est pas dans l’industrie du jeu vidéo, mais dans la conception même des jeux. Elle est dans la création, l’écriture de jeu et non dans les développements informatiques. Favoriser la coproduction et la mutualisation technique, accélérer la formation et la recherche… et encourager les jeux destinés aux nouvelles interfaces et plateformes… Ce qui signifie redéfinir les objets aidés et les modalités d’attribution des aides.

. Un an sans Internet : peut-on encore vivre déconnecté ? – La social NewsRoom
Benoït Raphaël revient sur le long article de Paul Miller dans theVerge – http://www.theverge.com/2013/5/1/4279674/im-still-here-back-online-after-a-year-without-the-internet – qui raconte un an de déconnexion… d’une manière désabusée. « Internet n’est pas une activité individuelle, c’est quelque chose qu’on fait les uns avec les autres. Internet, c’est là où sont les gens ».

. « Newlywood » : panique totale dans les studios ! | Meta-media
Eric Scherer revient sur « New-lywood » le documentaire de Didier Allouch sur les transformations que connaît Hollywood à l’heure du numérique.

. Dailymotion : pourquoi Arnaud Montebourg a raison – Numerama
« En s’opposant à la vente de Dailymotion, Arnaud Montebourg sauvegarde la vision stratégique de l’Etat et ses intérêts culturels, évite à Dailymotion d’être cédé à une entreprise dont l’historique porte peu à l’optimisme, sans porter de coup définitif au développement américain du site de vidéos en ligne », estime Guillaume Champeau.

. Vie privée : Twitter champion, Apple mauvais élève – Numerama
Numerama revient sur une infographie publiée par l’Electronic Frontier Foundation dans laquelle elle évalue l’attitude de plusieurs grandes sociétés du net à l’égard des données personnelles des utilisateurs selon 6 critères : le service réclame-t-il un mandat pour fournir des informations à des tiers, informe-t-il ses usagers des demandes gouvernementales visant leurs données, publie-t-il un rapport de transparence, se bat-il devant les tribunaux ou le Congrès pour défendre les droits des usagers ? Dans ce classement Twitter est en tête, loin devant Apple ou Yahoo.

. Rencontres : « Les sites ont tendance à décupler nos névroses »- Ecrans.fr
Pour Stéphane Rose auteur de « Misère-sexuelle.com, le livre noir des sites de rencontres » : « si on ne séduit pas dans la vraie vie, on ne séduira pas davantage dans le virtuel. On ne sortira pas non plus de sa classe sociale, de son milieu culturel. C’est un peu comme un système capitaliste où une poignée de privilégiés, ceux qui ont de l’argent, sont séduisants, ont une belle plume, se rencontrent facilement et rapidement, pendant que les autres, moins bien cotés, vont gaspiller du temps et de l’énergie pour quelques rares rendez-vous. Quand on est moche, qu’on ne sait pas écrire et qu’on n’a que son célibat à offrir, on fait peu de rencontres. »

. Donnée brute ou donnée contextualisée ? – données ouvertes
Simon Chignard en puisant dans des données de fréquentation muséales françaises montre que les données publiées actuellement ne sont ni tout à fait brutes ni tout à fait contextualisées… Pour résoudre ce problème, nous avons besoin de données de qualité, mais de qui est-ce la mission ?

. Les incroyables promesses de la médecine régénératrice – Passeur de sciences
Les incroyables réussites de la poudre extracellulaire de Stephen Badylak pour la médecine régénérative.

. Travailler 2.0 : nouvelles technologies, nouveaux lieux, nouvelles organisations – LeMonde.fr
Le supplément Campus de mars 2013 du Monde s’intéresse au thème de l’avenir du travail.

. Que signifie ”Smart” ? – Une Planète Plus Intelligente
Le philosophe Michel Puech revient sur les 10 valeurs associé au mot clef de Smart : la disponibilité, la transparence, la facilté, l’immédiateté, l’autonomie, la personnalisation, la neutralité, l’optimisation, le partage et la collaboration, la mobilité.

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